Vous préférez la vérité ou le bonheur ?

suckssstobeyou
2022-08-20 01:49:44

Le 20 août 2022 à 01:48:15 :
A chaque fois que je clique sur un topic de suckstobeyou, je me rappelle que je suis un low QI incapable de développer une idée, argumenter.
Ça me fait bader, bonne nuit :snif:

lmao, bonne nuithttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/3/1598463773-yeahright.png

Ranni_VS_All
2022-08-20 01:51:11

Le 20 août 2022 à 01:22:14 :

Le 20 août 2022 à 01:10:04 :

Le 20 août 2022 à 01:01:31 :

Le 20 août 2022 à 00:51:19 :

Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.

J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.

La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.

Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes

Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.

Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.

Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité

Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?

Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la

C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.

Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.

Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.

Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas

Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité

Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?

Pour moi la vérité, la réalité, c'est justement l'ensemble de tout ce qu'on peut potentiellement ressentir, donc même si elle est pas absolue, il est possible que notre vision des choses soit contredite par un des ressentis qu'on aura dans le futur.
C'est pour ça que dans les conditions que tu présentes, je préfère la vérité parce qu'autrement la réalité finira tôt ou tard par nous rattraper. Mais par contre, dans la configuration où disons tu ingères une pilule qui va t'enfermer dans une illusion heureuse dont tu ne peux pas sortir et d'où tu ne saura jamais qu'il y a quoique ce soit d'autre "en dehors", ben j'ingèrerai cette pilule parce que la réalité sera ce nouveau monde sans que quiconque puisse me prouver le contraire

Le monde derrière la pilule ne sera pas la réalité dans son ensemble, c'est une question de point de vue derrière le terme de vérité. Si tu prend ce qui est vrai peu importe ce que tu ressens ou non, et ce dont tu es témoin, cela ne constituera qu'une part de vérité, et dans un sens choisir cela, c'est choisir le fantasme pour en faire une réalité. Et je pense que au final, mais c'est que mon point de vue, ça ne nous rendrait pas heureux. Il est impossible à mon sens de faire la part des choses entre quelque chose que l'on aime si l'on ne sait pas ce que ne pas aimer signifiehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

Par exemple, je vais prendre un exemple très extrême, mais tangible, un enfant soldat, éduqué depuis son plus jeune âge dans la brutalité et ce que l'on considère une vie "malheureuse", et il ne saura même pas ce qu'il rate, il ne saura pas ce que signifie autre chose que tout ce qu'il aura connu, si tu lui demande si il souhaiterais, au final même si il souhaiterais simplement arrêter il ne voudrait rien faire d'autre. C est une sorte de pilule inversée, de la même manière qu'il ignore qu'il est malheureux, toi dans ton monde parfait tu ignores que tu es heureux.

Au final c'est ça la vraie réponse à cette question, l'un sans l'autre est inévitablehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

Edit : voilà là je repond après avoir vraiment lu ton post ahiiiiiiiihttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

Ivanusec
2022-08-20 01:54:02

En plus tu ne peux pas opposer connaissance et ressenti, c'est idiot car une connaissance du monde ex nihilo n'existe pas, pour connaitre il faut ressentir donc l'empathie est de facto nécessaire

suckssstobeyou
2022-08-20 01:55:34

Le 20 août 2022 à 01:47:11 :

Le 20 août 2022 à 01:15:58 :

Le 20 août 2022 à 01:06:00 :

Le 20 août 2022 à 00:23:13 :
Bon, avant toute chose le sujet du topic ce n'est pas d'être un "imbécile heureux", loin de la.
La question serait plutôt, "préférez vous une conscience rationnelle élevée ou une conscience émotionnelle élevée ?"

Est ce que vous préféreriez être capable de ressentir facilement les émotions d'autrui, d'art, d'en être affecté en profondeur et vivre dans un monde de beauté relative dans lequel les idées et les gens vous rendent curieux, ou bien vivre dans un rationnel extrêmement terre à terre dans lequel rien n'a réellement d'importance mais où tout ce qui est, est vrai. Un monde de vérité froide et nue.

Préféreriez vous ressentir, ou bien savoir ?

Pour ceux qui préfèrent une métaphore : Un monde précis en noir et blanc, ou un monde flou remplit de couleurs ?

Dans la configuration que tu présentes, la vérité :(
De deux choses l'une, soit quand on est dans la recherche de la vérité tu nous présente la chose comme si on était un robot/un type sans aucune émotion et dans ce cas ces dernières n'ont aucune importance, on ne ressentira aucune "perte" à ne pas les ressentir, et je pense donc qu'il est préférable de mieux comprendre le monde, ça me semble quelque chose de plus utile.

Effectivement, je place l'individu dans une indifférence (les deux posts précédents https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1166524619 élaborent un peu ) plutôt que dans le malheur ou la souffrance. Celui qui a accès à la vérité devient indifférent à tout, c'est l'intuition de base

Ou alors on est un être capable de ressentir des émotions, de savoir ce que c'est, et on nous donne le choix de vivre à fond les choses sans trop savoir pourquoi ça nous fait autant d'effet, ou de perdre toutes ces sensations au profit de la compréhension du monde. Et je trouve personnellement beaucoup plus beau, beaucoup plus satisfaisant de savoir pourquoi on ressent ce que l'on ressent ou que l'on fait ce que l'on fait plutôt que de le faire sans se poser de questions. Et donc tant que cette satisfaction spécifique est conservée, je choisis encore une fois la vérité sans hésiter. Après si même ça on l'a pas, et qu'on juste capable d'expliquer froidement les choses, c'est sûr que ça doit être difficile de renoncer à toute sensation interne, mais je pense quand même que juste avoir la capacité d'apporter la connaissance au monde vaut ce sacrifice :(

Cela étant dit, oui, ta réponse ne me surprend guère
Cependant je trouve intéressant qu'il y ai une certaine notion de valeur dans ce choix, car tu parles de sacrifice, c'est donc que quelque chose a de l'importance pour l'individu qui se sacrifie, et lorsque ce sera fait, il perdrait donc cette sensation d'importance ? Est ce que son apathie ne le rendrait pas moins capable au final d'aider le monde que s'il s'était resté privé de la vérité absolue tout en essayant de satisfaire ses idéaux ?

Allons plus loin, passons de vérité à omniscience, est ce qu'il y aurait encore quelque chose à apporter au monde lorsque tu sais exactement comment tout se déroulera dans le passé, le présent, le futur, et que tu n'as plus de volonté émotionnel comme "minimiser la souffrance" car c'est objectivement... Vain ?

Je m'étais mis dans la peau de quelqu'un qui a déjà ressenti des émotions, sait ce que c'est, mais va tout perdre au profit de la connaissance. Dans ce cas je trouve justement qu'il y a une vraie perte, que oui on demande à l'individu d'abandonner quelque chose d'important et que c'est donc un sacrifice pour le profit de la connaissance. Ton analogie avec la couleur était bonne, si on me proposait de devenir daltonien pour tout comprendre sur les couleurs, je trouve que ça demanderait de faire un sacrifice (bien moins important que la perte d'émotions quand même). Après je pense pas qu'il serait moins capable d'aider le monde en étant apathique, puisque la seule aide qu'on lui demande c'est d'apporter la connaissance, et cette tache ne me semble pas moins efficace sans émotions. Maintenant c'est très difficile d'imaginer quelqu'un sans absolument aucune émotion, et comment il va agir et réagir...

La métaphore décrit bien oui, pour un public plus scientifique j'aurais même pu proposer de devenir aveugle mais de connaitre toutes les longueurs d'onde précises à chaque instant ou quelque chose comme ça. Contemplation, ou connaissance. Il y a toujours un sacrifice, le compositeur talentueux ne peut apprécier la musique de la même façon que le profane, lui qui a passé sa vie à construire et déconstruire l'art musical. Instinctivement il décompose et analyse, il devient plus difficile à plaire mais en revanche il sait composer... Pour les autres

Je ne sais pas non plus. Je pense à Gauss un peu, réputé pour avoir découvert et démontré des tonnes de théorèmes qu'il n'a jamais publié ni rien, qu'on retrouve dans ses carnets ou ses fonds de tiroirs. Est ce qu'il était apathique tant la connaissance lui était accessible ? Est ce que ça lui semblait juste insignifiant vu son niveau ?

Welp, je ne sais pas.

Par contre ton cas de l'omniscience c'est une autre affaire parce qu'en principe, tu ne peux pas changer le déroulement des choses, et ça nous ferait juste prendre conscience de notre position de marionnettes de l'univers plutôt que d'acteurs comme on aime à le penser, ce qui ouais rendrait à peu près tout vain :(
Il y aurait donc une "limite" sur ce que l'humanité doit comprendre avant que toute compréhension supplémentaire des choses soit délétère ?

Je le pense en tout cas
A minima, ne pas connaitre notre avenir peut être. Paradoxal. C'est décidément bien mal fout la conscience :rire:

Et sur ce je vais dormir pour de bon ;o

suckssstobeyou
2022-08-20 01:57:03

Le 20 août 2022 à 01:54:02 :
En plus tu ne peux pas opposer connaissance et ressenti, c'est idiot car une connaissance du monde ex nihilo n'existe pas, pour connaitre il faut ressentir donc l'empathie est de facto nécessaire

J'aurais aimé te répondre mais tbh je dois vraiment aller dormir, n'nuithttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/3/1598448022-stick1.png

Ivanusec
2022-08-20 01:57:46

Par exemple, tu opposes un monde "précis" en noir et blanc à un monde flou et coloré. Mais ta vision est anthropocentrique : le monde "précis" n'est pas plus vrai que le flou. Certains insectes perçoivent le monde d'une manière différente (flou, couleur différentes) mais le perçoivent plus précisément que nous sur d'autres aspects. Bref la précision dépend du référentiel, pour peu que le concept ait un sens parce qu'être précis ça veut rien dire dans l'absolu, c'est toujours précis par rapport à quelque chose

Ivanusec
2022-08-20 01:58:09

Le 20 août 2022 à 01:57:03 :

Le 20 août 2022 à 01:54:02 :
En plus tu ne peux pas opposer connaissance et ressenti, c'est idiot car une connaissance du monde ex nihilo n'existe pas, pour connaitre il faut ressentir donc l'empathie est de facto nécessaire

J'aurais aimé te répondre mais tbh je dois vraiment aller dormir, n'nuithttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/3/1598448022-stick1.png

dommage

Ranni_VS_All
2022-08-20 02:08:14

Le 20 août 2022 à 01:48:02 :

Le 20 août 2022 à 01:32:27 :

Le 20 août 2022 à 01:10:04 :

Le 20 août 2022 à 01:01:31 :

Le 20 août 2022 à 00:51:19 :

Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.

J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.

La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.

Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes

Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.

Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.

Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité

Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?

Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la

C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.

Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.

Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.

Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas

Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité

Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?

Ok j'ai compris ton raisonnement ahiihttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

Dans ce cas, on peut associer rationalité et émotion. Je m'explique, plutôt que de partir du terme de vérité absolu, plutôt que de traiter la vérité universelle, traitons la vérité "humaine" dans le sens ou cela englobe notre capacité à raisonner, et ressentir, suite à la perception par nos sens du monde qui nous entoure. Dans un monde purement rationnel (donc par nature possède une vérité universelle et immuable à chaque instant présent et futur), nous même privés d'émotion il est impossible de penser ou de réfléchir à quoi que ce soit, on est d'accord. Mais dans un monde rationnel, si l'on se laisse porter par nos émotions et nos pensées, cela aboutira (j'imagine) par la force des chose, à une conciliation de plus en plus poussée entre la vérité universelle, et la vérité "humaine" donc que l'on peut percevoir.
Autrement dit, notre bonheur peut, au final être lié à cette recherche (sans fin?)

Etant donné qu'il nous est impossible de nous extirper de notre nature et de notre cloison humaine il nous sera quoi qu'il arrive impossible d'atteindre ou de meme constater la vérité avec la rationalité la plus pure, notre nature évolutive et adaptative ne pourra que s'en rapprocher, poussé par l'énergie de nos émotions.

Maintenant dans l'aspect d'une société humaine et plus précisément des relations, comme je le disais, la vérité n'a pas à être unique. Un mensonge n'est pas "irréel" et dans un sens, il est une part de vérité. Il constitue une réalité qui lui est propre.
Donc comme je disais, accepter le mensonge comme une part de vérité, en quelque sorte accepter que cela arrive et en comprendre les raisons, peuvent amener à une amélioration si cet effort est collectif, donc dans un monde parfait, tout le monde se ment, pour de bonne raison, mais, effectivement, cela est impossible car de manière égoïste et naturelle notre émotion nous empêche de nous contenter d'un mensonge, malgré que ce soit pour notre bien. Et c'est la raison pour laquelle je répondrais que je préférerais connaître la vérité plutôt qu'on me mente, si je devais répondre à cette question de manière subjective. Mais objectivement ce n'est pas le choix le plus rationnel à faire pour notre quête de bonheur.

Desole si je me répète un peu ça sort comme ça sort

Un monde purement rationnel je le vois comme un monde sans humain d'ailleurs (sans libre arbitre, oui ça présuppose l'existence du libre arbitre, vous excitez pas les jean-déterminisme, je connais )
Bon ça c'était un peu HS

Est ce que se laisser porter abouti a une conciliation... Je peux le voir et en même temps je n'en suis pas convaincue. Disons que je peux imaginer qu'un désir émotionnel (gloire, le grandiose, le sentiment de participer à un truc éternel qui nous dépasse, etc ) peut mener à chercher une vérité universelle, oui. Mais de la à concilier les deux ... C'est ce point qui bloque un peu pour moi. On change nos connaissances mais on ne change guère notre perception, nos ressentis, je crois...

Bon c'est intéressant la c'est le stade où je vais devoir y repenser plus tranquillement et plus reposée :hap:

Je pense que peut être qu'au delà de la finalité en elle-même (inatteignable du coup) plutôt que d'atteindre l'objectif de concilier ce que l'on sait avec ce qui est, ce qui constituerait une bonne association entre le rationnel et l'emotionnel serait justement ce chemin parcouru jusque là. Cela entre autre pourrait constituer une grande part dans la recherche de bonheur, et en allant dans l'extrême en prenant ce point de vue ca revient à dire que chaque moment présent ressenti et vécu par chacun possède la configuration "optimale", le meilleur "équilibre" entre ce qui est immuable et ce qui est lié à notre conscience et nos émotions.

2eme paragraphe : Rien à ajouter, je suis d'accord

3eme : Humainement, oui, tout est très muable. En fait c'est aussi une raison qui me fait distinguer la vérité et le bonheur : je pense qu'on ne peut trouver le bonheur sans l'humain et je pense qu'on ne peut jamais avoir la vérité avec l'humain.
Je comprends le choix, curieusement je ne suis pas tout à fait d'accord avec la conclusion cependant. Je pense désormais que c'est un choix plutôt rationnel car le doute ne permet surement pas le bonheur en ce qui concerne les vérité humaines (pas les vérités "naturelles" )

Et c'est très interressant d'ailleurs, parce que je suis paradoxalement également d'accord avec cela, mais c'est toute la supercherie de notre misérable capacité de compréhension et d'expression, et notre divergence d'opinion est je pense deux manière d'aborder un concept que l'on avons créé pour nous rapprocher de quelque chose qui nous échappe, mais que l'on partage visiblement.

Et de ce point de vue de vérité humaine, oui, je rejoins l'idée que suivre nos émotions approche du bonheur, de la compréhension de soi, des autres, de la connexion avec autrui... Tout ce qui nous rend heureux. C'était un peu l'idée de base du topic en réalité, c'est juste qu'on avait pas la même vision de "vérité" toi et moi.

Mais en gros de mon point de vue si tu te comprends émotionnellement et que tu comprends/connectes avec les autres tu tends justement vers ce bonheur ( qui vient avec les vérités humaines mais pas les vérités "naturelles", "absolue" )

Bordel je radotenthttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/3/1598448022-stick1.png

Je vais aller dormir après ce post, bonne nuit, merci aux participantshttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/3/1598448022-stick1.png

Oui c'est indissociable :ok:

Bonne nuit ! :hap:

SpiritCart3
2022-08-20 02:17:20

Le 20 août 2022 à 01:55:34 :

Le 20 août 2022 à 01:47:11 :

Le 20 août 2022 à 01:15:58 :

Le 20 août 2022 à 01:06:00 :

Le 20 août 2022 à 00:23:13 :
Bon, avant toute chose le sujet du topic ce n'est pas d'être un "imbécile heureux", loin de la.
La question serait plutôt, "préférez vous une conscience rationnelle élevée ou une conscience émotionnelle élevée ?"

Est ce que vous préféreriez être capable de ressentir facilement les émotions d'autrui, d'art, d'en être affecté en profondeur et vivre dans un monde de beauté relative dans lequel les idées et les gens vous rendent curieux, ou bien vivre dans un rationnel extrêmement terre à terre dans lequel rien n'a réellement d'importance mais où tout ce qui est, est vrai. Un monde de vérité froide et nue.

Préféreriez vous ressentir, ou bien savoir ?

Pour ceux qui préfèrent une métaphore : Un monde précis en noir et blanc, ou un monde flou remplit de couleurs ?

Dans la configuration que tu présentes, la vérité :(
De deux choses l'une, soit quand on est dans la recherche de la vérité tu nous présente la chose comme si on était un robot/un type sans aucune émotion et dans ce cas ces dernières n'ont aucune importance, on ne ressentira aucune "perte" à ne pas les ressentir, et je pense donc qu'il est préférable de mieux comprendre le monde, ça me semble quelque chose de plus utile.

Effectivement, je place l'individu dans une indifférence (les deux posts précédents https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1166524619 élaborent un peu ) plutôt que dans le malheur ou la souffrance. Celui qui a accès à la vérité devient indifférent à tout, c'est l'intuition de base

Ou alors on est un être capable de ressentir des émotions, de savoir ce que c'est, et on nous donne le choix de vivre à fond les choses sans trop savoir pourquoi ça nous fait autant d'effet, ou de perdre toutes ces sensations au profit de la compréhension du monde. Et je trouve personnellement beaucoup plus beau, beaucoup plus satisfaisant de savoir pourquoi on ressent ce que l'on ressent ou que l'on fait ce que l'on fait plutôt que de le faire sans se poser de questions. Et donc tant que cette satisfaction spécifique est conservée, je choisis encore une fois la vérité sans hésiter. Après si même ça on l'a pas, et qu'on juste capable d'expliquer froidement les choses, c'est sûr que ça doit être difficile de renoncer à toute sensation interne, mais je pense quand même que juste avoir la capacité d'apporter la connaissance au monde vaut ce sacrifice :(

Cela étant dit, oui, ta réponse ne me surprend guère
Cependant je trouve intéressant qu'il y ai une certaine notion de valeur dans ce choix, car tu parles de sacrifice, c'est donc que quelque chose a de l'importance pour l'individu qui se sacrifie, et lorsque ce sera fait, il perdrait donc cette sensation d'importance ? Est ce que son apathie ne le rendrait pas moins capable au final d'aider le monde que s'il s'était resté privé de la vérité absolue tout en essayant de satisfaire ses idéaux ?

Allons plus loin, passons de vérité à omniscience, est ce qu'il y aurait encore quelque chose à apporter au monde lorsque tu sais exactement comment tout se déroulera dans le passé, le présent, le futur, et que tu n'as plus de volonté émotionnel comme "minimiser la souffrance" car c'est objectivement... Vain ?

Je m'étais mis dans la peau de quelqu'un qui a déjà ressenti des émotions, sait ce que c'est, mais va tout perdre au profit de la connaissance. Dans ce cas je trouve justement qu'il y a une vraie perte, que oui on demande à l'individu d'abandonner quelque chose d'important et que c'est donc un sacrifice pour le profit de la connaissance. Ton analogie avec la couleur était bonne, si on me proposait de devenir daltonien pour tout comprendre sur les couleurs, je trouve que ça demanderait de faire un sacrifice (bien moins important que la perte d'émotions quand même). Après je pense pas qu'il serait moins capable d'aider le monde en étant apathique, puisque la seule aide qu'on lui demande c'est d'apporter la connaissance, et cette tache ne me semble pas moins efficace sans émotions. Maintenant c'est très difficile d'imaginer quelqu'un sans absolument aucune émotion, et comment il va agir et réagir...

La métaphore décrit bien oui, pour un public plus scientifique j'aurais même pu proposer de devenir aveugle mais de connaitre toutes les longueurs d'onde précises à chaque instant ou quelque chose comme ça. Contemplation, ou connaissance. Il y a toujours un sacrifice, le compositeur talentueux ne peut apprécier la musique de la même façon que le profane, lui qui a passé sa vie à construire et déconstruire l'art musical. Instinctivement il décompose et analyse, il devient plus difficile à plaire mais en revanche il sait composer... Pour les autres

Je ne sais pas non plus. Je pense à Gauss un peu, réputé pour avoir découvert et démontré des tonnes de théorèmes qu'il n'a jamais publié ni rien, qu'on retrouve dans ses carnets ou ses fonds de tiroirs. Est ce qu'il était apathique tant la connaissance lui était accessible ? Est ce que ça lui semblait juste insignifiant vu son niveau ?

Welp, je ne sais pas.

Par contre ton cas de l'omniscience c'est une autre affaire parce qu'en principe, tu ne peux pas changer le déroulement des choses, et ça nous ferait juste prendre conscience de notre position de marionnettes de l'univers plutôt que d'acteurs comme on aime à le penser, ce qui ouais rendrait à peu près tout vain :(
Il y aurait donc une "limite" sur ce que l'humanité doit comprendre avant que toute compréhension supplémentaire des choses soit délétère ?

Je le pense en tout cas
A minima, ne pas connaitre notre avenir peut être. Paradoxal. C'est décidément bien mal fout la conscience :rire:

Et sur ce je vais dormir pour de bon ;o

Et si la Vérité était l'ensemble des connaissances qui permet la Contemplation ? Contemplation autant individuelle que collectivehttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/6/1620476023-a20da369-6833-4077-8a62-187599f42bf9.png

_2_sur_10_
2022-08-20 02:17:53

Le 20 août 2022 à 01:51:11 :

Le 20 août 2022 à 01:22:14 :

Le 20 août 2022 à 01:10:04 :

Le 20 août 2022 à 01:01:31 :

Le 20 août 2022 à 00:51:19 :

Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.

J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.

La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.

Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes

Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.

Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.

Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité

Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?

Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la

C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.

Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.

Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.

Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas

Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité

Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?

Pour moi la vérité, la réalité, c'est justement l'ensemble de tout ce qu'on peut potentiellement ressentir, donc même si elle est pas absolue, il est possible que notre vision des choses soit contredite par un des ressentis qu'on aura dans le futur.
C'est pour ça que dans les conditions que tu présentes, je préfère la vérité parce qu'autrement la réalité finira tôt ou tard par nous rattraper. Mais par contre, dans la configuration où disons tu ingères une pilule qui va t'enfermer dans une illusion heureuse dont tu ne peux pas sortir et d'où tu ne saura jamais qu'il y a quoique ce soit d'autre "en dehors", ben j'ingèrerai cette pilule parce que la réalité sera ce nouveau monde sans que quiconque puisse me prouver le contraire

Le monde derrière la pilule ne sera pas la réalité dans son ensemble, c'est une question de point de vue derrière le terme de vérité. Si tu prend ce qui est vrai peu importe ce que tu ressens ou non, et ce dont tu es témoin, cela ne constituera qu'une part de vérité, et dans un sens choisir cela, c'est choisir le fantasme pour en faire une réalité. Et je pense que au final, mais c'est que mon point de vue, ça ne nous rendrait pas heureux. Il est impossible à mon sens de faire la part des choses entre quelque chose que l'on aime si l'on ne sait pas ce que ne pas aimer signifiehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

Par exemple, je vais prendre un exemple très extrême, mais tangible, un enfant soldat, éduqué depuis son plus jeune âge dans la brutalité et ce que l'on considère une vie "malheureuse", et il ne saura même pas ce qu'il rate, il ne saura pas ce que signifie autre chose que tout ce qu'il aura connu, si tu lui demande si il souhaiterais, au final même si il souhaiterais simplement arrêter il ne voudrait rien faire d'autre. C est une sorte de pilule inversée, de la même manière qu'il ignore qu'il est malheureux, toi dans ton monde parfait tu ignores que tu es heureux.

Au final c'est ça la vraie réponse à cette question, l'un sans l'autre est inévitablehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

Edit : voilà là je repond après avoir vraiment lu ton post ahiiiiiiiihttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png

En fait la question c'est "qu'est ce que la réalité dans son ensemble ?" et comment tu sais si c'est bien la réalité ou pas ? Je vais être plus spécifique : on suppose que notre univers peut-être décrit à l'aide de 4 forces fondamentales, et un certain nombre de particules qui seront sensible à une partie ou toutes ces 4 forces. Ca suffit pour décrire notre monde. Maintenant qu'est ce qui nous empeche de supposer l'existence de tout un tas de nouvelles forces et de nouvelles particules de sorte que nos particules sont complètement insensibles aux nouvelles forces (ces forces n'existent littéralement pas à leur yeux) et que les nouvelles particules sont complètement insensibles à nos forces ? Mais si ces forces et particules ont leur mécanismes internes, rien n'empeche d'imaginer qu'elles sont capables de créer des objets cohérents et même qu'il y ait toute un univers qui se déroule exactement au même endroit que le notre, et possiblement une néo-terre et une néo-humanité superposée à la notre. Mais le truc, c'est que si cette réalité existe bien, nous avec nos yeux normaux et notre cerveau normal, on aura absolument aucun moyen de le savoir et si ça n'existe pas on a aucun moyen non plus de le savoir. La seule chose qui nous permettrait de "trancher" ce serait la présence d'une entité qui possède la connaissance absolue et qui viendrait nous dire "c'est comme ça", mais je suis pas sûr que cette entité existe et donc je reste sur ma position que le monde avec des forces supplémentaires et le monde sans forces supplémentaires sont strictement équivalents, parce que toutes les perceptions que l'on recevra de ces mondes seront les mêmes
Et du coup c'est pareil avec la pilule, à partir du moment où il n'y aura jamais aucune perception qui te donnera la moindre indication que le monde que tu perçois n'est pas la réalité dans son ensemble, il n'y a aucun mal à supposer que c'est effectivement la réalité sans plus, et il faudrait qu'un être qui connaisse la vérité absolue débarque dans ton monde pour casser tes belles illusions

C'est là la différence avec l'enfant-soldat où là c'est sûr que la réalité viendra le rappeler à l'ordre, que ce soit avec des gens qui ont des expériences différentes ou juste son cerveau qui portera les sequelles de ce qui est un traitement anormal :(

Infos
Gestion du forum

contact@geevey.com

API disponible. Utilisez le paramètre "api" en GET, peu importe le contenu, sur une page du site.

Notes

    Partenaire: JVFlux
    Ce site n'est pas associé à Jeuxvideo.com ou Webedia. Nous utilisons seulement des archives publiques.
    Il est inutile de me spammer par e-mail pour supprimer un topic. Au contraire, en conséquence, je mettrais votre topic dans le bloc ci-dessous.
Non-assumage
    Personne n'a pas assumé de topic pour le moment.