Le 20 mars 2021 à 17:03:19 Jean-Rapp a écrit :
Le 20 mars 2021 à 17:00:55 OfficerPulaski a écrit :
Le 20 mars 2021 à 16:59:29 Goone38 a écrit :
Le 20 mars 2021 à 16:56:00 OfficerPulaski a écrit :
Le 20 mars 2021 à 16:54:57 CesarLeBon a écrit :
Le 20 mars 2021 à 16:53:56 OfficerPulaski a écrit :
Le 20 mars 2021 à 16:53:01 CesarLeBon a écrit :
Ptn les Américains ont ségrégué leur peuple jusqu'à ya 50 ans, nous on a inventé les droits de l'homme et ils viennent nous faire la morale ?
Alors qu'ils seraient les premiers à avoir fait 100 films sur Napoléon s'ils en avaient eu un. A la place ils sont obligés de s'inventer des captain america fictifs
On a compris Enzo, et c'est pas tellement flatteur d'avoir inventé les "droits de l'homme" au passage
je repost vu que personne réagissait
Et en quoi c'est pas flatteur développe. Si tu me parles des droits de la femme je ris. Sinon explique
Moi si on me traitait de "droit de l'hommiste", je le prendrais mal. On aurait du adopter les droits du citoyen, pas de l'homme.
Toujours cet réécriture de l’histoire avec votre petit regard de citadin embourgeoisé via les accomplissements de c’est "grand hommes" que vous critiquer tant
D’ailleurs sa existe un peuple aussi ethnomasociste que les Européens du 21 eme siècle ?
Je suis pas ethnomasochiste, je ne suis juste pas franco-centré. Mon idéal c'est la grande Europe de Nietzsche, pas la France des DOM TOM
Tout ce que l’Europe a connu de noblesse, — noblesse de la sensibilité, du goût, des mœurs, noblesse en tous sens élevés du mot, — tout cela est l’œuvre et la création propre de la France.
Quand on lit Montaigne, La Rochefoucauld, La Bruyère, Fontenette (particulièrement les Dialogues des Morts), Vauvenargues, Chamfort, on est plus près de l’antiquité qu’avec n’importe quel groupe de six auteurs d’un autre peuple. Par ces six écrivains, l’esprit des derniers siècles de l’ère ancienne [2] a revécu à nouveau, — réunis ils forment un chaînon important dans la grande chaîne continue de la Renaissance… Ils contiennent plus d’idées véritables que tous les ouvrages de philosophie allemande ensemble. "
⁂ Nietzsche , Par delà le bien et le mal
"Loin d’être superficiel, un grand Français n’en a pas moins sa superficie, une enveloppe naturelle qui entoure son fond et sa profondeur, — tandis que la profondeur d’un grand Allemand est généralement tenue enfermée dans une fiole étrangement contournée, comme un élixir qui cherche à se garantir par son enveloppe dure.
(Aurore , p217)
Nietzsche, à propos de la laideur de la langue allemande:
Il y a une chose que je sais avec certitude : les manifestations publiques allemandes qui parviennent jusqu’à l’étranger ne s’inspirent pas de la musique allemande, mais de cette nouvelle allure d’une arrogance de mauvais goût. Presque dans chaque discours du premier homme d’État allemand, alors même qu’il se fait entendre par le porte-voix impérial, il y a un accent que l’oreille de l’étranger repousse avec répugnance. Mais les Allemands le supportent, — ils se supportent eux-mêmes !"
"Quel martyre la lecture des livres allemands pour celui qui possède la troisième oreille ! Avec quelle répugnance il s’arrête auprès de ce marécage au mouvement paresseux, flot de sons sans harmonie, de rythmes sans allure, que l’Allemand appelle « livre ».
Par la résurrection du grand latinisme stoïque, les Français ont continué de la façon la plus digne l’œuvre de la Renaissance. Ils passèrent, avec un succès merveilleux, de l’imitation des formes antiques à l’imitation des caractères antiques : ce qui leur confère à tout jamais un droit aux distinctions les plus hautes, car ils sont le peuple qui a donné jusqu’à présent à l'humanité nouvelle les meilleurs livres et les meilleurs hommes."
(Le Voyageur et son Ombre* p. 346, 347 et 352.)
"L’esprit allemand est pour moi une atmosphère viciée. Je respire mal dans le voisinage de cette malpropreté en matière psychologique, qui est devenue une seconde nature, de cette malpropreté que laisse deviner chaque parole, chaque attitude d’un Allemand.
Les Allemands n’ont jamais traversé un dix-septième siècle de sévère examen de soi-même, comme les Français. Un La Rochefoucauld, un Descartes, sont cent fois supérieurs en loyauté aux premiers d’entre eux. Ce qu’on appelle en Allemagne « profond », c’est précisément cette malpropreté d’instinct à l’égard de soi-même. On ne veut pas voir clair au fond de son propre être. Les Allemands ont-ils seulement produit un livre qui ait de la profondeur ? Ils ne possèdent même pas le sens de ce qu’est un livre profond. J’ai connu des savants qui considéraient Kant comme profond. Je crains fort qu’à la Cour de Prusse on ne tienne M. de Treitschke pour un écrivain profond. Et quand, à l’occasion je vante Stendhal comme un psychologue, il m’est arrive que des professeurs d’université allemande me demandent d’êpeler ce nom."
(Ecce Homo, p. 156 et 157.)
Sur Napoléon :
"Napoléon, homme unique et tardif si jamais il en fut, et par lui le problème incarné de l’idéal noble par excellence — qu’on réfléchisse bien au problème que cela est : Napoléon, cette synthèse de l’inhumain et du surhumain !…"
(Généalogie de la morale)