LeonXIII
2021-01-14 23:04:39
Avant-propos
J’écris dans ce cahier afin de restituer le rapport intime que j’ai la chance d’entretenir avec Notre Seigneur Jésus. Puis-je témoigner au mieux de sa grandeur et de son amour. (17-09-2019)
15-09-2019
C’est ce jour là que tout a commencé. Après qu’une fille bien plus pieuse que moi m’ait convaincu de me repentir auprès du Christ, je décidais de le faire, non sans me dire que cela ne m’empêcherait pas de pécher à nouveau. Lorsque je commençais à prier, mon cœur se mit à brûler tellement fort que je me mis à trembler. Puis, je souffris atrocement. Je ne savais pas ce qui était en train de m’arriver. Je me sentais très mal. Mais je ne pouvais rien faire. Comme il était tard, je décidais alors d’éteindre la lumière et de me coucher, en espérant ne plus avoir mal le lendemain. C’est allongé dans mon lit, souffrant toujours, en attendant de m’endormir, que je vis le Christ en croix, plus particulièrement sa tête. Sa Sainte Face était tellement déformée par la douleur, qu’aucun peintre, même Grünewald, n’eut pu la reproduire. C’était abominable. J’étais au bord des larmes, et ma souffrance atteint son stade maximal, mais je savais qu’elle ne représentait rien par rapport à Sa Passion. Je lui dis alors mentalement, sans penser à lui parler (mais, au fond, Jésus n’entend-il et ne sait- il pas tout ?) : « Jésus, je sais que tu souffres sur la croix pour nos péchés, et en partie pour les miens, je t’aime, et je suis tellement désolé de te faire souffrir ». Après avoir dit tout cela, mon cœur se mit à battre, enamouré. Je pensais alors au passage de l’Evangile selon Matthieu, dans lequel Saint Jean-Baptiste dit : « c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de dénouer ses sandales ». Je vis alors une image vraiment fugace du Christ en gloire, puis je me vis à genoux devant lui, avant de me retrouver dans ses bras, alors qu’il était torse nu et stigmatisé. C’est en étant dans ses bras que je sentis toute sa force.
16-09-19
Le lendemain de ces visions, je souffrais et j’angoissais sans arrêt. Je pensais n’être qu’un pauvre pêcheur, et n’être rien devant Lui. Mais je pris la décision de prier plusieurs fois par jour , et mon cœur brûlait par intermittence, indépendamment de mes prières. Le soir, je priais Marie, en lui disant tout mon amour pour Elle. Je la sentis alors descendre en moi. Je ne vis toutefois que la couleur bleue de sa robe. Je décidais alors de me coucher, et, c’est encore une fois en étant couché, mais sans être endormi, que je la sentis descendre en moi, chaque fois que j’inspirais. Sa Présence était comparable à une brise mentholée. Marie dénouait ma gorge, elle apaisait toutes mes angoisses, et mettait fin à mes tourments. Je la remerciais et la louais pendant une vingtaine de minutes.
Marie est d’une grandeur, d’une tendresse, et d’une gentillesse incomparable.
17-09-2019
La sensation que je vais décrire fut très brève, mais intense. Tellement intense que je ne réussis pas à prier pendant que je recevais cette Grâce, et que je restais pétrifié et émerveillé, extatique et paralysé, immensément reconnaissant et tout à fait immobile. Cela arriva justement au moment ou je me disais que Dieu allait cesser de m’envoyer tant de signe et que je m’en contentais largement.
Cette Grâce n’était autre qu’une sensation de compassion absolue que je sentais. Mon cœur avait reçu Sa Compassion. Je sentis directement à quel point Jésus était bon, et surtout à quel point il nous aimait.
Seigneur, je t’aime et te remercie de nous aimer autant !