Je vais citer Ernest Renan qui a fait sa thèse sur Averroès.
L'islam ne peut exister que comme religion officielle; quand on le réduira à l'état de religion libre et individuelle, il périra. L'islamisme n'est pas seulement une religion d'État, comme l'a été le catholicisme en France, sous Louis XIV, ou comme il l'est encore en Espagne. L'islam c'est la religion excluant l'État... Là est la guerre éternelle, la guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d'Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert.
L'Islam est la plus complète négation de l'Europe. L'Islam est le dédain de la science, la suppression de la société civile; c'est l'épouvantable simplicité de l'esprit sémitique, rétrécissant le cerveau humain, le fermant à toute idée délicate, à tout sentiment fin, à toute recherche rationnelle, pour le mettre en face d'une éternelle tautologie : " Dieu est Dieu ".
Toute personne un peu instruite des choses de notre temps voit clairement l’infériorité actuelle des pays musulmans, la décadence des États gouvernés par l’islam, la nullité intellectuelle des races qui tiennent uniquement de cette religion leur culture et leur éducation.
A partir de son initiation religieuse, vers l’âge de 10 ou 12 ans, l’enfant musulman, jusque-là quelquefois assez éveillé, devient tout à coup fanatique, plein d’une sotte fierté de posséder ce qu’il croit la vérité absolue : heureux comme d’un privilège de ce qui fait son infériorité. Ce fol orgueil est le vice radical du musulman.
Mais, pour la raison humaine, l'islamisme n'a été que nuisible.
L’islam, c'est l'union indiscernable du spirituel et du temporel, c'est le règne d'un dogme, c'est la chaîne la plus lourde que l'humanité ait jamais portée.
L’islam a été libéral quand il a été faible, et violent quand il a été fort.
Emanciper le musulman de sa religion est Ie meilleur service qu'on puisse lui rendre."