Lavy_Dapray5
2023-02-17 18:05:54
Pour rappel en 2018 :
-diesel à 1,40 euros
-zéro inflation
-smic à 1500 euros
Et pourtant d'après certains French Dreamer "C'est pas assez pour finir le moishttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/46/6/1542468672-risisinge-jaune.png"
La crédibilité de ce mouvementhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494036459-macronmdr.png
2trousdans1trou
2023-02-17 19:26:08
Les gj se voulaient trans-partisans au départ, même si la sociologie était plutôt celle des petits patrons et des salariés de province, mais aussi que les revendications étaient globalement contre l'augmentation du prix de l'essence par une taxation toujours plus lourde avec un sous-texte écologiste (donc les GJ étaient plutôt de droite).
Ce qui a participé à essouffler le mouvement :
-le fait que la gauche qui tient la capitale, a phagocité la pointe de diamant du mouvement au point de transformer ses revendications (les revendications plus ou moins poujadistes du début sont devenues celles habituelles des syndicalistes et des socialistes) ;
-de là une politisation radicale du mouvement, divisé entre les GJ parisiens et les GJ de province soutenant des positions de plus en plus antagonistes, notamment à propos du prétexte écologique de l'augmentation des prix ;
-la politisation du mouvement a aussi fait ressusciter momentanément la croyance dans la solution politique pour résoudre la crise ; les GJ de droite étaient nettement plus anarchistes que ceux de gauche qui voulaient des négociations avec les élus, dans la plus pure tradition de la gauche française qui souhaite mettre en avant le rôle des corps intermédiaires ;
-la violence policière a bien entamé la volonté des manifestants dans les premiers actes ; ils ont compris que la police, en tant que corps avec ses intérêts, allait défendre le pouvoir en place si cela leur permettait d'obtenir des promotions et des avantages, les violences des GJ devait montrer un désespoir proportionnel et un retournement des FDO en faveur de leurs compatriotes, ça n'a pas été le cas...
-le manque d'engagement, voire de soutien, de la part du reste de la population qui n'est pas venue grossir les rangs des manifestants, malgré les nombreux appels du pied, pour apporter du sang frais au mouvement et redonner du moral aux troupes.
Comment retrouver la violence des GJ ? Déjà ne pas écouter les sirènes des syndicats qui sont, par la nature de leurs subventions, inféodés à leurs interlocuteurs gouvernementaux qui ont aujourd'hui le luxe de ne même pas les écouter.
Avoir des cadres qui structurent le mouvement dans la rue pour prendre des positions stratégiques, comme aller directement menacer les institutions et les élus ; prendre d'assaut les medias et les plateaux télés, s'en servir pour réveiller les tièdes.
Laisser les militants violents (antifas et black blocks) faire leur boulot de destruction et de violence pour servir de chair à canon/de diversion face à la violence policière.
Eviter que les affrontements s'éternisent et que le "front" ne s'élargisse, ce qui pourrait à la fois augmenter les chances de se faire viser par des flics et de faire entrer les banlieues dans le mouvement, lesquelles pourraient piller et emmerder les honnêtes commerçants.
S'emparer des responsables de la police est aussi une solution face à la violence policière, car sans la chaîne de responsables qui donnent les ordres, les troupes sur le terrain sont désorganisées et paralysées.