Le 03 janvier 2022 à 15:54:08 :
Le 03 janvier 2022 à 15:51:39 :
Le 03 janvier 2022 à 15:48:53 :
Le 03 janvier 2022 à 15:46:37 :
Le 03 janvier 2022 à 15:44:20 :
Je n’ai même pas encore eu l’occasion de dire quelle était ma position. Je n’ai fait jusqu’à présent que corriger les erreurs d’un mauvais élèveQuelles erreurs ? Cite-les moi. Je n'ai rien dit d'incorrect.
Commence par lire l’extrait de Sherringham que j’ai cité, tu pourras arrêter de croire qu’on confond Kant et Platon alors que tu n’as tout simplement pas lu ni compris Platon
Tu commences à m’agacer
Pour Platon, le beau est une caractéristique de l'Intelligible.
L'art, considéré comme imitation, est une illusion ; statut d'infériorité de l'art.
La beauté physique, c'est l'ancrage visible de l'intelligible dans le sensible.Pour Platon, pour que l'art échappe à la condamnation (République, livre X), il doit avoir le vrai pour seul but.
Qu'est-ce que je n'ai pas compris chez Platon ?
En tout cas je vois que tu as bien appris ton « l’esthétique pour les nuls », tu es prêt pour l’oral de philosophie au baccalauréat
Ce que tu n’as pas compris c’est que ce que tu viens d’écrire suffit déjà à annihiler ta distinction vaseuse entre « plaisir esthétique » et « connaissance »
Oui bien sûr, cela annihile ma distinction. Mais "cela", c'est le modèle élaboré par Platon.
Je n'y crois pas.
Tu y crois peut-être.
Mais ne pas y croire ne signifie pas que l'on est un "ignorant" ou un "idiot" comme tu le prétends de moi.
Je considère qu'il n'y a AUCUN lien entre beauté et connaissance. C'est ma conviction.
Le 03 janvier 2022 à 15:54:28 :
Le 03 janvier 2022 à 15:52:02 :
Le 03 janvier 2022 à 15:49:41 :
Mymphure, tu es complètement à côté de la plaque. Tu as lu du Platon, tu as lu du Kant, tu es un novice.
Tu comprendras (comme l'écrit l'auteur de ton livre, Sherringham), que ces modèles sont complètement dépassés, et qu'aujourd'hui la philosophie analytique domine.La définition de l'oeuvre d'art comme : objet non-utilitaire, exprimant quelque chose, auquel on accorde une valeur, est celle que propose la philosophie analytique.
D'ailleurs, le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile.
Je n’ai pas dit quelle était ma position, encore une fois je ne fais que corriger les sottises que tu débites sans cesse
La philosophie analytique ne domine rien du tout, tu as un siècle de retard, Goodman c’est terminé
Tu n’as encore une fois pas compris les deux lignes que j’ai écrites sur Saint Augustin. Tu as vraiment un QI de 90, j’ai l’impression de parler à Koko le gorille
Pourquoi tu te sens obligé d'insulter à chaque poste ?
Pourquoi tu n'argumentes pas ?Pourquoi tu me parles sans arrêt de Saint Augustin ?
Parce que même ça tu ne l’as pas compris
J’ai écrit « ta distinction entre ce qui serait utile et ce qui ne le serait pas provient de la distinction de Saint Augustin entre le beau (pulchrum) et l’utile (aptum) »
Objection de Koko le gorille : « Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile. »
J'ai envie de dire, Mymphure ; au nom de quoi fais-tu retour vers Platon ?
Le 03 janvier 2022 à 15:56:09 :
Le 03 janvier 2022 à 15:54:08 :
Le 03 janvier 2022 à 15:51:39 :
Le 03 janvier 2022 à 15:48:53 :
Le 03 janvier 2022 à 15:46:37 :
Le 03 janvier 2022 à 15:44:20 :
Je n’ai même pas encore eu l’occasion de dire quelle était ma position. Je n’ai fait jusqu’à présent que corriger les erreurs d’un mauvais élèveQuelles erreurs ? Cite-les moi. Je n'ai rien dit d'incorrect.
Commence par lire l’extrait de Sherringham que j’ai cité, tu pourras arrêter de croire qu’on confond Kant et Platon alors que tu n’as tout simplement pas lu ni compris Platon
Tu commences à m’agacer
Pour Platon, le beau est une caractéristique de l'Intelligible.
L'art, considéré comme imitation, est une illusion ; statut d'infériorité de l'art.
La beauté physique, c'est l'ancrage visible de l'intelligible dans le sensible.Pour Platon, pour que l'art échappe à la condamnation (République, livre X), il doit avoir le vrai pour seul but.
Qu'est-ce que je n'ai pas compris chez Platon ?
En tout cas je vois que tu as bien appris ton « l’esthétique pour les nuls », tu es prêt pour l’oral de philosophie au baccalauréat
Ce que tu n’as pas compris c’est que ce que tu viens d’écrire suffit déjà à annihiler ta distinction vaseuse entre « plaisir esthétique » et « connaissance »
Oui bien sûr, cela annihile ma distinction. Mais "cela", c'est le modèle élaboré par Platon.
Je n'y crois pas.
Tu y crois peut-être.
Mais ne pas y croire ne signifie pas que l'on est un "ignorant" ou un "idiot" comme tu le prétends de moi.
Je considère qu'il n'y a AUCUN lien entre beauté et connaissance. C'est ma conviction.
Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire. Il s’agit d’arrêter de dire des bêtises et d’annoncer pompeusement que « tu confonds Kant et Platon » alors que tu n’as pas compris Platon
Le 03 janvier 2022 à 15:58:17 :
J'ai envie de dire, Mymphure ; au nom de quoi fais-tu retour vers Platon ?
Pour la troisième ou quatrième fois, je ne fais de retour vers rien, je corrige les bêtises que tu racontes
Le 03 janvier 2022 à 15:55:11 :
Le 03 janvier 2022 à 15:31:54 :
Art = Action visant à produire du beau (pulchrum)Beau = caractéristiques définies, universelles et absolues
Et on sait que le beau est objectif depuis Hippias
C’était vrai il y a 1000 ans plus maintenant.
Non car le principe esthétique de l'immobilité exclut l'accidentel et le mouvement qui aboutissent à la déformation ou à l'informe
Le beau ne doit pas représenter ce qui ne dure pas, ce qui disparaît ou se transforme continuellement
Plutôt que l'accident, il faut viser l'essence qui, seule, subsiste sans altération
Ça s’étend aussi à la représentation du mouvement pour lui-même, s'il ne tend pas vers le repos, et la transformation excessive qui aboutit à la disparition de la forme
Le 03 janvier 2022 à 15:57:30 :
Le 03 janvier 2022 à 15:54:28 :
Le 03 janvier 2022 à 15:52:02 :
Le 03 janvier 2022 à 15:49:41 :
Mymphure, tu es complètement à côté de la plaque. Tu as lu du Platon, tu as lu du Kant, tu es un novice.
Tu comprendras (comme l'écrit l'auteur de ton livre, Sherringham), que ces modèles sont complètement dépassés, et qu'aujourd'hui la philosophie analytique domine.La définition de l'oeuvre d'art comme : objet non-utilitaire, exprimant quelque chose, auquel on accorde une valeur, est celle que propose la philosophie analytique.
D'ailleurs, le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile.
Je n’ai pas dit quelle était ma position, encore une fois je ne fais que corriger les sottises que tu débites sans cesse
La philosophie analytique ne domine rien du tout, tu as un siècle de retard, Goodman c’est terminé
Tu n’as encore une fois pas compris les deux lignes que j’ai écrites sur Saint Augustin. Tu as vraiment un QI de 90, j’ai l’impression de parler à Koko le gorille
Pourquoi tu te sens obligé d'insulter à chaque poste ?
Pourquoi tu n'argumentes pas ?Pourquoi tu me parles sans arrêt de Saint Augustin ?
Parce que même ça tu ne l’as pas compris
J’ai écrit « ta distinction entre ce qui serait utile et ce qui ne le serait pas provient de la distinction de Saint Augustin entre le beau (pulchrum) et l’utile (aptum) »
Objection de Koko le gorille : « Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile. »
Je ne connais pas Saint Augustin. Selon lui, l'inutile = le beau donc. Soit.
Prenons la "Fontaine" de Duchamp. Cette oeuvre est inutile, puisqu'il s'agit d'un urinoir renversé. Elle est aussi dénuée de toute beauté, puisque l'auteur a délibérément créé une oeuvre ne suscitant aucun intérêt esthétique. Donc on voit bien que le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Perso je pense que l'art doit tout représenter et pas se limiter en forme.
Ce que je déplore c'est juste la mépris total pour les BEAUX arts, et que certaines disciplines soient complètement vampirisées par la laideur comme l'architecture, où, pour le coup le laid n'a pas sa place.
Le 03 janvier 2022 à 15:14:42 :
non non nonart = savoir faire, maitrise de son truc, et par conséquent oui cest beau
confondre art et artisanat en 2022 faut le faire
Le 03 janvier 2022 à 15:59:11 :
Le 03 janvier 2022 à 15:56:09 :
Le 03 janvier 2022 à 15:54:08 :
Le 03 janvier 2022 à 15:51:39 :
Le 03 janvier 2022 à 15:48:53 :
Le 03 janvier 2022 à 15:46:37 :
Le 03 janvier 2022 à 15:44:20 :
Je n’ai même pas encore eu l’occasion de dire quelle était ma position. Je n’ai fait jusqu’à présent que corriger les erreurs d’un mauvais élèveQuelles erreurs ? Cite-les moi. Je n'ai rien dit d'incorrect.
Commence par lire l’extrait de Sherringham que j’ai cité, tu pourras arrêter de croire qu’on confond Kant et Platon alors que tu n’as tout simplement pas lu ni compris Platon
Tu commences à m’agacer
Pour Platon, le beau est une caractéristique de l'Intelligible.
L'art, considéré comme imitation, est une illusion ; statut d'infériorité de l'art.
La beauté physique, c'est l'ancrage visible de l'intelligible dans le sensible.Pour Platon, pour que l'art échappe à la condamnation (République, livre X), il doit avoir le vrai pour seul but.
Qu'est-ce que je n'ai pas compris chez Platon ?
En tout cas je vois que tu as bien appris ton « l’esthétique pour les nuls », tu es prêt pour l’oral de philosophie au baccalauréat
Ce que tu n’as pas compris c’est que ce que tu viens d’écrire suffit déjà à annihiler ta distinction vaseuse entre « plaisir esthétique » et « connaissance »
Oui bien sûr, cela annihile ma distinction. Mais "cela", c'est le modèle élaboré par Platon.
Je n'y crois pas.
Tu y crois peut-être.
Mais ne pas y croire ne signifie pas que l'on est un "ignorant" ou un "idiot" comme tu le prétends de moi.
Je considère qu'il n'y a AUCUN lien entre beauté et connaissance. C'est ma conviction.
Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire. Il s’agit d’arrêter de dire des bêtises et d’annoncer pompeusement que « tu confonds Kant et Platon » alors que tu n’as pas compris Platon
Alors je te le redemande, qu'est-ce que je n'ai pas compris chez Platon ? A quel(s) texte(s) fais-tu référence ?
Le 03 janvier 2022 à 16:01:01 :
Le 03 janvier 2022 à 15:57:30 :
Le 03 janvier 2022 à 15:54:28 :
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Mymphure, tu es complètement à côté de la plaque. Tu as lu du Platon, tu as lu du Kant, tu es un novice.
Tu comprendras (comme l'écrit l'auteur de ton livre, Sherringham), que ces modèles sont complètement dépassés, et qu'aujourd'hui la philosophie analytique domine.La définition de l'oeuvre d'art comme : objet non-utilitaire, exprimant quelque chose, auquel on accorde une valeur, est celle que propose la philosophie analytique.
D'ailleurs, le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile.
Je n’ai pas dit quelle était ma position, encore une fois je ne fais que corriger les sottises que tu débites sans cesse
La philosophie analytique ne domine rien du tout, tu as un siècle de retard, Goodman c’est terminé
Tu n’as encore une fois pas compris les deux lignes que j’ai écrites sur Saint Augustin. Tu as vraiment un QI de 90, j’ai l’impression de parler à Koko le gorille
Pourquoi tu te sens obligé d'insulter à chaque poste ?
Pourquoi tu n'argumentes pas ?Pourquoi tu me parles sans arrêt de Saint Augustin ?
Parce que même ça tu ne l’as pas compris
J’ai écrit « ta distinction entre ce qui serait utile et ce qui ne le serait pas provient de la distinction de Saint Augustin entre le beau (pulchrum) et l’utile (aptum) »
Objection de Koko le gorille : « Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile. »
Je ne connais pas Saint Augustin. Selon lui, l'inutile = le beau donc. Soit.
Prenons la "Fontaine" de Duchamp. Cette oeuvre est inutile, puisqu'il s'agit d'un urinoir renversé. Elle est aussi dénuée de toute beauté, puisque l'auteur a délibérément créé une oeuvre ne suscitant aucun intérêt esthétique. Donc on voit bien que le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Tu n’as toujours pas compris, j’ai rarement vu (no fake) quelqu’un patauger autant avec des notions si simples
Parce que là on est restés dans le très très simple, puisque tu avais des problèmes assez fondamentaux
Le 03 janvier 2022 à 16:02:36 :
Le 03 janvier 2022 à 16:01:01 :
Le 03 janvier 2022 à 15:57:30 :
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Le 03 janvier 2022 à 15:49:41 :
Mymphure, tu es complètement à côté de la plaque. Tu as lu du Platon, tu as lu du Kant, tu es un novice.
Tu comprendras (comme l'écrit l'auteur de ton livre, Sherringham), que ces modèles sont complètement dépassés, et qu'aujourd'hui la philosophie analytique domine.La définition de l'oeuvre d'art comme : objet non-utilitaire, exprimant quelque chose, auquel on accorde une valeur, est celle que propose la philosophie analytique.
D'ailleurs, le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile.
Je n’ai pas dit quelle était ma position, encore une fois je ne fais que corriger les sottises que tu débites sans cesse
La philosophie analytique ne domine rien du tout, tu as un siècle de retard, Goodman c’est terminé
Tu n’as encore une fois pas compris les deux lignes que j’ai écrites sur Saint Augustin. Tu as vraiment un QI de 90, j’ai l’impression de parler à Koko le gorille
Pourquoi tu te sens obligé d'insulter à chaque poste ?
Pourquoi tu n'argumentes pas ?Pourquoi tu me parles sans arrêt de Saint Augustin ?
Parce que même ça tu ne l’as pas compris
J’ai écrit « ta distinction entre ce qui serait utile et ce qui ne le serait pas provient de la distinction de Saint Augustin entre le beau (pulchrum) et l’utile (aptum) »
Objection de Koko le gorille : « Le beau, notamment pour Saint-Augustin, se confond avec la perfection, pas avec l'utile. »
Je ne connais pas Saint Augustin. Selon lui, l'inutile = le beau donc. Soit.
Prenons la "Fontaine" de Duchamp. Cette oeuvre est inutile, puisqu'il s'agit d'un urinoir renversé. Elle est aussi dénuée de toute beauté, puisque l'auteur a délibérément créé une oeuvre ne suscitant aucun intérêt esthétique. Donc on voit bien que le non-utilitaire ne se confond pas avec le beau.
Tu n’as toujours pas compris, j’ai rarement vu (no fake) quelqu’un patauger autant avec des notions si simples
Parce que là on est restés dans le très très simple, puisque tu avais des problèmes assez fondamentaux
Qu'es-ce que je n'ai pas compris ?
Le 03 janvier 2022 à 15:14:42 :
non non nonart = savoir faire, maitrise de son truc, et par conséquent oui cest beau
en quoi la technicité est synonyme de beauté faudrait m'expliquer ?
Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. Ajoutons-y dès l’abord la deuxième : rien n’est laid si ce n’est l’homme qui dégénère, — avec cela l’empire des jugements esthétiques est circonscrit. — Au point de vue physiologique, tout ce qui est laid affaiblit et attriste l’homme. Cela le fait songer à la décomposition, au danger, à l’impuissance. Il y perd décidément de la force. On peut mesurer au dynamomètre l’effet de la laideur. En général, lorsque l’homme éprouve un état d’affaissement, il flaire l’approche de quelque chose de « laid ». Son sentiment de puissance, sa volonté de puissance, son courage, sa fierté — tout ceci s’abaisse avec le laid et monte avec le beau… Dans les deux cas nous tirons une conclusion : les prémisses en sont amassées en abondance dans l’instinct. Nous entendons le laid comme un signe et un symptôme de la dégénérescence : ce qui rappelle de près ou de loin la dégénérescence provoque en nous le jugement « laid ». Chaque indice d’épuisement, de lourdeur, de vieillesse, de fatigue, toute espèce de contrainte, telle que la crampe, la paralysie, avant tout l’odeur, la couleur, la forme de la décomposition, serait-ce même dans sa dernière atténuation, sous forme de symbole — tout cela provoque la même réaction, le jugement « laid ». Ici une haine jaillit : qui l’homme hait-il ici ? Mais il n’y a à cela aucun doute : l’abaissement de son type. Il hait du fond de son plus profond instinct de l’espèce ; dans cette haine il y a un frémissement, de la prudence, de la profondeur, de la clairvoyance —, c’est la haine la plus profonde qu’il y ait. C’est à cause d’elle que l’art est profond…
Le 03 janvier 2022 à 16:02:02 :
Le 03 janvier 2022 à 15:59:11 :
Le 03 janvier 2022 à 15:56:09 :
Le 03 janvier 2022 à 15:54:08 :
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Le 03 janvier 2022 à 15:48:53 :
Le 03 janvier 2022 à 15:46:37 :
Le 03 janvier 2022 à 15:44:20 :
Je n’ai même pas encore eu l’occasion de dire quelle était ma position. Je n’ai fait jusqu’à présent que corriger les erreurs d’un mauvais élèveQuelles erreurs ? Cite-les moi. Je n'ai rien dit d'incorrect.
Commence par lire l’extrait de Sherringham que j’ai cité, tu pourras arrêter de croire qu’on confond Kant et Platon alors que tu n’as tout simplement pas lu ni compris Platon
Tu commences à m’agacer
Pour Platon, le beau est une caractéristique de l'Intelligible.
L'art, considéré comme imitation, est une illusion ; statut d'infériorité de l'art.
La beauté physique, c'est l'ancrage visible de l'intelligible dans le sensible.Pour Platon, pour que l'art échappe à la condamnation (République, livre X), il doit avoir le vrai pour seul but.
Qu'est-ce que je n'ai pas compris chez Platon ?
En tout cas je vois que tu as bien appris ton « l’esthétique pour les nuls », tu es prêt pour l’oral de philosophie au baccalauréat
Ce que tu n’as pas compris c’est que ce que tu viens d’écrire suffit déjà à annihiler ta distinction vaseuse entre « plaisir esthétique » et « connaissance »
Oui bien sûr, cela annihile ma distinction. Mais "cela", c'est le modèle élaboré par Platon.
Je n'y crois pas.
Tu y crois peut-être.
Mais ne pas y croire ne signifie pas que l'on est un "ignorant" ou un "idiot" comme tu le prétends de moi.
Je considère qu'il n'y a AUCUN lien entre beauté et connaissance. C'est ma conviction.
Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire. Il s’agit d’arrêter de dire des bêtises et d’annoncer pompeusement que « tu confonds Kant et Platon » alors que tu n’as pas compris Platon
Alors je te le redemande, qu'est-ce que je n'ai pas compris chez Platon ? A quel(s) texte(s) fais-tu référence ?
Tu n’as (toujours) pas compris que distinguer le « plaisir esthétique » (je reprends tes termes) et la « connaissance » n’était pas digne d’être objecté à Platon
Commence par Hippias majeur, Ion, Phèdre, dans l’ordre
Le 03 janvier 2022 à 16:04:20 :
Beau et laid. — Rien n’est plus confidentiel, disons plus restreint que notre sens du beau. Celui qui voudrait se le figurer, dégagé de la joie que l’homme cause à l’homme, perdrait pied immédiatement. Le « beau en soi » n’est qu’un mot, ce n’est pas même une idée. Dans le beau l’homme se pose comme mesure de la perfection ; dans des cas choisis il s’y adore. Une espèce ne peut pas du tout faire autrement que de s’affirmer de cette façon. Son instinct le plus bas, celui de la conservation et de l’élargissement de soi, rayonne encore dans de pareilles sublimités. L’homme se figure que c’est le monde lui-même qui est surchargé de beautés, — il s’oublie en tant que cause de ces beautés. Lui seul l’en a comblé, hélas ! d’une beauté très humaine, rien que trop humaine !… En somme, l’homme se reflète dans les choses, tout ce qui lui rejette son image lui semble beau : le jugement « beau » c’est sa vanité de l’espèce… Un peu de méfiance cependant peut glisser cette question à l’oreille du sceptique : le monde est-il vraiment embelli parce que c’est précisément l’homme qui le considère comme beau ? Il l’a représenté sous une forme humaine : voilà tout. Mais rien, absolument rien, ne nous garantit que le modèle de la beauté soit l’homme. Qui sait quel effet il ferait aux yeux d’un juge supérieur du goût ? Peut-être paraîtrait-il osé ? peut-être même réjouissant ? peut-être un peu arbitraire ?… « Ô Dionysos, divin, pourquoi me tires-tu les oreilles ? » demanda un jour Ariane à son philosophique amant, dans un de ces célèbres dialogues sur l’île de Naxos. « Je trouve quelque chose de plaisant à tes oreilles, Ariane : pourquoi ne sont-elles pas plus longues encore ? » Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. Ajoutons-y dès l’abord la deuxième : rien n’est laid si ce n’est l’homme qui dégénère, — avec cela l’empire des jugements esthétiques est circonscrit. — Au point de vue physiologique, tout ce qui est laid affaiblit et attriste l’homme. Cela le fait songer à la décomposition, au danger, à l’impuissance. Il y perd décidément de la force. On peut mesurer au dynamomètre l’effet de la laideur. En général, lorsque l’homme éprouve un état d’affaissement, il flaire l’approche de quelque chose de « laid ». Son sentiment de puissance, sa volonté de puissance, son courage, sa fierté — tout ceci s’abaisse avec le laid et monte avec le beau… Dans les deux cas nous tirons une conclusion : les prémisses en sont amassées en abondance dans l’instinct. Nous entendons le laid comme un signe et un symptôme de la dégénérescence : ce qui rappelle de près ou de loin la dégénérescence provoque en nous le jugement « laid ». Chaque indice d’épuisement, de lourdeur, de vieillesse, de fatigue, toute espèce de contrainte, telle que la crampe, la paralysie, avant tout l’odeur, la couleur, la forme de la décomposition, serait-ce même dans sa dernière atténuation, sous forme de symbole — tout cela provoque la même réaction, le jugement « laid ». Ici une haine jaillit : qui l’homme hait-il ici ? Mais il n’y a à cela aucun doute : l’abaissement de son type. Il hait du fond de son plus profond instinct de l’espèce ; dans cette haine il y a un frémissement, de la prudence, de la profondeur, de la clairvoyance —, c’est la haine la plus profonde qu’il y ait. C’est à cause d’elle que l’art est profond…
dis nous le bouquin ou le philosophe qui a pondue ces texte ?
Le 03 janvier 2022 à 16:05:36 :
Le 03 janvier 2022 à 16:04:20 :
Beau et laid. — Rien n’est plus confidentiel, disons plus restreint que notre sens du beau. Celui qui voudrait se le figurer, dégagé de la joie que l’homme cause à l’homme, perdrait pied immédiatement. Le « beau en soi » n’est qu’un mot, ce n’est pas même une idée. Dans le beau l’homme se pose comme mesure de la perfection ; dans des cas choisis il s’y adore. Une espèce ne peut pas du tout faire autrement que de s’affirmer de cette façon. Son instinct le plus bas, celui de la conservation et de l’élargissement de soi, rayonne encore dans de pareilles sublimités. L’homme se figure que c’est le monde lui-même qui est surchargé de beautés, — il s’oublie en tant que cause de ces beautés. Lui seul l’en a comblé, hélas ! d’une beauté très humaine, rien que trop humaine !… En somme, l’homme se reflète dans les choses, tout ce qui lui rejette son image lui semble beau : le jugement « beau » c’est sa vanité de l’espèce… Un peu de méfiance cependant peut glisser cette question à l’oreille du sceptique : le monde est-il vraiment embelli parce que c’est précisément l’homme qui le considère comme beau ? Il l’a représenté sous une forme humaine : voilà tout. Mais rien, absolument rien, ne nous garantit que le modèle de la beauté soit l’homme. Qui sait quel effet il ferait aux yeux d’un juge supérieur du goût ? Peut-être paraîtrait-il osé ? peut-être même réjouissant ? peut-être un peu arbitraire ?… « Ô Dionysos, divin, pourquoi me tires-tu les oreilles ? » demanda un jour Ariane à son philosophique amant, dans un de ces célèbres dialogues sur l’île de Naxos. « Je trouve quelque chose de plaisant à tes oreilles, Ariane : pourquoi ne sont-elles pas plus longues encore ? » Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. Ajoutons-y dès l’abord la deuxième : rien n’est laid si ce n’est l’homme qui dégénère, — avec cela l’empire des jugements esthétiques est circonscrit. — Au point de vue physiologique, tout ce qui est laid affaiblit et attriste l’homme. Cela le fait songer à la décomposition, au danger, à l’impuissance. Il y perd décidément de la force. On peut mesurer au dynamomètre l’effet de la laideur. En général, lorsque l’homme éprouve un état d’affaissement, il flaire l’approche de quelque chose de « laid ». Son sentiment de puissance, sa volonté de puissance, son courage, sa fierté — tout ceci s’abaisse avec le laid et monte avec le beau… Dans les deux cas nous tirons une conclusion : les prémisses en sont amassées en abondance dans l’instinct. Nous entendons le laid comme un signe et un symptôme de la dégénérescence : ce qui rappelle de près ou de loin la dégénérescence provoque en nous le jugement « laid ». Chaque indice d’épuisement, de lourdeur, de vieillesse, de fatigue, toute espèce de contrainte, telle que la crampe, la paralysie, avant tout l’odeur, la couleur, la forme de la décomposition, serait-ce même dans sa dernière atténuation, sous forme de symbole — tout cela provoque la même réaction, le jugement « laid ». Ici une haine jaillit : qui l’homme hait-il ici ? Mais il n’y a à cela aucun doute : l’abaissement de son type. Il hait du fond de son plus profond instinct de l’espèce ; dans cette haine il y a un frémissement, de la prudence, de la profondeur, de la clairvoyance —, c’est la haine la plus profonde qu’il y ait. C’est à cause d’elle que l’art est profond…
le bouquin ou le philosophe qui a pondue ces texte ?
nietzsche
Je précise qu'en dépit de ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas non plus solidaire des pompiers winckelmannoïdes (mais volontiers baroqueux) avec des bustes en marbre du XVIIIème pour avatar, et qui détestent l'art moderne comme des courtisans envieux.