Ici on ECRIT un poème DE MEMOIRE

Quand, les deux yeux fermés, par un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'eblouissent les feux d'un soleil monotone,

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux,
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.

Attiré par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tous fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

Le 08 juin 2023 à 22:47:41 :
Quand, les deux yeux fermés, par un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'eblouissent les feux d'un soleil monotone,

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux,
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.

Attiré par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tous fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

MAGNIFIQUE

gg à toi

je pense que je suis capable de le réciter aussi, je l'adore

Je ramasse les éclats
D’un souvenir. J’ai vu
Survenir la honte
Tenace :

Les vestiges d’un âge
Révolu, les vertiges
D’un énième songe
Oublié.

Auteur :Moi, à 16 ans. J’étais loin d’être Rimbaud.

Le 08 juin 2023 à 22:41:25 :

Le 08 juin 2023 à 22:40:22 :
Ok je retente avec l'un de mes poèmes favoris

Sur l’onde calme et noire où s'endorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un beau lys
Flotte lentement couchée dans de longs voiles
Qui ne s'entend dans les bois lointains des amaryllis

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe en fantôme blanc sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et en déploient la couronne
Sa peau frissonne bercée par les eaux
Les saules ( imposant ?) pleurent sur son épaule
Devant elle s'inclinent les roseaux

Les nénuphars froissés soupirent
Elle éveille parfois les oiseaux qui dorment
Quelques nids, d’où s’échappent un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or

Rimbaud et Shakespeare

Que leur mélange est doux à l'oreille, merci Hamlet de les avoir réunis

C'est deux putes dans un ascenseur :
- ça sent pas le sperme ?
- oups excuse moi j'ai pété

Victor Hugo

Le 08 juin 2023 à 22:48:58 :
Je ramasse les éclats
D’un souvenir. J’ai vu
Survenir la honte
Tenace :

Les vestiges d’un âge
Révolu, les vertiges
D’un énième songe
Oublié.

Auteur :Moi, à 16 ans. J’étais loin d’être Rimbaud.

pas mal la sonorité de la deuxième strophe
Bon forcément tu as peut être un peu trop forcé le "g", mais pour un gamin de 16 ans c'est un bon instinct, le son donne un air mélancolique et c'était voulu

j'espère que tu as continué d'écrire

Vous apprenez les poèmes par cœur ou c'est à force de les lires que ça rentre ?https://image.noelshack.com/fichiers/2023/08/5/1677262558-img-20230224-191543.png

J'aime les femmes
Surtout les coquines
Car elles sont aussi belles que les joncquilles

Merci.

Le 08 juin 2023 à 22:51:39 :
Vous apprenez les poèmes par cœur ou c'est à force de les lires que ça rentre ?https://image.noelshack.com/fichiers/2023/08/5/1677262558-img-20230224-191543.png

à force de lire

Le 08 juin 2023 à 22:50:52 :

Le 08 juin 2023 à 22:48:58 :
Je ramasse les éclats
D’un souvenir. J’ai vu
Survenir la honte
Tenace :

Les vestiges d’un âge
Révolu, les vertiges
D’un énième songe
Oublié.

Auteur :Moi, à 16 ans. J’étais loin d’être Rimbaud.

pas mal la sonorité de la deuxième strophe
Bon forcément tu as peut être un peu trop forcé le "g", mais pour un gamin de 16 ans c'est un bon instinct, le son donne un air mélancolique et c'était voulu

j'espère que tu as continué d'écrire

Merci.

J’étais vraiment passionné de poésie jusqu’à mes 21 ans, particulièrement par les modernistes anglais et américains. J’ai arrêté d’écrire après ça. Je préfère la prose.

T’as formulé une longue critique d’un de mes textes, d’ailleurs. Le délire sur le premier amour.

Le 08 juin 2023 à 22:41:33 :

Le 08 juin 2023 à 22:40:22 :
Ok je retente avec l'un de mes poèmes favoris

Sur l’onde calme et noire où s'endorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un beau lys
Flotte lentement couchée dans de longs voiles
Qui ne s'entend dans les bois lointains des amaryllis

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe en fantôme blanc sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et en déploient la couronne
Sa peau frissonne bercée par les eaux
Les saules ( imposant ?) pleurent sur son épaule
Devant elle s'inclinent les roseaux

Les nénuphars froissés soupirent
Elle éveille parfois les oiseaux qui dorment
Quelques nids, d’où s’échappent un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or

oh l'ambiance de Verlaine (la rime lys amaryllis ça vient des poèmes saturniens non ? )

Mais vu la virtuosité, ça doit être Rimbaud

pas mal pour la restitution, mets la vraie version maintenant

Ravie de savoir que mes erreurs sonnent comme du Verlaine haha
C'est Rimbaud effectivement

CORRECTION (je m'attendais à pire, je suis satisfaite de ma performance)
''Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or.''

Une station de recherche

Où l'on pourrait s'arrêter
À côté d'une voie ferrée

Une antenne superposée
Sur une autre antenne
Superposée sur une autre
Antenne

Toujours plus petite
Beep Boop

(Elles tournent les unes sur les autres avec des radius totalement distincts l'une d'entre elles il faut bien s'imaginer)

Prenons d'autres stations en suivant la voie ferrée

Des flocons de neige qui tombent en forme de plus
Sur des cailloux de pierre en forme de moins

Un canal souterrain
Le cri d'une baleine
Une prairie mal texturée
La céramique d'un métropolitain

Des espaces monochromes
Sans formes distinctes
Un épais brouillard tout gris

Et encore tout plein de stations...

Quand le ciel, bas et lourd, pèse comme un convercle

Et après chaipu

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirais. Vois tu, je sais que tu m'attend.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne,
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Hanfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

appris quand j'était au collège, il y a 10 ans surement, je m'en rappelle encore

Le 08 juin 2023 à 22:51:39 :
Vous apprenez les poèmes par cœur ou c'est à force de les lires que ça rentre ?https://image.noelshack.com/fichiers/2023/08/5/1677262558-img-20230224-191543.png

J'écris mes préférés dans un carnet, ça aide à la mémorisation sans le vouloir

Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un fromage

Maître renard, par l’odeur alléché, lui tint à peu près ce language

Le 08 juin 2023 à 22:52:01 :
J'aime les femmes
Surtout les coquines
Car elles sont aussi belles que les joncquilles

Merci.

rime vicieuse (assonante en vrai), petit arnaqueur
->
J'aime les femmes
Surtout les coquines
Car elles ont l'âme au charme des vipérines

rime avec âme /femme + fleur qui rime avec coquine

Mallarmé:

Je suis hanté
AZUR ! AZUR ! AZUR ! AZUR!

De Herredia:

Comme un vol de gerfaut hors du charnier natal,
...

Des étoiles nouvelles.

Le 19 ème siecle : dream team de la poésie

Le 08 juin 2023 à 22:52:50 :

Le 08 juin 2023 à 22:41:33 :

Le 08 juin 2023 à 22:40:22 :
Ok je retente avec l'un de mes poèmes favoris

Sur l’onde calme et noire où s'endorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un beau lys
Flotte lentement couchée dans de longs voiles
Qui ne s'entend dans les bois lointains des amaryllis

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe en fantôme blanc sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et en déploient la couronne
Sa peau frissonne bercée par les eaux
Les saules ( imposant ?) pleurent sur son épaule
Devant elle s'inclinent les roseaux

Les nénuphars froissés soupirent
Elle éveille parfois les oiseaux qui dorment
Quelques nids, d’où s’échappent un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or

oh l'ambiance de Verlaine (la rime lys amaryllis ça vient des poèmes saturniens non ? )

Mais vu la virtuosité, ça doit être Rimbaud

pas mal pour la restitution, mets la vraie version maintenant

Ravie de savoir que mes erreurs sonnent comme du Verlaine haha
C'est Rimbaud effectivement

CORRECTION (je m'attendais à pire, je suis satisfaite de ma performance)
''Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d’or.''

ah c'était hallalis, j'adore ce mot

Oui tu as sûrement restitué la virtuosité de Rimbaud en volant des rimes à Verlaine

Il y a un des poètes maudits... l'érudit qui n'a écrit qu'un recueil... il s'appelle comment déjà..