PasTonTonton
2022-11-03 10:37:03
Le 03 novembre 2022 à 10:34:13 :
Le 03 novembre 2022 à 10:28:47 :
Le 03 novembre 2022 à 10:28:01 x0x031 a écrit :
Expliquez vos positions sur l'immigration les gauchistes svp
C'est une minorité des pauvres gens qui fuient la guerre, c'est débile de s'en prendre à ces pauvres gens
Olala le niveau... On s'en sortira jamais avec des gens comme toi
Bof, il a raison... Il vaut mieux accueillir dignement les immigrés. Ne pas nier les apports bénéfiques des immigrés tout comme ses apports négatifs. Mais clairement, les apports sont plus bénéfiques que négatifs. C'est juste que les apports bénéfiques sont moins visibles malheureusement
moon-dog2
2022-11-03 10:49:11
Il faut bien comprendre que les courants de gauche ont pour unique fin le pouvoir. La domination, l'aliénation, la transformation, l'élimination d'autrui, toutes les manières possibles d'altérer l'autre ou le monde du moment qu'à la fin prévaut l'idéologie du parti. Tout rapport entre la gauche et le reste du monde est un rapport de guerre dans lequel il s'agit de vaincre. Toute idéologie, philosophie, ou science, n'a donc à gauche de valeur, qu'en tant qu'outil d'aliénation, pas en tant qu'outil de mesure de la réalité ; une réalité dans laquelle le parti ne gagne pas est inintéressante. Elle est à dissimuler, à détruire, à remodeler. La gauche a, à cause de cette tendance à l'opportunisme et à l'altération, un mépris fondamental de la vérité. Ce qui est n'a aucune forme de valeur, seul ce qui doit être (seulement aux yeux du parti) compte.
C'est ce mépris de la réalité qui donne le postmodernisme dans sa tendance à rejeter l'objectivité, la raison, les valeurs, etc. Rejet de tout ce qui favorise le vrai et ne profite pas en termes de pouvoir. Le monde vu comme en guerre perpétuelle est un monde de relativisme pur. Rien n'est vrai que la parole du vainqueur. C'est en quelque sorte l'affirmation cynique du postmodernisme, prétendant critiquer ce phénomène, qui cache la posture réelle de la gauche politique ; faire semblant de critiquer la vérité en tant qu'outil de pouvoir, relativiser absolument tous les propos et toutes les valeurs, afin en réalité d'en imposer de nouveaux qui favorisent une catégorie bien précise. C'est du nivellement par le bas ; de la même manière que si tu veux dominer un riche en tant que pauvre, tu dois d'abord égaliser le terrain économique, "relativiser" les possessions, en partageant entre toi et lui le capital afin ensuite d'avoir suffisamment de pouvoir pour le détruire, si tu veux dominer l'histoire ou la mentalité des masses contre des valeurs déjà établies, tu dois d'abord relativiser toutes les valeurs afin de donner aux tiennes une chance.
En théorie, donc, le postmodernisme rejette tout, mais il ne rejette tout qu'en tant que ça profite à une partie ; mettre un coup de pied dans la table pour renverser toutes les pièces aux échecs c'est certes égaliser le terrain de jeu, mais c'est également favoriser l'un des deux joueurs (celui qui perdait). Et c'est TOUJOURS ça qui se cache sous les mesures et idées de gauche. Prétendre à l'égalité afin de se donner du pouvoir. C'est juste une méthode toute simple de subversion. Un outil de démultiplication du pouvoir de la gauche. De la même manière que l' "égalité" est un outil du féminisme qui, en prétendant combattre des pratiques inégalitaires, n'a pour effet (recherché) que d'en imposer de nouvelles qui favorisent les femmes.
C'est toujours le même double mouvement ; d'abord faire table rase (de l'économie, des valeurs, des opinions, de la vérité, de la réalité, du domaine politique, de l'héritage, etc etc), en laissant croire aux autres que la table rase est une fin, et ensuite dominer sur les ruines. Reconstruire le monde à son image, en se plaçant au sommet.