Le 28 septembre 2022 à 01:53:55 :
Le problème corrolaire à celui que tu décris c'est aussi les faibles perspectives. Quasiment tout semble hors de portée, de plus en plus.
Tout ce qui réclame un effort quotidien nécessite une carotte au bout, l'humain est codé ainsi. Sauf que là, nous arrivons à un niveau de léthargie : faibles opportunités, emplois chiants à mourir (donc pause téléphone), vie de famille quasi impossible sans bac +5 en psychologie féminine, impossibilité de construire un capital, récession, etc. Ce qui nous différencie des boomers, c'est aussi ça.
Ces inventions (smartphone, internet) n'auraient probablement pas eu autant de succès sur eux, pour qui tout était facile. Les seuls boomers qui s'y intéressent sont d'ailleurs les plus marginaux, névrosés ou les plus solitaires. Le boomer moyen "ça ne m'intéresse pas", il te dira. Ils n'ont pas besoin de ce shoot.
Nos addictions aux divertissements fast-food révèle également un mal-être devant être comblé. Une peur du vide, une peur du réel. Et ce besoin constant de dopamine est aussi dû au manque des autres hormones de plaisir :
- L'occitocine, hormone de l'amour
- Adrénaline, hormone du risque
- Serrotonine, hormone de récompense de l'effort
Les trois hormones ci-dessus sont souvent absentes de nos vies, on comble donc comme on peut avec cet ersätz de plaisir.
Non c'est depuis l'arrivée au pouvoir de l'argent il y'a quelques siècles cela n'a pas toujours été comme çahttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/48/4/1638476474-1552021889-sadness.png