Il y a 15 ans il n'était rien, fils d'un père d'origine italienne et d'une mère française de souche, binoclard minable originaire de Grenoble, un bac littéraire en poche et une licence foirée à la fac, il se lança d'abord dans quelques projets au sein de l'équipe de Dieudonné, équipe qu'il quittera finalement à la fin de l'année 2012 après avoir bossé en tant que technicien sur quelques spectacles et autres menus travaux d'intermittent du spectacle.
Peu de temps après, il commença à s'enregistrer récitant des brouillons de textes sur divers sujets, souvent décousus, délivrant ainsi une production vidéos médiocres car tournées à l'arrache dans la cuisine de chez ses parents pour quelques dizaines de vues sur les réseaux, la dèche quoi.
Néanmoins grâce à son tempérament artiste et à son dynamisme, il conquit un petit public sous son pseudonyme "Le Dictateur" (en référence à ses opinions fascistes de l'époque et au fait que ses vidéos soient tout d'abord de simples textes dictés face caméra).
Les années 2013, 2014, 2015 s'écoulèrent paisiblement, Daniel commença a fidéliser une communauté de fidèles, il habitait alors dans un petit studio en région parisienne et vivait chichement du RSA qui lui était accordé. Tout était encore à faire à l'époque mais Daniel gardait foi en son destin. Sa passion pour le cinéma, la littérature, le théâtre, son intérêt pour la chose politique, contribuait à son éducation en autodidacte.
Petit à petit il réseauta avec diverses personnalités de la dissidence française, rencontra des camarades natios et se forgea ainsi un cercle d'amis et de camarades avec qui il pouvait ainsi échanger ses idées politiques en toute liberté et aller boire des coups sur Paris à l'occasion.
Des voyages aussi, beaucoup de voyages, en Europe de l'Est notamment, qui permirent à Daniel d'aiguiser son idéologie politique racialiste et de se préparer mentalement à l'expatriation qui l'attendra quelques années plus tard...
Bien souvent Daniel partait chichement avec quelques économies, fruit de son RSA, en stop ou en car, dormant dans des auberges miteuses de Hongrie, Slovaquie, d'Ukraine ou de Bulgarie, écumant les bars et couchant avec quelques filles de l'Est attirées par ce jeune homme plein de fougue, quoi que quelque peu maladroit, mais transpirant toujours la joie de vivre. Daniel accumulait les expériences de la vie les soirs où le 18-25 désespérait de sa morne existence...
Car peu importe les dangers ou les déboires ! Sous ses apparences de gauchiste indolent, Daniel est avant toute chose un battant, fort de son tempérament optimiste, cherchant l'aventure, là où la plupart des autres déchets au RSA tombent comme des mouches, soit en dépression ou soit dans la procrastination maladive.
L'année 2016 marqua un tournant dans la carrière de Daniel Conversano. C'est l'année de la création de sa chaîne YouTube "Vive l'Europe" qui allait devenir sa plus grande réussite. C'est à partir de ce moment qu'il commença enfin à se structurer politiquement et à trouver sa place dans la fachosphère. Il ouvra également son Tipee lui permettant enfin de gagner un peu plus que le RSA qu'il touchait jusqu'à présent. Des projets comme Suavelos, ou bien l'organisation du camp d'été Edelweiss pour les natios furent menés malgré les nombreux oiseaux de mauvais augure qui ne manquaient jamais de lui prédir de nombreux échecs.
Parallèlement à ça il fit la rencontre d'une roumaine qui était alors étudiante en médecine en France.
A la fin de l'année 2016, sa violente altercation avec Alain Soral sur le plateau de Dieudonné lui offrit l'exposition au grand public, des centaines de milliers de personnes visionnèrent cette vidéo mythique montrant un Daniel Conversano héroïque clamer que les gens en ont plein le cul des arabes et tenir tête à un Soral déchaîné par la remise en question de la ligne d'E&R. Daniel, fort de sa notoriété nouvelle, en profita pour imposer ses idées racialistes, pour ne pas dire racistes, dans le paysage politique de l'extrême-droite française.
2017 et 2018 confirmèrent cette dynamique positive, Vive l'Europe atteignant son rythme de croisière, Daniel annonça fièrement l'arrivée de sa maison d'édition en 2017 puis de son premier livre "Désolé Jean-Pierre" en 2018. La naissance de sa fille puis quelques mois plus tard son expatriation en Roumanie achevèrent de faire de Daniel, enfin, un homme accompli.
L'année 2019 démarra sur un gros succès pour Daniel, le livre de feu Guillaume Faye intitulé "Guerre Civile Raciale" se vendit à plus de 5000 exemplaires en quelques mois et des traductions en langues étrangères sont dans les cartons. Par ailleurs d'autres projets sont en cours, comme la parution prochaine du premier livre de Raphaël Zacharie de Izarra aux éditions Conversano. Dans un autre registre, celui de l'action communautaire concrète sur le terrain, l'édition 2019 du camp d'été Edelweiss fut une belle réussite. A l'heure où j'écris ces lignes, Daniel poursuit un tour de France avec au programme des conférences, un film documentaire, mais aussi de nombreuses rencontres avec son public avant de s'en retourner en Roumanie rejoindre sa femme et sa fille.
Aujourd'hui Daniel Conversano demeure dans un pays sauvegardé de l'immigration arabo-africaine-musulmane, un pays où il a fondé sa propre famille, il a des centaines de relations et d'amis en tout genre disséminés partout en Europe, a voyagé dans des tas de pays, a baisé des tas de filles de toutes origines, vit confortablement de son travail (plus de 1500 euros dans un pays comme la Roumanie c'est comme gagner 3000€ en province ou plus de 5000€ à Paris, sachant en plus que sa femme est médecin) et surtout vit de sa passion, l'écriture, l'édition, le militantisme politique tout en échappant au salariat aliénant car Daniel est son propre patron et ça n'a pas de prix.
Indéniablement, même si on ne l'aime pas, on doit bien reconnaître que Daniel Conversano a été capable de réaliser ses rêves malgré les sombres prédictions funestes qui lui étaient fréquemment adressées sur le net par ses nombreux détracteurs.
La morale de l'histoire c'est qu'il faut donc suivre son propre chemin et non celui des autres et qu'il faut toujours garder la foi, croire en soi, ne pas écouter les multiples oiseaux de malheurs qui, dans le cas de Daniel Conversano, ragent depuis des années derrière leur écran dans une ville pourrie de région parisienne tandis que Daniel prend tranquillement son petit café sur une magnifique terrasse avec vue sur la Mer Noire.