Des dépressifs (réel) depuis plusieurs années?
Quelque chose qui m'a beaucoup aidé quand j'allais très mal durant quelques années, c'était de me concentrer uniquement sur les choses positives, mêmes les plus bêtes. Au début en se forçant un peu, puis c'est devenu une habitude et de fil en aiguille j'ai pu reprendre confiance en moi, bâtir de solides relations, reprendre les études. N'écoutez pas les oiseaux de malheur qui coassent que tout est foutu, ils ont tort et ce sont eux qui vous enchaînent et vous font faire le jeu de l'état en vous plongeant dans la déprime. Ouvrez plutôt vos cœur au chant des oiseaux les plus libres et faites comme eux.
Après ça ne veut pas dire qu'il faut oublier les problèmes existants, personnels et politiques. Mais les choses immuables, ça ne sert à rien d'essayer de les bouger. Alors utilisez votre temps pour pousser les rochers plus petits mais qui ouvrent le passage vers la sortie 
Le 16 octobre 2022 à 10:55:28 :
Je devrais peut être me faire suivre
Je suis bloqué dedans depuis tout petit aussi et comme j'ai grandi avec j'ai jamais réussi à comprendre comment m'en sortir ou même comment l'expliquer.
J'ai vu un psychiatre ya deux ans qui m'avait juste dit que c'est normal d'avoir envie de mourir et que la vie est pas toute rose 
Du coup je suis jamais retourné la bas, j'ai essayé d'en parler à ma famille sans oser trop parler de certaines chose 
puis au final ce week end jai craqué et jai clairement dit que j'avais envie de c+t depuis tout petit du coup je vais aller aux urgences lundi pour voir quelqu'un
Oui mais moi c'est la cause d'une maladie chronique, des idées noirs de plus en plus fréquente c'est horrible, bien sûr les médecins n'ont aucune solution, c'est soit je vis comme ça toute ma vie dans la souffrance physique et psychique ou soit j'y met un terme 
Le 16 octobre 2022 à 11:01:03 :
Quelque chose qui m'a beaucoup aidé quand j'allais très mal durant quelques années, c'était de me concentrer uniquement sur les choses positives, mêmes les plus bêtes. Au début en se forçant un peu, puis c'est devenu une habitude et de fil en aiguille j'ai pu reprendre confiance en moi, bâtir de solides relations, reprendre les études. N'écoutez pas les oiseaux de malheur qui coassent que tout est foutu, ils ont tort et ce sont eux qui vous enchaînent et vous font faire le jeu de l'état en vous plongeant dans la déprime. Ouvrez plutôt vos cœur au chant des oiseaux les plus libres et faites comme eux.Après ça ne veut pas dire qu'il faut oublier les problèmes existants, personnels et politiques. Mais les choses immuables, ça ne sert à rien d'essayer de les bouger. Alors utilisez votre temps pour pousser les rochers plus petits mais qui ouvrent le passage vers la sortie
C'est effectivement une belle façon de voir la vie et de rendre la dépression supportable.
Mais ça ne suffit pas pour la guérir.
Une dépression peut avoir des facteurs environnementaux, ce qui semble être ton cas puisque tu parles de 'problèmes existants, personnels et politiques'.
Mais elle peut aussi -et c'est les plus grave- être tout simplement un disfonctionnement chimique dans le cerveau. Au quel cas on aura beau avoir des lunettes roses sur la tronche, se motiver pour faire des trucs, rencontrer des gens, évoluer, ça restera là, comme un chien noir et triste qui t'attends à coté du fauteuil.
Je ne minimise aucunement les dépressions environnementales, comme tu dis ça t'a pris des années pour aller mieux, c'est un combat donc et bravo si tu vas mieux!
Le 16 octobre 2022 à 11:26:19 :
Vdd si il y a eu plusieurs ajustements mais j'ai arrêté les ad car beaucoup d'effets secondaires, les benzos marchent bien mais le soucis est que ma tolérance augmente donc je dois en prendre de plus en plus..
Je vois ..
Après si tu tapes a coté ca augmente encore plus ta tolérance 
Yosh 
J'ai connu deux épisodes dépressifs après chacune de mes ruptures, tu décris bien la chose. Plus aucun optimisme, l'énergie à 0, la démotivation, la confiance qui plonge, les remises en questions perpétuelles, le brouillard. Le premier était difficile mais j'étais entouré, j'ai donc continué à vivre et à rencontrer du monde en me forçant, j'ai cette année là fait des concerts, des soirées, rencontrer des filles sur Tinder, cela m'a aidé à rester à flot. J'ai pu ensuite me mettre en couple et changer de voie c'était derrière moi.
Le deuxième est plus délicat, je n'étais plus si bien entouré et la rupture en elle-même m'a profondément blessée.
J'avais donc raconté cette histoire à ma copine ("Ooooh mais quelle salope 
"), lui avait bien préciser les tenants et aboutissants, et notamment le fait que si elle devait me quitter un jour qu'elle le fasse proprement. J'ai été quitté par téléphone pour des raisons plus ou moins bullshit, c'était des prétextes plus que la vérité. Une semaine après elle m'annonce avoir coucher avec quelqu'un. Quelques jours après je fête mon anniversaire avec mes amis, mon pote qui tombe sur sa story Insta avec elle et son famoso pote gay dans le même lit, devenu subitement bi.
Ça a été le coup de trop.
Se faire remplacer 1 fois, 2 fois, 3 fois, 4 fois, 5 fois, au bout d'un moment comment garder la tête haute ? La foi ? J'ai pourtant été beaucoup aimé mais cela m'a juste détruit de l'intérieur je ne sais plus quelles sont mes qualités et pourquoi l'on abuse autant de ma confiance.
Cela fait deux ans, je suis passé à autre chose mais les séquelles sont toujours là, parfois je parviens à les camoufler mais le plus souvent non.
Aujourd'hui je suis dans mon 3ème épisode dans la mesure où tous les voyants sont au rouge dans ma vie (financièrement, famillialement, scolairement, etc ...) et que les symptômes refont surface (Perte d'énergie, d'appétit, moral à -10 etc). J'ai toujours souhaité m'en sortir seul par mes propres moyens, c'est mon moteur de vie je vois les épreuves de la vie comme l'occasion "d'XP".
Sauf qu'au bout d'un moment cela ne fonctionne plus, tes épaules sont trop petites pour tout encaisser, c'est la triste conclusion à laquelle je suis parvenu récemment après quelques mauvaises péripéties, c'est un aveu d'échec pour moi et j'en ai honte. Il y a deux jours après un évènement tumultueux, j'ai pris la décision d'aller voir quelqu'un et ça me fait chier car ce n'est pas ce dont j'ai besoin pour aller mieux. Mais voilà mon entourage et des professionnels me le conseille donc je vais faire un effort. Par dépit également car c'est impossible pour moi de rester inactif c'est l'année la plus importante de ma vie, je dois réussir le concours des IRA et vivre avec la maladie de mon père, en sachant que du jour au lendemain je peux me retrouver à la rue je ne peux me permettre d'être triste & inactif. 
Globalement ma première rupture en est la cause, j'ai perdu une partie de moi ce jour-là. C'est ensuite que ce sont ajoutés des facteurs environnementaux sur des conséquences qui n'ont pas été guéries
Désoler pour le pavé je me suis reconnu dans ta description, si mon témoignage peut éclairer quelques kheys tant mieux, en tout cas ça fait un peu de bien d'en parler.
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