Des rheis qui écrivent de la poésie par ici ?

ZouzouLeFous
2023-03-06 21:16:30

Le 06 mars 2023 à 21:07:18 :
Sonnet manqué:
Toi qui nais de ces mots et qui déjà s'échappe,
Vis donc sans étapes, sans jamais t'arrêter,
Laisse-toi murmurer, déclamer ou chanter.
Va petit poème, que pas un n'en réchappe.
Prends grâces, louanges, compliments, et éloges,
Fait les tiens et pars t'en, grandit ta vanité,
Celle de tes vertus et fait t'en une toge.
Va petit poème, roi de l'humanité.
Pincements et blâmes me couleront dessus,
Les remarques acerbes des mauvais déçus
Qui peuple les salons ne seront que mon lot.
Les basses railleries frapperont le poète
Mais tu en est exempt, gracieux enfant prophète.
Va petit poème, sèche donc ces sanglots.

Les incendiaires:
De très jeunes enfants courraient dans les ruelles
Flambeaux pointés au ciel, illuminant la nuit.
Leurs rires s'envolaient emportant leurs ennuis,
Leurs joies contrastaient avec leurs actions cruelles.
L’orange de la flamme chauffait les prunelles
Puis embrasait les cœurs de ces êtres séduits,
Bruleur de douces vies aux sentiments réduits,
Briseurs aux pulsions bien irrationnelles.
La pâleur de leur peau changée par le brasier
Et leurs genoux tombés au sol sur les graviers
Imprimaient un début de vraie résipiscence.
La cité ardée les effrayait maintenant,
Le repentir jouait son accort tintement
Mais la braise montrait déjà sa résurgence.

La chute:
Le tonnerre éclatait sans orage.
De l'éther nulle pluie ne tombait,
L'obscurité était sans nuage,
C'était la révolte qui grondait.
En près d'un tiers des anges du ciel
Vint le poison de l'iniquité.
Las de la gratitude éternelle,
Ils enviaient la divinité.
Autrefois guidés par la lumière,
Ces félons suivirent son porteur
Dont le visage s'était couvert
D’une épaisse étoffe de noirceur.
Ils se firent mener par l'orgueil,
Ils désavouèrent le divin,
Accoururent à leur propre écueil
Et affrontèrent les chérubins,
Pour que le Seigneur soit renversé.
Ainsi fût la révolte des cieux,
De ceux auquel ont dût rappeler
Par l'abandon, qui est comme Dieu ?
Vaincu par la volonté céleste,
Le chef des révoltés perdit pied,
Ce vil pécheur vaincu immodeste,
Il voyait s'éloigner l'empyrée.
Poussé par un air qu'il ne pouvait
Dominer, il dévalait le vide.
L’avilie fendait l'éther, défait,
Perdait le ciel tel l'astéroïde.
Les renégats devenus pluie d'astres
S’éteignant, étouffés de rancœur.
Pourtant nul contrit dans ce désastre
Seulement, une complainte en chœur
Toujours mené par l'instigateur.
La haine burinait la figure
Du plus mauvais de tous ces pécheurs
Consumé par sa colère pure.
Il heurta enfin avec effroi
L’argile pour la première fois
.
L'archange nouvellement déchu
Se redressa encore confus
Ressentit en lui un nouveau poids
Et chuta une seconde fois.
Ses ailes autrefois éclatantes
Voyaient leurs lumières vacillantes.
La froide glaise altérant son teint,
L’ombre enveloppait le séraphin.
Le plus beau des chérubins était,
Et il le resterait à jamais,
Le premier à souffrir la douleur,
Le premier traitre à son bienfaiteur.
Le divin pour toujours condamna
Pour l'injustice née en eux à
L’absence d'amour et à l'enfer,
L'orgueilleux et ses légionnaires.
Il se mit à maudire l'éther
Se clama enfin libre en ses terres
Jeta vers le ciel un cri amer,
Jura la perte à venir du Père,
Diamant rivé à la paupière,
Initiant le règne sous terre
De l'ancien porteur de lumière

J'aime beaucoup (sans doute sans surprise) le sonnet manqué ! tu écris vraiment bien, tu as déjà publié ?

PubliusOvidius
2023-03-06 21:16:33

Le 06 mars 2023 à 21:05:27 :
Les années s’égrainent comment des déchets jetés aux ordures,
Ils s’empilent sur la montagne des rêves brisés.
Tu regardes en arrière avec au cœur une fêlure :
« Pourquoi me suis-je vendu...
Pourquoi me suis-je vendu...
Pour si peu ? »

De nombreuses nuits perdues dans les méandres,
Ta vie est un bout chair calciné devenu cendres
Tu regardes ton passé sans comprendre :
« Pourquoi me suis-je vendu...
Pourquoi me suis-je vendu...
Pour si peu ? »

Quand tes restes fleurtent avec ton cercueil, tu es déjà oublié.
Rien de plus normal qu'une vie, dans la souffrance, achevée.
Tu n'as pas assez caressé ton arme pour que persiste ton souvenir.
Ce qui arrive ensuite : la nuit noire et l'interminable éther sans sourire.

J'ai caché là-dessous mes mémoires
Conservée par une glace mortuaire.
La nuit silencieuse demeure,
Elles racontent de longues histoires :
Le vide s'approche...
Malgré la nudité je me bat encore :
Je fais mon lit de mort
je fais mon lit de mort

Les années s’égrainent comment des déchets jetés aux ordures,
Ils s’empilent sur la montagne des rêves brisés.
Tu regardes en arrière avec au cœur une fêlure :
« Pourquoi me suis-je vendu...
Pourquoi me suis-je vendu...
Pour si peu ? »

J'ai tellement aimé que j'ai vérifié sur Google si ça n'était pas un plagiat. Bien joué khey, c'est vraiment bien, il y a vraiment quelque chose qui te prend et ne te lâche pas jusqu'à la fin.

KikiCrypto
2023-03-06 21:17:19

Mon poème s'est fait /ignore, chaud

Marmotte22
2023-03-06 21:17:51

Le 06 mars 2023 à 21:15:24 :

Le 06 mars 2023 à 21:13:10 :

Le 06 mars 2023 à 21:08:00 :
EDIT : légère modification de la dernière strophe, c'est mieux comme ça :

'Poète, je ne suis point, mais mire sans sourciller
Car en alexandrins, m'en vais improviser
Quelques modestes vers, spécialement rédigés,
Pour vous kheys du forum, pour que vous vous gaussiez.

Si d'argile tu es fait, gobe donc cette rouge pilule,
Et chausse moi ce nez de verres bleu libellule,
Tu n'as pour vocation qu'une boucle sans terme
L'élite de la nation, seule peut tuer ce germe.

D'autres strophes me viennent, j'en ai la vague idée
Bien, qu'à cela ne tienne, elle seront composées.
Le Saint-Forum est certes, un puits d'inspiration
Pour mon esprit alerte, mon imagination.

Mais hélas, pour l'heure, malgré ma plume aisée
Le sommeil m'envahit, ah, force m'est d'avouer
Qu'inspiration tarit, aussi me vois-je contraint
De conclure ces écrits, tout en alexandrins.

OnryoEMF

Parfait Khey

Mais manquait à ta prose un peu de l’homme sirop,
Sur l’échelle de Villejuif, on ne peut faire plus haut
Je te salue bien bas et retourne savourer
Tes vers délectables, sur cents milles macchabés

Joli ! J'aime beaucoup l'antithèse entre le "bas" et le haut" et les refs !

Merci Khey
On est en impro

Marmotte22
2023-03-06 21:18:55

Le 06 mars 2023 à 21:16:33 :

Le 06 mars 2023 à 21:05:27 :
Les années s’égrainent comment des déchets jetés aux ordures,
Ils s’empilent sur la montagne des rêves brisés.
Tu regardes en arrière avec au cœur une fêlure :
« Pourquoi me suis-je vendu...
Pourquoi me suis-je vendu...
Pour si peu ? »

De nombreuses nuits perdues dans les méandres,
Ta vie est un bout chair calciné devenu cendres
Tu regardes ton passé sans comprendre :
« Pourquoi me suis-je vendu...
Pourquoi me suis-je vendu...
Pour si peu ? »

Quand tes restes fleurtent avec ton cercueil, tu es déjà oublié.
Rien de plus normal qu'une vie, dans la souffrance, achevée.
Tu n'as pas assez caressé ton arme pour que persiste ton souvenir.
Ce qui arrive ensuite : la nuit noire et l'interminable éther sans sourire.

J'ai caché là-dessous mes mémoires
Conservée par une glace mortuaire.
La nuit silencieuse demeure,
Elles racontent de longues histoires :
Le vide s'approche...
Malgré la nudité je me bat encore :
Je fais mon lit de mort
je fais mon lit de mort

Les années s’égrainent comment des déchets jetés aux ordures,
Ils s’empilent sur la montagne des rêves brisés.
Tu regardes en arrière avec au cœur une fêlure :
« Pourquoi me suis-je vendu...
Pourquoi me suis-je vendu...
Pour si peu ? »

J'ai tellement aimé que j'ai vérifié sur Google si ça n'était pas un plagiat. Bien joué khey, c'est vraiment bien, il y a vraiment quelque chose qui te prend et ne te lâche pas jusqu'à la fin.

J’ai beaucoup aimé aussi. Il y a un peu de François Villon

PubliusOvidius
2023-03-06 21:22:08

J'aime beaucoup (sans doute sans surprise) le sonnet manqué ! tu écris vraiment bien, tu as déjà publié ?

Petite influence ovidienne pour celui-ci, ça fait honneur à mon pseudo. Non je n'ai jamais rien essayé de publier, j'en fais de temps en temps et ça traine dans mon cahier et mon ordi. J'en ai un autre toi que le poème érotique n'effraie pas, je n'ai pas encore le titre pour celui-là.

La lumière caresse cette peau de lys
À l'allure busquée, moitié réfugiée.
N'est-ce pas cette courbe qui est plagiée
Dans tous ces monuments mimes de tes délices ?
Le cuir de soie blanc est un abri pour mes vices
Attisés à la vue des privilégiés.
Douce chaire subit cet acte langagier,
Permets-toi d'enlacer mes lèvres émettrices.
Mes sens glissent sur eux, délaissant la raison,
La vue abandonnée a une exhalaison,
Odeur envoutante, suave et chaleureuse.
Je suis cette fièvre qui guidé par les sons
Me permettra de trouver ma dilection
En ces terres aimés, nacrés et généreuses.

Panta-rhei
2023-03-06 21:24:49

Le 06 mars 2023 à 21:17:19 :
Mon poème s'est fait /ignore, chaud

Je lis tout rhei. Je ne fais pas chaque fois de retour personnalisé parce que je suis loin d'être en capacité de le faire, mais je le répète : Le forum a du talent. :oui:

Ratkeeng2
2023-03-06 21:26:04

Oui par contre moi je déclame uniquement

D'air et de chair (sonnet)

https://voca.ro/18c4oNqYO58K

Du cri triomphal à l'évaporation dans le vide et la mort (bcp moins solennel)

https://voca.ro/1fFEVWDPzh4e

Marmotte22
2023-03-06 21:26:40

La guilde des mages noirs est ici par hasard
Pour faire étal de grâce et de dextérité
A manier la plume, comme d’autres le fleuret
Victimes anonymes d’une époque barbare

Panta-rhei
2023-03-06 21:27:36

Le 06 mars 2023 à 21:26:04 :
Oui par contre moi je déclame uniquement

D'air et de chair (sonnet)

https://voca.ro/18c4oNqYO58K

Du cri triomphal à l'évaporation dans le vide et la mort (bcp moins solennel)

https://voca.ro/1fFEVWDPzh4e

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486564392-bloggif-589b29a816cac.png

PubliusOvidius
2023-03-06 21:29:15

Le 06 mars 2023 à 21:17:19 :
Mon poème s'est fait /ignore, chaud

J'ai bien aimé, ton style à un fond qui répand immédiatement l'atmosphère souhaitée et je suis sensible au sujet et à son traitement car j'adore le romantisme. Plusieurs tournures sont belles. Juste quelques vers me perdent un peu mais c'est peu être plus dû à ma fatigue qu'à ton poème.

SardineBretonne
2023-03-06 21:30:36

Me voici pianotant au gré de mes envies
Pour satisfaire les vôtres : voilà pourquoi j'écris.
L'inspiration des autres je vole sans vergogne
Les doigts virevoltant j'attaque ma besogne.

Je ne suis à l'aise qu'avec l'alexandrin,
Et les êtres de glaise s'armeront de brocards
Car ils demeurent soumis à leur mépris de l'art,
Mais soit ! Pour vous, voici le terme, mieux, la fin.

Seducteur100
2023-03-06 21:32:47

Nous somme des anges déchus
Du ciel l'on tombe déçus
La vérité je l'ai su
Cela m'a causé une blessure
L'humanité est né sur
La sur-face de l'inferno
Et la masse de mon cerveau, Observe vos
Comportement, Chacun dans son compartiment
Tous existe zarbiment
Inconscient évidemment
Attention aux ligaments
Oublie ton médicament
Car tu te transforme en zombie,
tandis, que j'admire Gandhi, pas des bandits, ils t'ont dis
Que la vérité était ceci et la réalité ainsi
Mais si tu saisi ce que je dis
Tout est manipulé, la masse est obnubilé, par une poignée d'enculé, si tu le peux mon gars tue les, la société de Thulé
Les prophètes ils ont brûlaient, l'histoire ils manipulaient, ton esprit ils annulaient, ton âme ils anihilaient

PubliusOvidius
2023-03-06 21:34:21

Le 06 mars 2023 à 21:30:36 :
Me voici pianotant au gré de mes envies
Pour satisfaire les vôtres : voilà pourquoi j'écris.
L'inspiration des autres je vole sans vergogne
Les doigts virevoltant j'attaque ma besogne.

Je ne suis à l'aise qu'avec l'alexandrin,
Et les êtres de glaise s'armeront de brocards
Car ils demeurent soumis à leur mépris de l'art,
Mais soit ! Pour vous, voici le terme, mieux, la fin.

L'arrogance maligne que j'apprécie.

Marmotte22
2023-03-06 21:36:00

Le 06 mars 2023 à 21:07:18 :
Sonnet manqué:
Toi qui nais de ces mots et qui déjà s'échappe,
Vis donc sans étapes, sans jamais t'arrêter,
Laisse-toi murmurer, déclamer ou chanter.
Va petit poème, que pas un n'en réchappe.
Prends grâces, louanges, compliments, et éloges,
Fait les tiens et pars t'en, grandit ta vanité,
Celle de tes vertus et fait t'en une toge.
Va petit poème, roi de l'humanité.
Pincements et blâmes me couleront dessus,
Les remarques acerbes des mauvais déçus
Qui peuple les salons ne seront que mon lot.
Les basses railleries frapperont le poète
Mais tu en est exempt, gracieux enfant prophète.
Va petit poème, sèche donc ces sanglots.

Les incendiaires:
De très jeunes enfants courraient dans les ruelles
Flambeaux pointés au ciel, illuminant la nuit.
Leurs rires s'envolaient emportant leurs ennuis,
Leurs joies contrastaient avec leurs actions cruelles.
L’orange de la flamme chauffait les prunelles
Puis embrasait les cœurs de ces êtres séduits,
Bruleur de douces vies aux sentiments réduits,
Briseurs aux pulsions bien irrationnelles.
La pâleur de leur peau changée par le brasier
Et leurs genoux tombés au sol sur les graviers
Imprimaient un début de vraie résipiscence.
La cité ardée les effrayait maintenant,
Le repentir jouait son accort tintement
Mais la braise montrait déjà sa résurgence.

La chute:
Le tonnerre éclatait sans orage.
De l'éther nulle pluie ne tombait,
L'obscurité était sans nuage,
C'était la révolte qui grondait.
En près d'un tiers des anges du ciel
Vint le poison de l'iniquité.
Las de la gratitude éternelle,
Ils enviaient la divinité.
Autrefois guidés par la lumière,
Ces félons suivirent son porteur
Dont le visage s'était couvert
D’une épaisse étoffe de noirceur.
Ils se firent mener par l'orgueil,
Ils désavouèrent le divin,
Accoururent à leur propre écueil
Et affrontèrent les chérubins,
Pour que le Seigneur soit renversé.
Ainsi fût la révolte des cieux,
De ceux auquel ont dût rappeler
Par l'abandon, qui est comme Dieu ?
Vaincu par la volonté céleste,
Le chef des révoltés perdit pied,
Ce vil pécheur vaincu immodeste,
Il voyait s'éloigner l'empyrée.
Poussé par un air qu'il ne pouvait
Dominer, il dévalait le vide.
L’avilie fendait l'éther, défait,
Perdait le ciel tel l'astéroïde.
Les renégats devenus pluie d'astres
S’éteignant, étouffés de rancœur.
Pourtant nul contrit dans ce désastre
Seulement, une complainte en chœur
Toujours mené par l'instigateur.
La haine burinait la figure
Du plus mauvais de tous ces pécheurs
Consumé par sa colère pure.
Il heurta enfin avec effroi
L’argile pour la première fois
.
L'archange nouvellement déchu
Se redressa encore confus
Ressentit en lui un nouveau poids
Et chuta une seconde fois.
Ses ailes autrefois éclatantes
Voyaient leurs lumières vacillantes.
La froide glaise altérant son teint,
L’ombre enveloppait le séraphin.
Le plus beau des chérubins était,
Et il le resterait à jamais,
Le premier à souffrir la douleur,
Le premier traitre à son bienfaiteur.
Le divin pour toujours condamna
Pour l'injustice née en eux à
L’absence d'amour et à l'enfer,
L'orgueilleux et ses légionnaires.
Il se mit à maudire l'éther
Se clama enfin libre en ses terres
Jeta vers le ciel un cri amer,
Jura la perte à venir du Père,
Diamant rivé à la paupière,
Initiant le règne sous terre
De l'ancien porteur de lumière

J’ai bcp aimé Les incendiaires

OnryoEMF
2023-03-06 21:36:26

Je fav le topic (mon premier). Bonne nuit le Cercle des Kheys Disparus ! Je reviendrai.

ZouzouLeFous
2023-03-06 21:40:28

Le 06 mars 2023 à 21:22:08 :

J'aime beaucoup (sans doute sans surprise) le sonnet manqué ! tu écris vraiment bien, tu as déjà publié ?

Petite influence ovidienne pour celui-ci, ça fait honneur à mon pseudo. Non je n'ai jamais rien essayé de publier, j'en fais de temps en temps et ça traine dans mon cahier et mon ordi. J'en ai un autre toi que le poème érotique n'effraie pas, je n'ai pas encore le titre pour celui-là.

La lumière caresse cette peau de lys
À l'allure busquée, moitié réfugiée.
N'est-ce pas cette courbe qui est plagiée
Dans tous ces monuments mimes de tes délices ?
Le cuir de soie blanc est un abri pour mes vices
Attisés à la vue des privilégiés.
Douce chaire subit cet acte langagier,
Permets-toi d'enlacer mes lèvres émettrices.
Mes sens glissent sur eux, délaissant la raison,
La vue abandonnée a une exhalaison,
Odeur envoutante, suave et chaleureuse.
Je suis cette fièvre qui guidé par les sons
Me permettra de trouver ma dilection
En ces terres aimés, nacrés et généreuses.

"le cuir de soie blanc" c'est vraiment bien trouvé !
C'est marrant y a vraiment des êtres insoupçonnés qui déambulent (invisibles) sur ce forum.

PubliusOvidius
2023-03-06 21:43:21

Le 06 mars 2023 à 21:36:00 :

Le 06 mars 2023 à 21:07:18 :
Sonnet manqué:
Toi qui nais de ces mots et qui déjà s'échappe,
Vis donc sans étapes, sans jamais t'arrêter,
Laisse-toi murmurer, déclamer ou chanter.
Va petit poème, que pas un n'en réchappe.
Prends grâces, louanges, compliments, et éloges,
Fait les tiens et pars t'en, grandit ta vanité,
Celle de tes vertus et fait t'en une toge.
Va petit poème, roi de l'humanité.
Pincements et blâmes me couleront dessus,
Les remarques acerbes des mauvais déçus
Qui peuple les salons ne seront que mon lot.
Les basses railleries frapperont le poète
Mais tu en est exempt, gracieux enfant prophète.
Va petit poème, sèche donc ces sanglots.

Les incendiaires:
De très jeunes enfants courraient dans les ruelles
Flambeaux pointés au ciel, illuminant la nuit.
Leurs rires s'envolaient emportant leurs ennuis,
Leurs joies contrastaient avec leurs actions cruelles.
L’orange de la flamme chauffait les prunelles
Puis embrasait les cœurs de ces êtres séduits,
Bruleur de douces vies aux sentiments réduits,
Briseurs aux pulsions bien irrationnelles.
La pâleur de leur peau changée par le brasier
Et leurs genoux tombés au sol sur les graviers
Imprimaient un début de vraie résipiscence.
La cité ardée les effrayait maintenant,
Le repentir jouait son accort tintement
Mais la braise montrait déjà sa résurgence.

La chute:
Le tonnerre éclatait sans orage.
De l'éther nulle pluie ne tombait,
L'obscurité était sans nuage,
C'était la révolte qui grondait.
En près d'un tiers des anges du ciel
Vint le poison de l'iniquité.
Las de la gratitude éternelle,
Ils enviaient la divinité.
Autrefois guidés par la lumière,
Ces félons suivirent son porteur
Dont le visage s'était couvert
D’une épaisse étoffe de noirceur.
Ils se firent mener par l'orgueil,
Ils désavouèrent le divin,
Accoururent à leur propre écueil
Et affrontèrent les chérubins,
Pour que le Seigneur soit renversé.
Ainsi fût la révolte des cieux,
De ceux auquel ont dût rappeler
Par l'abandon, qui est comme Dieu ?
Vaincu par la volonté céleste,
Le chef des révoltés perdit pied,
Ce vil pécheur vaincu immodeste,
Il voyait s'éloigner l'empyrée.
Poussé par un air qu'il ne pouvait
Dominer, il dévalait le vide.
L’avilie fendait l'éther, défait,
Perdait le ciel tel l'astéroïde.
Les renégats devenus pluie d'astres
S’éteignant, étouffés de rancœur.
Pourtant nul contrit dans ce désastre
Seulement, une complainte en chœur
Toujours mené par l'instigateur.
La haine burinait la figure
Du plus mauvais de tous ces pécheurs
Consumé par sa colère pure.
Il heurta enfin avec effroi
L’argile pour la première fois
.
L'archange nouvellement déchu
Se redressa encore confus
Ressentit en lui un nouveau poids
Et chuta une seconde fois.
Ses ailes autrefois éclatantes
Voyaient leurs lumières vacillantes.
La froide glaise altérant son teint,
L’ombre enveloppait le séraphin.
Le plus beau des chérubins était,
Et il le resterait à jamais,
Le premier à souffrir la douleur,
Le premier traitre à son bienfaiteur.
Le divin pour toujours condamna
Pour l'injustice née en eux à
L’absence d'amour et à l'enfer,
L'orgueilleux et ses légionnaires.
Il se mit à maudire l'éther
Se clama enfin libre en ses terres
Jeta vers le ciel un cri amer,
Jura la perte à venir du Père,
Diamant rivé à la paupière,
Initiant le règne sous terre
De l'ancien porteur de lumière

J’ai bcp aimé Les incendiaires

Merci. J'avais la tromperie dans un couple à l'esprit quand je l'ai écrit. Je m'en voulais de quelque chose, les vers sont très vite venushttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494152516-jesus-pense-au-suicide.png

Merci pour tous vos retours, ça fait vraiment plaisir de voir que ça plaît.

SardineBretonne
2023-03-06 21:44:40

Le 06 mars 2023 à 21:34:21 PubliusOvidius a écrit :

Le 06 mars 2023 à 21:30:36 :
Me voici pianotant au gré de mes envies
Pour satisfaire les vôtres : voilà pourquoi j'écris.
L'inspiration des autres je vole sans vergogne
Les doigts virevoltant j'attaque ma besogne.

Je ne suis à l'aise qu'avec l'alexandrin,
Et les êtres de glaise s'armeront de brocards
Car ils demeurent soumis à leur mépris de l'art,
Mais soit ! Pour vous, voici le terme, mieux, la fin.

L'arrogance maligne que j'apprécie.

Le forom a déteint, lentement, sur mes yeux :
Sur l'océan des mots, me voici humble mousse
N'ayant d'autre destin que d'honorer au mieux
Cette arrogance maligne que nous apprécions tous.https://image.noelshack.com/fichiers/2018/52/3/1545863207-risitas-main-rire-sticker.png

PubliusOvidius
2023-03-06 21:48:17

Le 06 mars 2023 à 21:44:40 :

Le 06 mars 2023 à 21:34:21 PubliusOvidius a écrit :

Le 06 mars 2023 à 21:30:36 :
Me voici pianotant au gré de mes envies
Pour satisfaire les vôtres : voilà pourquoi j'écris.
L'inspiration des autres je vole sans vergogne
Les doigts virevoltant j'attaque ma besogne.

Je ne suis à l'aise qu'avec l'alexandrin,
Et les êtres de glaise s'armeront de brocards
Car ils demeurent soumis à leur mépris de l'art,
Mais soit ! Pour vous, voici le terme, mieux, la fin.

L'arrogance maligne que j'apprécie.

Le forom a déteint, lentement, sur mes yeux :
Sur l'océan des mots, me voici humble mousse
N'ayant d'autre destin que d'honorer au mieux
Cette arrogance maligne que nous apprécions tous.https://image.noelshack.com/fichiers/2018/52/3/1545863207-risitas-main-rire-sticker.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

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