Prochaine Critique = Flower probablement. Mais elle sera courte et moins travaillée car ça demande du temps et ensuite Return of The Obra Dinn
Je réserve les critiques plus élaborées pour les jeux qui m'inspirent davantage et qui mérite qu'on s'y attarde
Prochaine Critique = Flower. Mais elle sera courte, stickerisée et moins travaillée Ensuite ce sera potentiellement Return of The Obra Dinn
Je réserve les critiques plus élaborées pour les jeux qui m'inspirent davantage et qui mérite qu'on s'y attarde
Sans vouloir t'offenser, c'est pas très bien écrit. Et peu de lecteurs vont s'intéresser à des critiques de jeux sortis il y a 20 ans, car les amateurs de ce genre de jeux y ont déjà joué depuis longtemps.
Le 29 septembre 2021 à 11:34:18 :
Sans vouloir t'offenser, c'est pas très bien écrit. Et peu de lecteurs vont s'intéresser à des critiques de jeux sortis il y a 20 ans, car les amateurs de ce genre de jeux y ont déjà joué depuis longtemps.
moi j'aime beaucoup ma façon d'écrire et je dis ça sans aucune prétention. Par contre que certains n'aiment pas c'est Ok. Comme on dit on ne peut pas plaire à tout le monde et heureusement d'ailleurs
Et pour le reste tu as raison mon Khey je mets en avant des jeux indépendants plutôt récent et parfois des jeux old School qui ont souvent/Parfois était remasterisée, comme l'est Day of The Tentacle qui a subit une refonte totale en 2016 Au final dans cette sélection, seul Syndicate peut être réellement considéré comme un "vieu jeu" puisqu'il n'a jamais été remasterisée
8ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes d'agressions sexuelles, souhaitez vous passer ces scènes ? » Un message on ne peut plus explicite qui va se confirmer dès la première séquence de jeu.
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière. Cette tuerie de masse se terminera par le viol de la seule survivante de ce bain de sang. Mais cela s'avère finalement n'être qu'une mise en scène. Le Goret en question n'est autre qu'un acteur de film à l'eau de rose, lassé de jouer les Don Juan, et désireux d'incarner la personnification du mal incarné dans un Slasher. Sauf que … Nouvel ascenseur émotionnel, le passage suivant montre qu'il s'agit bel et bien d'un tueur en série atteint d'un trouble dissociatif de l'identité.
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
Bonne plume l'OP, apprends un peu le référencement et le webmarketing puis lance un blog. Tu pourras peut-être le monétiser. Une chaîne YT en parallèle sans forcément te montrer est aussi un plus.
3ème fois qu'elle saute donc je la remet
8ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes d'agressions sexuelles, souhaitez vous passer ces scènes ? » Un message on ne peut plus explicite qui va se confirmer dès la première séquence de jeu.
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière. Cette tuerie de masse se terminera par le viol de la seule survivante de ce bain de sang. Mais cela s'avère finalement n'être qu'une mise en scène. Le Goret en question n'est autre qu'un acteur de film à l'eau de rose, lassé de jouer les Don Juan, et désireux d'incarner la personnification du mal incarné dans un Slasher. Sauf que … Nouvel ascenseur émotionnel, le passage suivant montre qu'il s'agit bel et bien d'un tueur en série atteint d'un trouble dissociatif de l'identité.
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
Topic fermé. Ma dernière (et meilleure) critique ne passe pas à cause de mots qui dérangent sur le Forum visiblement.
Tant pis je vais écouter mon VDD et créer un blog kheyou
Commentaire supprimé à cause des mots probablement. Je tente le "spoil"
8ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière. Cette tuerie de masse se terminera par
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
Commentaire supprimé à cause des mots probablement. Je tente le "spoil"
8ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière. Cette tuerie de masse se terminera par
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
Commentaire supprimé à cause des mots probablement. Je tente le "spoil"
8ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière.
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
Commentaire supprimé à cause des mots probablement. Je tente le "spoil"
8ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière.
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
8ème Critique : LES COCHONS DE GUERRE
Si Worms
La Trame principale du jeu :
Bienvenue en Poritanie
Toutes les nations présentes sont un condensé de poncifs aussi bien quand il s'agit du nom des différentes factions, des soldats qui la compose (Sushi pour le Japon, Hans pour l'Allemagne … etc) mais également de leurs accents poussés à l'extrême. Je reste intimement persuadé que ce libre-arbitre octroyé aux doubleurs aurait été censuré de nos jours par les mouvements de propagande progressistes et anti-racistes. Donc, si après ça tu as pas envie d'y jouer mon salaud, je comprends plus rien.
Pour la Team Française on retrouve notamment Pierre, le Doc Gyneco des Cochons, Antho, le soldat Peace and Love, Neal, Le lascars de cités, Franck le Ch’timi ou encore le fantassin Marseillais (dont le nom m'échappe) qui n'hésitera pas à clamer son amour inconditionnel pour Zizou
Le jeu regorge de nombreuses qualités, tout d'abord son Gameplay qui lui confère tout l'amusement qu'on était en droit d'en attendre. Les personnages sont très maniables malgré une certaine lourdeur et une inertie bien ancrée. Les 25 missions sont habillées d'une Map
En Résumé :
en 2018, Le site Den of Geek classe ce jeu 58ème parmi les jeux les plus sous-estimé de l'histoire de la Playstation
Les + : 👍
Son Humour satirique
Les Voix Françaises des guignols de l'info
Des référence à la pelle sans arrêt que ce soit sur l'actualité, le cinéma, le sport …
Un gameplay léché
Un Level Design très ciselé et pas si simple que ça à appréhender
La 3D
Le Multijoueur, SURTOUT le multijoueur
Son générateur de niveaux
Des répliques mémorables
Le Système de promotion
Les - : 👎
Certaines blagues peuvent devenir un peu lourdingues
L'I.A aux fraises par moment
Durée de vie assez faiblarde
Ma Note : 16,5/20
Commentaire supprimé à cause des mots probablement. J'enlève donc les mots "violents"
9ème Critique : HOTLINE MIAMI 2
L'affreux Docteur Cote de Porc
Vivre une expérience sous acide, au sein d'un Miami fictif souillé par le Crime et par des déferlements de violence te tente ? J'ai ce qu'il te faut.
Avant même que le canevas du jeu s'enclenche, un message à l'attention des joueurs les moins avertis s'affiche à l'écran «Ce jeu contient des scènes à caractère sexuelles, souhaitez vous passer ces scènes ? » Un message on ne peut plus explicite qui va se confirmer dès la première séquence de jeu.
Notre odyssée sanguinolente, débute dans la peau d'un obèse attifait d'un masque de Porc qui s'aventure dans une maison familiale, et dont le projet n'est autre que de massacrer pour le plaisir une famille toute entière. Cette tuerie de masse se terminera par un voil (inverse le O et le I, merci la censure)
de la seule survivante de ce bain de sang. Mais cela s'avère finalement n'être qu'une mise en scène. Le Goret en question n'est autre qu'un acteur de film à l'eau de rose, lassé de jouer les Don Juan, et désireux d'incarner la personnification du mal incarné dans un Slasher. Sauf que … Nouvel ascenseur émotionnel, le passage suivant montre qu'il s'agit bel et bien d'un tueur en série atteint d'un trouble dissociatif de l'identité.
Et c'est toute la trame qui va œuvrer dans ce sens. Chaque personnages jouables à sa propre histoire, ses propres codes, et l'ensemble fonctionne tel un puzzle scénaristique ou chaque parties s'agglomère entre elles à la manière d'un film de Tarantino. La narration n'est pas linéaire et les flash-back sont récurrents tout comme les allusions et références au 1er Opus. Si bien qu'il est impossible de tout comprendre d'une traite sans avoir au préalable confronté le joueur au Miami des années 80 de son aîné. Mais ce dédale tortueux (malgré le fait que les chapitres s'enchaînent trop brutalement et que l'histoire reste parfois trop brouillonne dans son explication) est clairement un aspect positif du jeu et les amoureux des films de mafia ou de l'univers la pègre y trouveront aisément leur compte.
La Guerre Froide prend le bouillon
Toute cette fresque à comme toile de fond : La Guerre froide. A l'instar de Tarantino (encore lui) qui s'est permis de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale avec « Inglorious Basterd », les Développeurs Suédois de Dennaton Games font de même avec les deux anciennes superpuissances mondiales. Naviguant entre les années 80 et le début des années 90, la bande son du jeu résolument électro offre des sonorités faisant honneur à cette époque. Encensé par la critique et par ses laudateurs qui évoque cette OST comme l'une des meilleures SoundTrack de ces dernières années, il est difficile après écoute d'aller à l'encontre de l'avis général bien qu'il ne s'agisse pas de mon registre musical de prédilection. Du moins, si on écoute la cinquantaine de musiques présentent dans le jeu comme on écouterait un album Track by Track. In Game, c'est une toute autre histoire car ces sons frénétiques presque psychédéliques ont tendance à vite devenir un tintamarre ahurissants si on s'éternise dans un niveau. A tel point que baisser le volume de la TV devient une alternative presque obligatoire à moins d'y jouer l'esprit engourdit par l'opium.
Un Plaisir de jeu jubilatoire contrebalancé par des défauts trop persistants
D'un point de vue visuel, le jeu se contente de jouer les filiations avec son prédécesseur. Vue aérienne à la GTA version 2D, Couleurs d'alternance entre le criard (souvent) et le lugubre (parfois) et de façon très dépareillée entre chaque petites parcelles de niveaux. C'est un véritable feu d'artifice de couleurs flanqué d'un style à l'ancienne très marqué. Les aficionados du photoréalisme passez votre chemin, pour les adeptes du style vintage ce sera par contre un véritable plaisir, avec pour seul bémol et non des moindres, que le rendu est parfois presque illisible au point de passer à côté d'ennemis qui profiteront de l'offrande pour vous mettre une bastos entre vos deux yeux. Rageant surtout lorsqu'on est à la fin d'une phase de jeu difficile à appréhender.
L'Intelligence artificielle quant à elle ne suit aucune logique. A la fois terriblement stupide, lorsqu'il s'agit d'attirer un ennemi simplement en se montrant une fraction de seconde, elle est par contre paradoxalement trop réactive dans son exécution, si bien que vous finirez en charpie à la moindre ouverture. De nombreux petits bugs ainsi qu'un sentiment de répétitivité viendront également ternir un peu le tableau. S'il remplit son rôle de Shooter à la perfection, l'apport d'un peu de diversité dans ses quêtes n'aurait pas été de trop.
Cependant, le plaisir de jeu reste omniprésent grâce à un gameplay très efficace et à l'apport de quelques nouveautés dont de nouvelles armes, et masques qui rendront le jeu encore plus attractif. Ce titre se distingue alors comme un gros coup de poing métaphorique destiné à tous ceux qui pointe l'ultraviolence dans les jeux vidéos
Les + :
- Un scénario plaisant et digne d'un grand film de gangsters
- Le Fun indiscutable porté par un bon gameplay
- C'est rétro, c'est kitch, on adore
- Son Style visuel
- Le Level Design excellent
- Sa Rejouabilité (Avoir les A+, Editeur de niveaux, Difficulté Hardcore)
Les - :
- Trop répétitif, on aurait aimé (rien qu'un peu) de diversité
- Une bande son de qualité mais qui devient vite une torture si on est bloqué dans un niveau
- L'obligation de faire le 1er Opus pour ne manquer aucun détail
- la visée parfois aléatoire
- Quelques bugs ou le personnages reste bloqué dans une direction
- Un niveau de difficulté de base qui en rebutera plus d'un. Alors le mode Hardcore...
- Une fin qui pourrait décevoir
Ma Note : 14/20
Des nouvelles critiques en deux jours. En espérant que celle sur Hotline Miami 2 passe enfin
Le problème de HM 2 est en partie lié au level design, avec beaucoup plus d'espace ouvert. Le problème est qu'à cause de la manière dont fonctionne l'IA et la LOS, on se retrouve régulièrement snipé en dehors de l'écran, alors qu'on était concentré sur les ennemies visibles. Du coup, l'improvisation est considérablement limité, et il est quasiment obligé de faire des runs "blanches" pour apprendre la map.
Le 30 septembre 2021 à 10:36:50 :
Le problème de HM 2 est en partie lié au level design, avec beaucoup plus d'espace ouvert. Le problème est qu'à cause de la manière dont fonctionne l'IA et la LOS, on se retrouve régulièrement snipé en dehors de l'écran, alors qu'on était concentré sur les ennemies visibles. Du coup, l'improvisation est considérablement limité, et il est quasiment obligé de faire des runs "blanches" pour apprendre la map.
d) Exactement. Je l'ai pas évoqué explicitement même si je parle de L'IA bien trop réactive, mais tu as totalement raison quand tu parles des Shoot invisibles qui arrivent de nulle part, je compte même plus le nombre de fois ou je suis mort de cette façon, ce qui lui enlève une part d'improvisation.
Je rajouterais même qu'en appuyant sur la touche qui permet d'avoir accès à une plus grande visibilité de la pièce pour mieux situer les ennemis et la Map, il arrive régulièrement qu'on se fasse tuer, sans même avoir bouger d'un iota. Ca n'a aucun sens, car au final notre personnage est resté immobile, mais c'est comme si l'ennemi avait détecté qu'on avait appuyé sur cette touche et d'autres fois sans même appuyé sur cette touche en étant en face de lui aux deux proximités de l'écran, il ne réagit pas, même si on tire à côté.
HM2 est vraiment sympa, mais il a beaucoup trop de défauts rédhibitoires pour que je puisse lui mettre 15 ou +.
Prochaines Critiques :
- Brothers: A Tale of Two Sons
- Flower
- The Unfinished Swan
Et ensuite je verrais en fonction des jeux Gratuits disponibles sur le PS NOW ou des jeux rétros à télécharger sur PC Tant que je paye pas ça me va
Prochaines Critiques :
- Brothers: A Tale of Two Sons
- Flower
- The Unfinished Swan
Et ensuite je verrais en fonction des jeux Gratuits disponibles sur le PS NOW ou des jeux rétros à télécharger sur PC Tant que je paye pas ça me va