À propos de l'usage idéologie du concept d'humanité, pour exclure l'autre et l'exterminer :
« Il y a là, semble-t-il, un procédé de justification des guerres particulièrement fécond de nos jours. Dans ce cas, les guerres se déroulent, chacune à son tour, sous forme de toute dernière des guerres que se livre l’humanité. Des guerres de ce type se distinguent fatalement par leur violence et leur inhumanité, pour la raison que, transcendant le politique, il est nécessaire qu’elles discréditent l’ennemi dans les catégories morales et autres pour en faire un monstre inhumain, qu’il ne suffit pas de repousser, mais qui doit être anéanti définitivement au lieu d’être simplement cet ennemi qu’il faut remettre à sa place, reconduire à l’intérieur de ses frontières. [...]
L’humanité en tant que telle ne peut pas faire la guerre, car elle n’a pas d’ennemi, du moins sur cette planète. Le concept d’humanité exclut le concept d’ennemi parce que l’ennemi lui-même ne laisse pas d’être un homme et qu’il n’y a là aucune distinction spécifique. Le fait que certaines guerres soient menées au nom de l’humanité ne constitue par une réfutation de cette vérité simple, mais seulement un renforcement de la signification politique. Quand un État combat son ennemi politique au nom de l’humanité, ce n’est pas une guerre de l’humanité mais bien plutôt une de celles où un État donné affrontant l’adversaire cherche à accaparer un concept universel pour s’identifier à celui-ci (aux dépens de l’adversaire), comme on abuse d’autre part de la paix, de la justice, du progrès et de la civilisation en les revendiquant pour soi tout en les déniant à l’ennemi. Le concept d’humanité est un instrument idéologique particulièrement utile aux expansions impérialistes, et sous sa forme éthique et humanitaire, il est un véhicule de l’impérialisme économique. On peut appliquer à ce cas, avec la modification qui s’impose, un mot de Proudhon : “Qui dit humanité veut tromper.” Étant donné qu’un nom aussi sublime entraîne certaines conséquences pour celui qui le porte, le fait de s’attribuer ce nom d’humanité, de l’invoquer et de le monopoliser, ne saurait que manifester une prétention effrayante à faire refuser à l’ennemi sa qualité d’être humain, à le faire déclarer hors la loi et hors l’humanité et partant à pousser la guerre jusqu’aux limites extrêmes de l’inhumain. »
— Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2006 (ISBN 9782081228733), p. 75-97
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
- La population pro-vie devient la source principale de transplantation de reins (ben oui, on préserve la vie ) et n'aura pas d'autre choix que de passer au billard quand un hopital les appellera au hasard pour sauver un inconnu compatible.
Mise en relation de problématiques totalement différentes sur une couche de fausse morale avec des fausses solutions.
Tu peux disposax.
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
- La population pro-vie devient la source principale de transplantation de reins (ben oui, on préserve la vie ) et n'aura pas d'autre choix que de passer au billard quand un hopital les appellera au hasard pour sauver un inconnu compatible.
Bah si on lève des aides pour aider les familles en situation de précarité à élever leurs enfants, j'en serai d'autant plus content
https://jme.bmj.com/content/39/5/261.full
Cet article scientifique écrit par deux bioéthiciens montre comment tous les arguments pour l'avortement peuvent être utilisé sur les nouveaux nés et que donc, approuver l'avortement, c'est approuver le meurtre de nouveau-nés
Alors les pro-IVG, vous êtes pro-infanticide ou pro-hypocrisie ?
Le 21 mars 2021 à 09:58:13 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:55:59 baby_shark8 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:54:19 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:52:05 baby_shark8 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:51:07 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:47:35 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:46:10 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:41:39 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:40:39 dracolosse_lv75 a écrit :
Personnellement j’ai déjà mis 2 plan q enceinte, je les ai accompagné moi même à l’hôpital et j’ai regardé moi même dans les chiottes pour être sûr que ces crasseuses n’allait pas niquer ma vieVous êtes juste des purins de fragiles les anti, dans la vie quand une merde t’arrive, il faut la dégager
On aimerait bien répondre aux déchets de ton genre avec votre propre raisonnement, mais quand on le fait, vous partez chialer à la menace de mort. Donc on dit rien.
Faut savoir, vous êtes chaud de tuer des êtres humains ou pas du coup ?
Le NIVEAU D’INCOHÉRENCE
Célestin croit avoir eu un moment 200 IQ alors que j'ai parlé de "menace de mort"... alors qu'en plus j'insinue que ce serait dû à une mauvaise compréhension dont vous faites très souvent preuve d'habitude.
Et aussi, il ne sait pas faire la différence entre la vie innocente et celle criminelle... et ensuite ça vient parler de morale. Génie.Je n’ai aucune morale vis à vis de la vie d’être non-desirable
Donc je peux te tuer si je te trouve indésirable ?
La LOIS te l’interdit
Donc tu peux me tuer, mais si tu te fait prendre, tu devras en découdre avec la justice, c’est comme ça que la vie fonctionne en général
Les lois ça se change hein
Si demain la loi m'autorise à tuer les gens qui m'emmerdent, j'aurai le droit de te tuer ?Bah oui, t’es attardé ?
Si ce n’est pas dans la lois tu peux le faire
Le bon vivre ensemble c’est une surcouche de sont « surmoi » mais tu peux très bien choisir de l’ignorer
Mais est-ce que ce sera juste, ou bien moral ?
Le 21 mars 2021 à 09:59:50 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
- La population pro-vie devient la source principale de transplantation de reins (ben oui, on préserve la vie ) et n'aura pas d'autre choix que de passer au billard quand un hopital les appellera au hasard pour sauver un inconnu compatible.
Mise en relation de problématiques totalement différentes sur une couche de fausse morale avec des fausses solutions.
Tu peux disposax.
Débat sur une loi déjà instaurée, qui est pertinent au final ici ?
Le 21 mars 2021 à 09:58:12 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:56:17 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:51:59 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:50:05 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:45:05 Conor77ez a écrit :
Cherche pas, les pro-avortement sont des hédonistes, égoïstes et individualistes athées qui vivent sans but et convictions précises.En gros t'essaie de parler avec des gens qui ont juste un corps mais pas d'esprit.
Je compte bien avoir des enfants et fonder une famille tout ce qu’il y a de plus banal, mais pas avec des cassos qui me disent qu’elle prennent la pilule alors que non
Si elles n’avaient pas avorté je n’aurais pas reconnu les enfants et vu les meufs que s’étaient elles les auraient probablement placé au foyer aujourd’hui
HONNÊTEMENT
entre faire un avortement, ou que des gosses de la DAS se suicident, mieux ne vaux pas gagner du temps ?
Et voilà que ça se met à généraliser les suicides de la DAS (qui est une institution merdique, certes, mais qui existe quand même) pour justifier le fait de tuer le gamin dans l'oeuf. Sauf que vu que c'est pas du 100% ni même du 55% et pas du 33%, ça veut absolument dire que dalle.
Sous-race.Et surtout fuis bien mon post, tu risquerais de réaliser à quel point tu es stupide.
Les chiffres ne trompent JAMAIS
Beaucoup de clochards / drogué / cassos viennent de la DAS
Système incompétent + c'est justement grâce à la société athée et antireligieuse que tu vantes indirectement qu'ils sont comme ça.
Et ce n'est pas en mettant les mots en gras comme un demeuré que tu seras plus pertinent, les chiffres de suicides au sein de la DAS sont hauts mais ça reste une claire minorité qui existe à cause des sous-races de ton espèce.+ drogué / clochard / cassos => toujours en vie malgré tout, donc tu t'auto-sabordes
Non mais le truc du suicide c’était pour rire
Je voulais juste dire que si j’avais pas forcé pour que ces meufs avortent, la France aurait eu deux casos de plus et ça c’est hors de question
Le 21 mars 2021 à 09:42:34 OitanDeter12 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:40:57 Woodman10 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:38:31 OitanDeter12 a écrit :
Imagine t'es tellement un décadent mental que t'essayes de te convaincre que tuer un bébé dans le ventre de se mère n'est pas un meurtre ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/6/1610188204-ronaldo-chauve.png Quand tu te branle c'est un génocide alors ?
Imagine t'as tellement de lacunes en biologie que tu penses qu'en élevant ton spermatozoïde il va devenir un gamin ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/01/6/1610188204-ronaldo-chauve.png
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
Y'aura qu'a prendre ça sur le budget actuellement utilisé par la Sécu pour financer les 300 000 avortements par an (gratuit pour la tueuse car remboursé avec l'argent du contribuable)
Le 21 mars 2021 à 09:54:53 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:53:49 Antinatalisme a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:40:58 AnjouAstral7 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:19:49 Antinatalisme a écrit :
Est-ce qu'avorter c'est tuer un être humain ?Qu'est-ce qu'un être humain ?
Par être humain on entend deux choses ; la définition taxinomique de l'homo sapiens (donc sa définition purement physiologique, ignorant toute dimension psychologique) et la dimension psychologique, un être humain c'est un être doué d'humanité
Qu'est-ce que l'humanité ?
L'humanité c'est la différence psychologique entre les êtres doués d'humanité et les autres animaux, c'est également l'humanité qui est responsable de la différence de considération des êtres humains et des autres animaux, c'est notamment à cause de l'humanité qu'on considère les humains comme supérieurs et ainsi qu'on condamne moralement bien plus l'homicide (meurtre d'un être doué d'humanité) et le meurtre d'un animal
L'humanité est un concept vague et dont il est impossible de donner une définition précise mais peu importe, tout ce dont nous avons besoin pour déterminer si un embryon est un être doué d'humanité c'est de savoir que la condition sine qua non de l'humanité est l'ego, une forme de conscience de soi exacerbée et donc que la condition de l'ego c'est la conscience , une chose existante ne peut être consciente de soi si elle n'est pas consciente en premier-lieu.Un embryon humain est bel et bien un embryon de l'espèce HOMO-SAPIENS, c'est un embryon de l'espèce humaine selon la définition BIOLOGIQUE, à ce stade de définition, c'est un embryon comparable à un embryon d'une autre espèce animale, selon la définition biologique de l'être humain, un embryon de l'espèce humaine n'est donc pas qualitativement différent d'un embryon de CHIEN
Un embryon humain est-il doué d'humanité ? La réponse est NON , un embryon humain n'est pas doué d'humanité car c'est un être INCONSCIENT , un être inconscient ne peut pas être doué d'humanité car l'humanité impliqué en premier lieu la CONSCIENCE, comme démontré plus tôt, donc selon la définition psychologique de l'être humain, un embryon humain n'est pas non plus différent qualitativement d'un autre embryon animal
Par conséquent, mettre fin à la vie d'un embryon de l'espèce humaine ce n'est pas tuer un être humain au sens d'un être doué d'humanité, ce n'est pas tuer un être qualitativement supérieur à un autre animal, mettre fin à la vie d'un embryon humain ça revient à mettre fin à la vie d'un individu appartenant à l'espèce humaine, l'espèce humaine étant une classification taxinomique omettant toute différenciation psychologique, mettre fin à la vie d'un embryon humain revient à mettre fin à la vie d'un embryon de n'importe quelle espèce animale, ça revient à mettre fin à la vie d'un être équivalent à une plante, ça revient à arracher un brin d'herbe
"-Etant donné que tu définis la condition sine qua non de l'humanité comme celle de l'ego et qu'il a été déterminé que les nouveaux-nés ne passent pas le test du miroir avant 18mois (et par conséquent ne sont pas doués d'une conscience de soi), les nouveaux-nés sont-ils de simples animaux et est-il donc moralement non-répréhensible de les tuer ?
"Si on est capable de déterminer que les nouveaux-nés ne sont pas des êtres doués d'humanité, alors mettre fin à la vie d'un nourrisson reviendrait à mettre fin à la vie d'un animal, MAIS nous sommes aujourd'hui incapables de déterminer la fiabilité du test du miroir et donc de déterminer si un nouveau-né a individuellement développé un ego et est par conséquent doué d'humanité, il est par conséquent aussi IMMORAL de tuer un nourrisson qu'un adulte humain si on est incapable de déterminer qu'effectivement n'est pas doué d'humanité.
"-Quid des personnes dans le coma ou en phase de sommeil profond qui sont totalement inconscientes ? Les tuer revient-il à tuer des animaux étant donné que tu définis la condition première d'humanité comme celle de la conscience ? "
La conscience est le critère d'ÉMERGENCE de l'humanité, l'humanité étant une propriété s'obtenant purement par l'expérience du monde donc par la conscience, ce n'est pas un critère pour déterminer l'humanité chez des individus dont l'humanité a déjà émergé, mettre fin à la vie d'un être dont l'humanité a déjà émergé, qu'il soit actuellement conscient ou inconscient, c'est mettre fin à la vie d'un être doué d'humanité, c'est mettre un terme à une vie humaine
L'avortement ne met pas fin à une vie humaine en cours car la vie humaine de l'embryon n'a pas encore commencé, il n'est pas un être dont l'humanité a émergé."-Quid des handicapés ?"
Il n y a actuellement aucune étude démontrant que les handicapés sont des êtres humains qui ont perdu leur humanité, certains sont certes des individus aux capacités intellectuelles très amoindries, on est incapables de déterminer si leur ego a disparu ou non, mettre fin à leur vie reviendrait donc à tuer un individu non-handicapé.
-"Mais un embryon est un être humain en devenir, si on le laisse se développer normalement il donnera un être doué d'humanité, donc avorter c'est tuer un être humain"
Avorter, c'est seulement mettre fin à une POTENTIALITÉ D'INDIVIDU et non à un INDIVIDU en lui-même, l'homicide est répréhensible parce qu'il consiste au fait de mettre fin à la vie d'un être doué d'humanité, de mettre un terme définitif à la conscience d'un individu doué d'humanité contre son gré, de s'arroger le droit de tuer cette conscience, ainsi, tout comme on ne tue pas une plante en déterrant une graine ou qu'on n'attend pas d'une graine qu'elle nous fournisse des fruits dans la seconde, on ne tue pas un être doué d'humanité en mettant fin à la vie d'un être qui ne l'est pas, il est donc incohérent prétexter que les propriétés futures d'un individu soient applicables au présent, d'affirmer que tuer un être qui sera doué d'humanité dans le futur c'est tuer un être doué d'humanité actuellement et donc de réprimer moralement comme un homicide le fait de ne pas avoir donné naissance à un individu tout comme si nous avions mis un terme à sa conscience d'être doué d'humanité alors qu'on a seulement mis fin à une conscience équivalente à celle d'une plante
Donc non, avorter ce n'est en aucun cas mettre fin à la vie d'un être doué d'humanité, simplement à celle d'un embryon animal comme un autre et est seulement répréhensible comme tel
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png C'est cocasse ton pavé, il repose sur un dogme moral sans aucune rationalité.
Les fameux religieux illuminés qui veulent réformer l'IVG "au sein de notre espèce, il faut assurer le plus longtemps possible et à un maximum d'individus les conditions de la souveraineté de l'individu sur soi-même, l'individu étant défini comme une entité cellulaire résultant de la caryogamie et discontinue physiquement et génétiquement du reste du monde vivant"
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/20/6/1526723915-sardscience.png Toi, le fameux homme de raison "non mais si tu as été une fois parcouru d'une conscience, tu gagnes à jamais ton aura d'humanité, et tu conserves cette aura d'humanité à jamais même si tu tombes dans le coma, sinon les nouveaux nés et les handicapés dans le doute je les épargne car l'aura d'humanité n'est pas mesurable"
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/37/2/1568135217-rael.png T'aurais pu simplement dire que t'es pas d'accord.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png
Ton avis est complètement subjectif, ça ne fait pas avancer le débat.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png Prouve-moi qu'un simple tas de cellules est conscient.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png Oui c'est subjectif, car c'est un avis, par contre son analyse est objectivement pertinente d'un point de vue commun. Pourquoi devrais-t-il te prouver qu'un tas de cellules devrait être sauvé parce que conscient alors qu'avec ce raisonnement on est en droit de te tuer dans ton sommeil ?
Je ne suis pas un simple tas de cellules.
Quelle analyse ? Il a juste comparé deux opinions. Évidemment que la conception de conscience diffère entre des religieux et des gens normaux, je trouve ça inutile de le souligner.
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
- La population pro-vie devient la source principale de transplantation de reins (ben oui, on préserve la vie ) et n'aura pas d'autre choix que de passer au billard quand un hopital les appellera au hasard pour sauver un inconnu compatible.
Ces arguments seraient valable si a l'heure actuelle, seuls les pro-IVG payaient pour l'IVG, hors tout le monde paye, même les anti, donc pas de raison que ça change si on interdit l'avortement
Le 21 mars 2021 à 10:01:09 Nig[g]eria a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
Y'aura qu'a prendre ça sur le budget actuellement utilisé par la Sécu pour financer les 300 000 avortements par an (gratuit pour la tueuse car remboursé avec l'argent du contribuable)
C'est quoi le coût réel d'un avortement pour l'Etat, tiens ?
Le 21 mars 2021 à 10:00:55 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:58:12 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:56:17 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:51:59 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:50:05 dracolosse_lv75 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:45:05 Conor77ez a écrit :
Cherche pas, les pro-avortement sont des hédonistes, égoïstes et individualistes athées qui vivent sans but et convictions précises.En gros t'essaie de parler avec des gens qui ont juste un corps mais pas d'esprit.
Je compte bien avoir des enfants et fonder une famille tout ce qu’il y a de plus banal, mais pas avec des cassos qui me disent qu’elle prennent la pilule alors que non
Si elles n’avaient pas avorté je n’aurais pas reconnu les enfants et vu les meufs que s’étaient elles les auraient probablement placé au foyer aujourd’hui
HONNÊTEMENT
entre faire un avortement, ou que des gosses de la DAS se suicident, mieux ne vaux pas gagner du temps ?
Et voilà que ça se met à généraliser les suicides de la DAS (qui est une institution merdique, certes, mais qui existe quand même) pour justifier le fait de tuer le gamin dans l'oeuf. Sauf que vu que c'est pas du 100% ni même du 55% et pas du 33%, ça veut absolument dire que dalle.
Sous-race.Et surtout fuis bien mon post, tu risquerais de réaliser à quel point tu es stupide.
Les chiffres ne trompent JAMAIS
Beaucoup de clochards / drogué / cassos viennent de la DAS
Système incompétent + c'est justement grâce à la société athée et antireligieuse que tu vantes indirectement qu'ils sont comme ça.
Et ce n'est pas en mettant les mots en gras comme un demeuré que tu seras plus pertinent, les chiffres de suicides au sein de la DAS sont hauts mais ça reste une claire minorité qui existe à cause des sous-races de ton espèce.+ drogué / clochard / cassos => toujours en vie malgré tout, donc tu t'auto-sabordes
Non mais le truc du suicide c’était pour rire
Je voulais juste dire que si j’avais pas forcé pour que ces meufs avortent, la France aurait eu deux casos de plus et ça c’est hors de question
Sauf que je m'en fous de ce que tu penses. Tu as tué deux vies dans l'oeuf et privé la France de deux nouveaux compatriotes qui auraient pu aussi bien sombrer qu'être assez forts pour émerger et avoir une meilleure vie. Tu ne mérites pas plus la vie que les meufs que t'as fait avorter.
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
- La population pro-vie devient la source principale de transplantation de reins (ben oui, on préserve la vie ) et n'aura pas d'autre choix que de passer au billard quand un hopital les appellera au hasard pour sauver un inconnu compatible.
Quand on est à ce point inculte sur l'application de la loi en Etat de droit, on ne s'aventure pas à proposer ce genre de réformes farfelues.
On n'est pas soumis à une loi plutôt qu'une autre en fonction de ses opinions politiques.
Le 21 mars 2021 à 10:01:51 Antinatalisme a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:54:53 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:53:49 Antinatalisme a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:40:58 AnjouAstral7 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:19:49 Antinatalisme a écrit :
Est-ce qu'avorter c'est tuer un être humain ?Qu'est-ce qu'un être humain ?
Par être humain on entend deux choses ; la définition taxinomique de l'homo sapiens (donc sa définition purement physiologique, ignorant toute dimension psychologique) et la dimension psychologique, un être humain c'est un être doué d'humanité
Qu'est-ce que l'humanité ?
L'humanité c'est la différence psychologique entre les êtres doués d'humanité et les autres animaux, c'est également l'humanité qui est responsable de la différence de considération des êtres humains et des autres animaux, c'est notamment à cause de l'humanité qu'on considère les humains comme supérieurs et ainsi qu'on condamne moralement bien plus l'homicide (meurtre d'un être doué d'humanité) et le meurtre d'un animal
L'humanité est un concept vague et dont il est impossible de donner une définition précise mais peu importe, tout ce dont nous avons besoin pour déterminer si un embryon est un être doué d'humanité c'est de savoir que la condition sine qua non de l'humanité est l'ego, une forme de conscience de soi exacerbée et donc que la condition de l'ego c'est la conscience , une chose existante ne peut être consciente de soi si elle n'est pas consciente en premier-lieu.Un embryon humain est bel et bien un embryon de l'espèce HOMO-SAPIENS, c'est un embryon de l'espèce humaine selon la définition BIOLOGIQUE, à ce stade de définition, c'est un embryon comparable à un embryon d'une autre espèce animale, selon la définition biologique de l'être humain, un embryon de l'espèce humaine n'est donc pas qualitativement différent d'un embryon de CHIEN
Un embryon humain est-il doué d'humanité ? La réponse est NON , un embryon humain n'est pas doué d'humanité car c'est un être INCONSCIENT , un être inconscient ne peut pas être doué d'humanité car l'humanité impliqué en premier lieu la CONSCIENCE, comme démontré plus tôt, donc selon la définition psychologique de l'être humain, un embryon humain n'est pas non plus différent qualitativement d'un autre embryon animal
Par conséquent, mettre fin à la vie d'un embryon de l'espèce humaine ce n'est pas tuer un être humain au sens d'un être doué d'humanité, ce n'est pas tuer un être qualitativement supérieur à un autre animal, mettre fin à la vie d'un embryon humain ça revient à mettre fin à la vie d'un individu appartenant à l'espèce humaine, l'espèce humaine étant une classification taxinomique omettant toute différenciation psychologique, mettre fin à la vie d'un embryon humain revient à mettre fin à la vie d'un embryon de n'importe quelle espèce animale, ça revient à mettre fin à la vie d'un être équivalent à une plante, ça revient à arracher un brin d'herbe
"-Etant donné que tu définis la condition sine qua non de l'humanité comme celle de l'ego et qu'il a été déterminé que les nouveaux-nés ne passent pas le test du miroir avant 18mois (et par conséquent ne sont pas doués d'une conscience de soi), les nouveaux-nés sont-ils de simples animaux et est-il donc moralement non-répréhensible de les tuer ?
"Si on est capable de déterminer que les nouveaux-nés ne sont pas des êtres doués d'humanité, alors mettre fin à la vie d'un nourrisson reviendrait à mettre fin à la vie d'un animal, MAIS nous sommes aujourd'hui incapables de déterminer la fiabilité du test du miroir et donc de déterminer si un nouveau-né a individuellement développé un ego et est par conséquent doué d'humanité, il est par conséquent aussi IMMORAL de tuer un nourrisson qu'un adulte humain si on est incapable de déterminer qu'effectivement n'est pas doué d'humanité.
"-Quid des personnes dans le coma ou en phase de sommeil profond qui sont totalement inconscientes ? Les tuer revient-il à tuer des animaux étant donné que tu définis la condition première d'humanité comme celle de la conscience ? "
La conscience est le critère d'ÉMERGENCE de l'humanité, l'humanité étant une propriété s'obtenant purement par l'expérience du monde donc par la conscience, ce n'est pas un critère pour déterminer l'humanité chez des individus dont l'humanité a déjà émergé, mettre fin à la vie d'un être dont l'humanité a déjà émergé, qu'il soit actuellement conscient ou inconscient, c'est mettre fin à la vie d'un être doué d'humanité, c'est mettre un terme à une vie humaine
L'avortement ne met pas fin à une vie humaine en cours car la vie humaine de l'embryon n'a pas encore commencé, il n'est pas un être dont l'humanité a émergé."-Quid des handicapés ?"
Il n y a actuellement aucune étude démontrant que les handicapés sont des êtres humains qui ont perdu leur humanité, certains sont certes des individus aux capacités intellectuelles très amoindries, on est incapables de déterminer si leur ego a disparu ou non, mettre fin à leur vie reviendrait donc à tuer un individu non-handicapé.
-"Mais un embryon est un être humain en devenir, si on le laisse se développer normalement il donnera un être doué d'humanité, donc avorter c'est tuer un être humain"
Avorter, c'est seulement mettre fin à une POTENTIALITÉ D'INDIVIDU et non à un INDIVIDU en lui-même, l'homicide est répréhensible parce qu'il consiste au fait de mettre fin à la vie d'un être doué d'humanité, de mettre un terme définitif à la conscience d'un individu doué d'humanité contre son gré, de s'arroger le droit de tuer cette conscience, ainsi, tout comme on ne tue pas une plante en déterrant une graine ou qu'on n'attend pas d'une graine qu'elle nous fournisse des fruits dans la seconde, on ne tue pas un être doué d'humanité en mettant fin à la vie d'un être qui ne l'est pas, il est donc incohérent prétexter que les propriétés futures d'un individu soient applicables au présent, d'affirmer que tuer un être qui sera doué d'humanité dans le futur c'est tuer un être doué d'humanité actuellement et donc de réprimer moralement comme un homicide le fait de ne pas avoir donné naissance à un individu tout comme si nous avions mis un terme à sa conscience d'être doué d'humanité alors qu'on a seulement mis fin à une conscience équivalente à celle d'une plante
Donc non, avorter ce n'est en aucun cas mettre fin à la vie d'un être doué d'humanité, simplement à celle d'un embryon animal comme un autre et est seulement répréhensible comme tel
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png C'est cocasse ton pavé, il repose sur un dogme moral sans aucune rationalité.
Les fameux religieux illuminés qui veulent réformer l'IVG "au sein de notre espèce, il faut assurer le plus longtemps possible et à un maximum d'individus les conditions de la souveraineté de l'individu sur soi-même, l'individu étant défini comme une entité cellulaire résultant de la caryogamie et discontinue physiquement et génétiquement du reste du monde vivant"
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/20/6/1526723915-sardscience.png Toi, le fameux homme de raison "non mais si tu as été une fois parcouru d'une conscience, tu gagnes à jamais ton aura d'humanité, et tu conserves cette aura d'humanité à jamais même si tu tombes dans le coma, sinon les nouveaux nés et les handicapés dans le doute je les épargne car l'aura d'humanité n'est pas mesurable"
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/37/2/1568135217-rael.png T'aurais pu simplement dire que t'es pas d'accord.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png
Ton avis est complètement subjectif, ça ne fait pas avancer le débat.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png Prouve-moi qu'un simple tas de cellules est conscient.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png Oui c'est subjectif, car c'est un avis, par contre son analyse est objectivement pertinente d'un point de vue commun. Pourquoi devrais-t-il te prouver qu'un tas de cellules devrait être sauvé parce que conscient alors qu'avec ce raisonnement on est en droit de te tuer dans ton sommeil ?
Je ne suis pas un simple tas de cellules.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png
Quelle analyse ? Il a juste comparé deux opinions. Évidemment que la conception de conscience diffère entre des religieux et des gens normaux, je trouve ça inutile de le souligner.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613608827-image.png
Techniquement on est tous des tas de cellules
Le 21 mars 2021 à 09:57:05 JesusPatriot94 a écrit :
Une question simple pour les pro-IVG, en quoi l'être humain avorté MERITE de mourir ? Qu'a t'il fait de mal pour mériter de se faire tuer ?
Il ne meurt pas, il n'a jamais vécu
La question n'est donc pas "mérite-t-il de mourir" mais mérite-t-il de vivre
Le 21 mars 2021 à 09:55:06 baby_shark8 a écrit :
D'ailleurs, au lieu de parler d'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), terme centré sur la mère, je propose de parler d'Infanticide Pré-Natal (IPN), afin de recentrer le débat sur l'enfant
Oui, c'est bien. IVG c'est de la novlangue.
Le 21 mars 2021 à 10:00:51 M4rst a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:59:50 Ents1 a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
- La population pro-vie devient la source principale de transplantation de reins (ben oui, on préserve la vie ) et n'aura pas d'autre choix que de passer au billard quand un hopital les appellera au hasard pour sauver un inconnu compatible.
Mise en relation de problématiques totalement différentes sur une couche de fausse morale avec des fausses solutions.
Tu peux disposax.Débat sur une loi déjà instaurée, qui est pertinent au final ici ?
Donc on ne peut pas debattre de lois deja existantes ?
Tu sais qu'à la base la loi interdisait l'avortement n'est ce pas ?
Voici les arguments que j'entends le plus souvent de la part des pro-IVG, je me suis donc astreint à les déconstruire un par un.
J'espère vous aurez des réponses argumentées. 
 Argument n°1 : "La femme est maître de son corps donc elle a le droit d'avorter".
Cet argument du droit de la femme à disposer de son corps est l'argument principal de vois les hippies progressistes libertaires.
L'enfant en cours de formation dans le ventre de sa génitrice n'est pas un organe de la génitrice mais bien un être vivant à part entière, avec ses propres organes, son propre système nerveux, son propre ADN. C'est une entité génétique humaine. La femme n'a aucun droit sur un organisme humain qui n'est pas le sien et qu'elle ne fait qu'héberger.
Donc oui, une femme a le droit de faire ce qu'elle veut de son corps, mais certainement pas du corps de quelqu'un d'autre.
 Argument °2 : "Si l'enfant n'est pas désiré, il vaut mieux pour lui qu'il ne naisse jamais".
Argument très mauvais dans le fond, car qui sommes-nous pour pouvoir affirmer que tel ou tel enfant non-désiré sera obligatoirement malheureux ? Il n'existe aucun critère objectif qui permet de prévoir la vie future de l'enfant. Il existe des enfants non-désirés qui sont heureux et à l'inverse, il existe des enfants désirés qui sont malheureux. Personne ne peut prévoir quel sera le bonheur d’un enfant.
S’il est légitime de tuer un être humain parce qu’il risque d’être malheureux, alors il est aussi légitime de tuer ceux qui d'ores et déjà sont malheureux.
 Argument n°3 : "Et si la grossesse résulte d'un sacre bleu ? ".
On ne remédie pas à une injustice en créant une injustice encore plus grave. L’enfant à naître est totalement innocent du crime de son père. Ce n’est donc pas à lui de payer.
De plus, cet enfant sera certes l’enfant d’un sacre bleueur, mais il sera aussi l’enfant de la victime du sacre bleu. Et on ne peut pas répondre à un traumatisme terrible (celui du sacre bleu) par un autre traumatisme, celui de l’avortement.
Surtout, le cas du sacre bleu est un exemple extrêmement particulier. On ne base pas une argumentation, et à plus forte raison, une loi, sur des cas particuliers. D'après les dernières études, moins de 5% des cas de sacre bleus recensés aboutissent à une grossesse. Prétendre que le cas du sacre bleu justifie l’avortement en général est donc une escroquerie intellectuelle.  Il est donc malhonnête de se servir de situations extrêmes pour banaliser l’avortement.
Dans le pire des cas, il existera toujours la possibilité pour la génitrice d'accoucher sous X et de mettre son enfant à adopter. Ça sera sans doute un traumatisme pour elle mais sans doute moins que si elle avait avorté, et au moins on donne une chance à l'enfant de vivre.
 ' Argument n°4 : " Et si l'enfant est handicapé ou victime de malformations durant la grossesse ?".
Si l’on admet que l’on peut éliminer tous les indésirés (les handicapés, le dynamiques, les malades mentaux), la société humaine se détruit. Si l’on n'admet pas la présence des autres avec leurs différences, la vie en société devient infernale. Face à un handicapé, quelle est la solution la plus humaine, le supprimer ou l’aider à mener la meilleure existence compte tenu de ses capacités ? L’enfant atteint d’une malformation est pourtant membre de l’espèce humaine. Si l’on l’élimine en raison de sa malformation, les dérives sont nombreuses et bientôt, on éliminera ceux qui n’ont pas la couleur de peau ou le sexe espéré (ce qui est déjà fait dans certains pays).
 Argument n'°5 : "C'est qu'un amas de cellule, ça n'est pas vivant".
En France, on peut avorter jusqu'à la 12ème semaine de grossesse (À noter que beaucoup de pays dans le monde l'autorisent avec un délai largement plus long). À 12 semaines de grossesse concrètement, il ne s'agit déjà plus d'un embryon mais bien d'un fœtus.
À la 4ème semaine, le système nerveux de l'embryon se développe et son cœur commence à battre.
À la 6ème semaine, l'embryon commence à bouger, les premiers signes d'activité cérébrale apparaissent et les organes vitaux sont déjà tous formés.
À la 8ème semaine, il possède des bras, des jambes, un visage, un nez, des oreilles.
. Attention, il faut enlever 2 semaines à chaque fois sur le nombre de semaines affichées, car d'après la façon de calculer des médecins, la grossesse "effective" ne commence qu'après la 2ème semaine. C'est-à-dire que quand je parle de la 6ème semaine, sur leur site cela correspond à la semaine 8.
Donc non, l'embryon ou le fœtus n'est pas qu'un "vulgaire amas de cellules" comme vous voulez nous le faire croire mais bel et bien un organisme humain doté d'organes et avec une activité cérébrale et cardiaque avérée, et ce très tôt après la fécondation, bien avant le délai légal pour avorter en France.
 Argument n°6 : "La contraception n'est pas efficace à 100%, le risque zéro n'existe pas".
C'est vrai. Mais à cela je répondrai simplement qu'il faut assumer ses actes. Chaque action a des conséquences, personne ne peut l'ignorer. Lorsque deux (jeunes) adultes font le choix de participer à une activité connue pour créer des bébés, ces adultes doivent en accepter la responsabilité. La contraception peut échouer. La meilleure planification peut rater. Mais la responsabilité ne doit pas être évitée au prix de la vie d’un enfant innocent.
 Argument n°7 : "Un fœtus n'a pas de conscience et ne ressent aucune douleur donc l'avortement n'est pas une pratique grave".
Biologiquement, la vie ne se définit pas à partir du moment où l'individu est doté d'une conscience ou d'une perception de la douleur, mais bel et bien au moment de la "conception", c'est-à-dire au moment de la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde aboutissant à une cellule-œuf comportant son propre bagage génétique. Dès cet instant, chaque cellule de l’embryon qui se développe contient le nombre exact de chromosomes, ainsi que tous les éléments génétiques qui distinguent le nouvel être humain de ses parents.
Ainsi, dès sa conception, le fœtus a une construction génétique qui le différencie des organes du corps de sa génitrice. Mettre fin à cette vie sous prétexte "qu'il n'a pas de conscience et/ou ne ressent pas encore la douleur" revient à supprimer un individu qui est génétiquement humain. L'embryon qui se développe ne donnera jamais un arbre, un têtard ou un doggo, mais bien un être humain. C'est donc un embryon humain qu'on supprime. Il ne ressemble pas tout à fait à un être humain au cours des toutes premières semaines de son développement, mais cela ne fait pas de lui un "sous-humain" pour autant.
Pour prendre un dernier exemple un peu extrême, si la vie humaine se résumait humainement à avoir une conscience et ressentir la douleur, on pourrait dans ce cas-là supprimer les bébés nés depuis 2 jours (qui n'ont pas de conscience à cet âge-là) d'une balle dans la tête en disant : "ils n'avaient pas de conscience et sont morts de manière instantanée sans ressentir la moindre douleur".
 Argument n°8 : "Si la vie de la génitrice est danger, l'avortement est justifié".
Peut-être un des seuls arguments qui paraît "audibles". Dans les cas où la vie de la génitrice est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord avec le fait que la génitrice doive poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de lagénitrice, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître.
Mais on pratique dans ce cas une IMG et non une IVG
 Argument n°9 : "Si on interdit l'avortement, beaucoup de femmes continueront à avorter illégalement et à prendre des risques pour leur propre vie".
C'est vrai, mais au moins elles ne seront plus remboursées et seront considérées comme hors-la-loi. De nombreuses études statistiques (dont une réalisée au Canada notamment entre 1964 et 2005) montrent que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle aux cours des années qui suivirent la légalisation de l'avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation en elle-même.
. L'article est en anglais mais compréhensible tout de même et toutes les références et études sont mentionnées en dessous).
 Argument n°10 : "Si on l'interdit en France, les gens iront le faire dans d'autres pays, donc cela revient au même".
Dans ce cas on légalise la prostitution infantile, parce que de toute façon ceux qui veulent vraiment se taper des gamines vont en Thaïlande (où ça se passe dans des conditions terribles) ?
Au-delà de ce parallèle un brin sacre bleuent (c’est volontaire), une réalité : ce n’est pas parce qu’on peut faire quelque chose ailleurs qu’on doit pour autant l’autoriser chez nous. Prenons l’exemple, plus soft, de parents qui interdisent à leur enfant de se droguer. Sous prétexte que le gamin pourra très bien aller se piquer chez des amis, doivent-ils l’autoriser à le faire chez eux, et lui fournir en plus les seringues, la drogue, et le transport à l’hôpital à chaque overdose ?
Quand on pense que quelque chose est mauvais, peu importe que ça puisse être fait ailleurs : on se doit de l’interdire à ceux qui dépendent de nous. C’est ce que doivent faire (et font déjà) certains parents. C’est ce que devraient faire des politiques.
 Argument n°11: "L'avortement permet de lutter contre la surpopulation".
C'est faux. En Europe, le déclin démographique est avéré et le taux de natalité est à un seuil très bas. Les prévisions montrent que la population vieillissante devra être remplacée par de nombreuses personnes immigrées dans les prochaines années à ce rythme-là, le nombre de décès dépassant le nombre de naissances. Cela soulève à la fois le problème de l'intégration et du repli identitaire.Le taux de fécondité, bien qu'ayant très légèrement augmenté de 2001 à 2014, reste à un niveau alarmant. Le nombre d’habitants peut donc être une force à la fois politique et à la fois économique pour une région ou un continent donné. Il faut encourager dans ce sens une juste ouverture à la vie, accompagnée d’une catéchèse (politique) sur la responsabilité de la famille, jusqu’au niveau politique.
 Argument n°12 : "L'avortement ne concerne pas les hommes".
Il est facile de penser que l’avortement ne touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est lié au père et à la génitrice. Ce n’est pas tout seul que la génitrice a créé ce nouvel être humain, un enfant se conçoit à deux.
On reproche souvent à un homme de se barrer lorsque des problèmes importants surgissent dans le couple, mais quand il s'agit d'assumer un enfant qui a été créé à deux, il faudrait cette fois qu'il se barre réellement et laisse la génitrice décider toute seule ?
Le 21 mars 2021 à 10:02:03 M4rst a écrit :
Le 21 mars 2021 à 10:01:09 Nig[g]eria a écrit :
Le 21 mars 2021 à 09:57:28 M4rst a écrit :
Ok les "pro-vie", on interdit l'avortement mais sur ces principes :- La population anti-avortement devra payer un impôt supplémentaire pour subvenir aux besoins des nouveau-nés non désirés / arrivés dans un couple trop jeune ou trop pauvre, et ne toucheront pas cette aide (car selon leur idéal, ils ne peuvent pas ne pas désirer l'enfant qu'ils engendrent, on accepte la fatalité de la vie).
Y'aura qu'a prendre ça sur le budget actuellement utilisé par la Sécu pour financer les 300 000 avortements par an (gratuit pour la tueuse car remboursé avec l'argent du contribuable)
C'est quoi le coût réel d'un avortement pour l'Etat, tiens ?
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1551
Le coût d'une IVG chirurgicale est remboursée par l'Assurance Maladie à 100 % sur la base d'un tarif forfaitaire variable. Ce tarif est compris entre 463,25 € et 664,05 € en fonction de l'établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d'anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l'hospitalisation.