Pouvez-vous CITER un extrait de LIVRE/POESIE de TÊTE ?
-Wendigo-
2024-05-07 21:53:49
Je connais L'Albatros par cœur
Ebullition
2024-05-07 21:55:00
Rimbaud et Verlaine, évidemment.
Mallarmé et Lamartine, un peu.
Mais j’en apprécie bien davantage.
ChanceEmotif7
2024-05-07 21:55:06
Le 07 mai 2024 à 21:53:05 :
C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais.
Cest la première pagehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/40/2/1664920666-ziouent1.png
Juste après il parle de ses varices, je le connais par cœur.
PubliusOvidius
2024-05-07 21:55:21
Le 07 mai 2024 à 21:51:09 :
Moi, je veut régner par l'effroi
Parfait à réciter à une meuf à qui tu fais la cour pour ensuite la prendre sur un sofa
Pas mal, ça vient d'où ?
Je l'avais déjà raconté mais moi j'avais cité Musset au moment de déshabiller une femme "Oh, le beau pied à déchausser" Lorenzaccio. Je savais qu'elle avait la référence, j'ai marqué des points
Ebullition
2024-05-07 21:55:41
Il fut une époque où je connaissais des monologues de théâtre aussi mais j’ai oublié depuis.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png
GhostixDeter
2024-05-07 21:55:57
Le 07 mai 2024 à 21:53:05 :
C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais.
Putain cet incipit
Je n'y arrive vraiment pas, je déteste l'auteur, c'est viscéral
Soldatchaton
2024-05-07 21:56:45
Le 07 mai 2024 à 21:55:21 :
Le 07 mai 2024 à 21:51:09 :
Moi, je veut régner par l'effroi
Parfait à réciter à une meuf à qui tu fais la cour pour ensuite la prendre sur un sofa
Pas mal, ça vient d'où ?
Je l'avais déjà raconté mais moi j'avais cité Musset au moment de déshabiller une femme "Oh, le beau pied à déchausser" Lorenzaccio. Je savais qu'elle avait la référence, j'ai marqué des points
LXIII
Le revenant
Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ;
Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d’une fosse rampant.
Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu’au soir il fera froid.
Comme d’autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l’effroi.
Fleurs du mal de baudelaire
rofllmao
2024-05-07 21:56:55
Il existe une sorte d'homme toujours en avance sur ses excréments.
René Char, boss de fin
shynoxz12th
2024-05-07 21:57:46
Un extrait des Assis de Rimbaud:
Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales
ils songent à ceux-là, qui les ont fait lever
et de l'aurore au soir
des grappes d'amygdale
sous leur menton chétif
s'agitent à crever
remi55[5]
2024-05-07 21:57:54
Demain à l'heure où blanchit la campagne
Même pas sûr que ce soit le vers exact
PubliusOvidius
2024-05-07 21:58:02
Le 07 mai 2024 à 21:55:41 :
Il fut une époque où je connaissais des monologues de théâtre aussi mais j’ai oublié depuis.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png
Moi tous les dialogues de Cyrano, pour avoir tenu le rôle. La tirade du vol de l'argent dans l'Avare aussi. Elle m'est quasiment entièrement restée
Ebullition
2024-05-07 21:58:06
La tirade de Perdican dans On ne badine pas avec l’amour, aussi, évidemment.
Jamais testé de la réciter à une fille, nonobstant, ça pourrait peut-être l’impressionner.
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Superbe texte.
PubliusOvidius
2024-05-07 21:58:28
Le 07 mai 2024 à 21:55:57 :
Le 07 mai 2024 à 21:53:05 :
C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais.
Putain cet incipit
Je n'y arrive vraiment pas, je déteste l'auteur, c'est viscéral
Ça vient d'où ?
TracteurDETER
2024-05-07 21:59:09
comme sa non y a tellement de trucs qui s'entrechoque dans ma tête mais rien de concret qui en sort
GhostixDeter
2024-05-07 21:59:22
Le 07 mai 2024 à 21:58:28 :
Le 07 mai 2024 à 21:55:57 :
Le 07 mai 2024 à 21:53:05 :
C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais.
Putain cet incipit
Je n'y arrive vraiment pas, je déteste l'auteur, c'est viscéral
Ça vient d'où ?
1984, je l'ai encore en travers de la gorge
Kahlua
2024-05-07 22:01:04
Tranquille, il a deux trous rouge sur le côté droit
Premier vers qui me vient en tête
Je devrais en trouver d'autres si je cherchais plus longtemps
5BaconStrips
2024-05-07 22:01:22
Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne, je partirai
PubliusOvidius
2024-05-07 22:02:40
Le 07 mai 2024 à 21:58:06 :
La tirade de Perdican dans On ne badine pas avec l’amour, aussi, évidemment.
Jamais testé de la réciter à une fille, nonobstant, ça pourrait peut-être l’impressionner.
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Superbe texte.
Je forcerais le contexte pour pouvoir au moins l'essayer une fois si j'étais toi.
lekleklik
2024-05-07 22:03:08
'Ne vous adressez aux gens du livre que de la meilleure des manières, hormis les injustes parmi eux'
kobemuls
2024-05-07 22:03:38
Du temps que je vivais à mes frères pareil
Et comme eux ignorant d'un sort meilleur ou pire,
Les monts Thessaliens étaient mon vague empire
Et leurs torrents glacés lavaient mon poil vermeil.
Tel j'ai grandi, beau, libre, heureux, sous le soleil,
Seule, éparse dans l'air que ma narine aspire,
La chaleureuse odeur des cavales d'Epire
Inquiétait parfois ma course ou mon sommeil.
Mais depuis que j'ai vu l'Epouse triomphale
Sourire entre les bras de l'Archer de Stymphale,
Le désir me harcèle et hérisse mes crins.
Car un Dieu, maudit soit le nom dont il se nomme,
A mêlé dans le sang enfiévré de mes reins
Au rut de l'étalon l'amour qui dompte l'homme.
J-M Heredia