Le 05 septembre 2022 à 16:13:50 :
Les identitaires qui rejettent la pensée humaniste des Lumières par exemple vont à l'encontre de leur identité
Voici un penseur des Lumières
Le 05 septembre 2022 à 16:12:35 :
Le 05 septembre 2022 à 16:06:53 :
Le 05 septembre 2022 à 16:03:16 :
L'identité française, c'est l'art de vivre à la française
C'est les repas du dimanche qui dure toute l'après-midi
C'est faire des blagues sur absolument tout les sujets
C'est l'amitié, la fête, faire la gueule
Râler en toute circonstance, s'engueuler pour rien
C'est l'autodérision, surtout quand tu as tout réussi
Chanter, danser, se foutre de la tronche du voisin
C'est s'habiller avec classe le mardi et sortir fringué comme un clodo le jeudi
C'est être fier et arrogant pour tout et rien, surtout quand t'es ridicule
C'est un état d'esprit indestructible, faut être né dedans pour comprendreDonc par “art de vivre”, tu entends “mode de vie”. Mais ce “mode de vie” que tu décris semble être un cahier des charges, une liste d’attribut qui ne renvoie qu’à la conception sentimentale que tu as de la manière de vivre du français moyen. Pour toi, l’identité, c’est juste des comportements archétypes et clichés associés aux représentations publicitaires et/ou cinématographiques que l’on se fait du français moyen ? Pour toi, ça se résume à ce que Jeunet montre dans “Le Fabuleux Destin d’Amelie Poulain” ? Sérieux…
Non, ce que je décris c'est la surface, c'est ce qui se voit, et c'est une liste non exhaustive, si tu veux comprendre il faut le vivre
L'identité française ça se vit au quotidien, ce n'est pas dans les grandes villes que tu va trouver des Français, faut aller dans les terres à la campagne
Déjà, "français moyen"... c'est bien plus subtil que ça
Donc t’es incapable de me définir ce qu’est l’identité française. Tu te contentes de me dire d’aller voir des campagnards sans m’expliquer pourquoi eux seraient plus à même d’embrasser cette fameuse identité mais pas mon voisin citadin.
Je suis extrêmement déçu. Moi qui croyais que “l’élite” était capable de définir ce qu’était cette fameuse identité française, je me trouve confronté à du sentimentalisme de bas étage.
Le 05 septembre 2022 à 16:16:11 :
Je suis extrêmement déçu. Moi qui croyais que “l’élite” était capable de définir ce qu’était cette fameuse identité française, je me trouve confronté à du sentimentalisme de bas étage.
je t'ai répondu à la page précédente
Le 05 septembre 2022 à 16:17:49 :
Le 05 septembre 2022 à 16:16:11 :
Je suis extrêmement déçu. Moi qui croyais que “l’élite” était capable de définir ce qu’était cette fameuse identité française, je me trouve confronté à du sentimentalisme de bas étage.je t'ai répondu à la page précédente
Désolé, je n’avais pas vu. Je vais te répondre.
Il n'y a plus d'identité française, mais une identité européenne américanisé
Michou, Wejdenne, le rap et les kebabs
Tacos, Snap, footlocker, PSG, Twitter
Le 05 septembre 2022 à 16:21:03 :
C'est notre histoire et notre culture
Tu n'a aucune histoire guignol
Le 05 septembre 2022 à 16:09:11 :
L'identité c'est la combinaison entre un héritage culturel et un héritage biologique (droit d'avoir une société homogène, qui perpétue les gènes des ancêtres) qu'il faut logiquement transmettre à ses enfants et conserver tel quel à travers les âges et il convient de faire de même quant aux nouveaux arrivants, dont le nombre doit être circonscrit pour pouvoir être digérés par le pays (ce qui fonctionne aussi pour les traits physiques, disparaissant génération après génération).
L'identité française c'est la même chose, sauf que l'héritage culturel est ici une combinaison entre un fonctionnement de la société à la romaine (place du pater familias, virilité définie par la modération, choix de la maîtrise de la Nature contre celui de l'imitation de la Nature, citoyenneté qui véhicule des valeurs morales autant que civiques), et la vision chrétienne de la valeur de la vie (refus de l'esclavage qui a donné naissance au servage, refus de l'usure, acceptation d'un bonheur différé après la mort, le socle de la société n'est pas la valeur matérielle contrairement aux valeurs de charité et de pitié). Tandis que l'aspect biologique datant au moins de la période gauloise (dont la défaite face aux romains n'a pas entraîné la colonisation mais l'acculturation des populations et l'administration des terres qui a permis l'entrée du droit romain sur les terres gauloises).
Les vagues d'immigration et les apports culturels extérieurs sont extrêmement rares avant le 19e siècle et l'immigration africaine ne date que d'une époque très récente (années 50-60),qui fut celle de la décolonisation.Il y a aussi une conception de la transmission propre à chaque pays, la France a refusé le droit d'ainesse au Moyen-âge, ce qui lui a donné une autre vision de la transmission plus égalitaire, tandis que le Christianisme a conféré par sa valeur de syncrétisme la capacité à pouvoir intégrer des populations pouvant partager toutes nos autres valeurs et nos mœurs (pourvu, bien sûr, qu'elles soient suffisamment peu nombreuses). De même pour la structure familiale qu'elle partage avec une partie de l'Europe : la famille nucléaire, créée à partir du couple et laisse une grande intimité et liberté à ses membres, à l'abri des jugements des oncles et des tantes, mais résiste moins bien aux pratiques coercitives de l'Etat.
Tout cela produit un environnement qui forme l'individu à avoir un certain état d'esprit et à agir d'une certaine façon dans la masse de ses congénères, de là le décalage lorsqu'on voyage à l'étranger où les mœurs sont totalement différentes.
Je peine à voir comment on ne pas pourrait perpétuer “les gènes des ancêtres”. Si je conçois un enfant, les gènes de mes ancêtres se perpétuent, dans tous les cas.
Ce que tu sembles vouloir dire, c’est qu’il faudrait pratiquer l’endogamie mais historiquement, elle semble globalement absente des structures familiales en France, en dehors des milieux aristocratiques, pour des raisons évidentes (cf. Todd). Si ce que j’ai compris de ton propos est exact, tu as donc une position qui ne reflète aucunement l’histoire des structures familiales en France. On retombe dans le sentimentalisme naïf.
Transmettre l’héritage culturel, c’est transmettre une culture qui ne peut être en tout point la même que celle que l’on a reçu. La culture mute, évolue, comme la vie, au sens biologique du terme. D’où le terme “culture”. C’est quelque chose qui se cultive et qui croît, apport après apport. Une culture figée est morte, elle appartient à un point déterminé l’histoire, ne reflète aucunement le présent. C’est un vestige.
Vois-tu, c’est ça, le problème dans tout ce que tu me cites. Ta définition ne reflète aucune réalité matérielle ancrée dans le présent. L’identité d’une nation est commune et elle s’incarne à travers ceux qui la représentent dans un moment donné de l’histoire. À l’échelle commune, rien de ce que tu m’as dit ne semble encore existé sous la forme que tu décris là.
Tu te trompes d’ailleurs lourdement en pensant que la structure familiale nucléaire était la seule en France et en Europe :
Je le répète : c’est quoi l’identité française en 2022 ? EN 2022, J’INSISTE.
Le 05 septembre 2022 à 15:59:44 :
Le 05 septembre 2022 à 15:55:52 :
Être français selon moi c'est :
- Parler le français de manière quasi-irreprochable (pas d'accent étranger à la francophonie, parler correctement avec un vocabulaire riche)
- Adhérer sans réserves aux droits de l'homme qui sont au fondement de l'Occident, et plus particulièrement à la laïcité absolue dans l'espace public.On ne maîtrise pas toujours l’accent que l’on a et la maîtrise du vocabulaire est fortement corrélée au milieu social et culturel.
Par ailleurs, il y a des accents spécifiques selon les régions de France qui peuvent être le témoignage d’une filiation avec des langues régionales abandonnées.“Adhérer” au droit de l’homme, comment ? Ne pas enfreindre la loi et respecter les droits de l’homme, c’est y adhérer ? N’importe quel touriste y adhère.
Comme précisé, avoir un accent ne me dérange pas si c'est un accent francophone
Par contre avoir un accent qui trahit l'origine étrangère de la personne (accent américain, accent japonais) ça montre qu'il ne parle pas assez bien le français pour s'être imprégné de sa culture, de son esprit.
Si quelqu'un est issu d'un milieu social et culturel si pauvre qu'il maîtrise mal le français, alors il n'est pas français.
Être français ça passe par la langue, comme dans tous les autres pays du monde (ja baragouine le japonais perso, et pourtant je ne suis pas japonais, idem pour l'anglais)
Adhèrer ça veut dire ce que ça veut dire : Les droits de l'homme font partie des principes d'un français, de ses valeurs intransigeantes. Il ne s'agit pas de respecter la loi mais de considérer en son for intérieur que tous les hommes sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs quels que soient leurs couleur de peau, origine, orientation sexuelle, handicap, sexe, religion, etc.
Quelqu'un qui pense que les homosexuels doivent être pendus ou que les femmes sont supérieures aux hommes n'est pas français.
Voilà j'espère avoir été clair
Le 05 septembre 2022 à 16:32:50 :
Le 05 septembre 2022 à 15:59:44 :
Le 05 septembre 2022 à 15:55:52 :
Être français selon moi c'est :
- Parler le français de manière quasi-irreprochable (pas d'accent étranger à la francophonie, parler correctement avec un vocabulaire riche)
- Adhérer sans réserves aux droits de l'homme qui sont au fondement de l'Occident, et plus particulièrement à la laïcité absolue dans l'espace public.On ne maîtrise pas toujours l’accent que l’on a et la maîtrise du vocabulaire est fortement corrélée au milieu social et culturel.
Par ailleurs, il y a des accents spécifiques selon les régions de France qui peuvent être le témoignage d’une filiation avec des langues régionales abandonnées.“Adhérer” au droit de l’homme, comment ? Ne pas enfreindre la loi et respecter les droits de l’homme, c’est y adhérer ? N’importe quel touriste y adhère.
Comme précisé, avoir un accent ne me dérange pas si c'est un accent francophone
Par contre avoir un accent qui trahit l'origine étrangère de la personne (accent américain, accent japonais) ça montre qu'il ne parle pas assez bien le français pour s'être imprégné de sa culture, de son esprit.Si quelqu'un est issu d'un milieu social et culturel si pauvre qu'il maîtrise mal le français, alors il n'est pas français.
Être français ça passe par la langue, comme dans tous les autres pays du monde (ja baragouine le japonais perso, et pourtant je ne suis pas japonais, idem pour l'anglais)Adhèrer ça veut dire ce que ça veut dire : Les droits de l'homme font partie des principes d'un français, de ses valeurs intransigeantes. Il ne s'agit pas de respecter la loi mais de considérer en son for intérieur que tous les hommes sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs quels que soient leurs couleur de peau, origine, orientation sexuelle, handicap, sexe, religion, etc.
Quelqu'un qui pense que les homosexuels doivent être pendus ou que les femmes sont supérieures aux hommes n'est pas français.Voilà j'espère avoir été clair
Tu m’as éclairé sur le fait que ta conception de l’identité française était stupide et sentimentale, effectivement.
Ce n’est pas toi que j’insulte, tu ne m’as pas l’air bien méchant mais ta conception naïve et incohérente.
Y'en a presque plus, elle s'est faite jacobined/laïcited/americaned/immigrationned/capitalismed
Le 05 septembre 2022 à 16:38:50 :
Le 05 septembre 2022 à 16:32:50 :
Le 05 septembre 2022 à 15:59:44 :
Le 05 septembre 2022 à 15:55:52 :
Être français selon moi c'est :
- Parler le français de manière quasi-irreprochable (pas d'accent étranger à la francophonie, parler correctement avec un vocabulaire riche)
- Adhérer sans réserves aux droits de l'homme qui sont au fondement de l'Occident, et plus particulièrement à la laïcité absolue dans l'espace public.On ne maîtrise pas toujours l’accent que l’on a et la maîtrise du vocabulaire est fortement corrélée au milieu social et culturel.
Par ailleurs, il y a des accents spécifiques selon les régions de France qui peuvent être le témoignage d’une filiation avec des langues régionales abandonnées.“Adhérer” au droit de l’homme, comment ? Ne pas enfreindre la loi et respecter les droits de l’homme, c’est y adhérer ? N’importe quel touriste y adhère.
Comme précisé, avoir un accent ne me dérange pas si c'est un accent francophone
Par contre avoir un accent qui trahit l'origine étrangère de la personne (accent américain, accent japonais) ça montre qu'il ne parle pas assez bien le français pour s'être imprégné de sa culture, de son esprit.Si quelqu'un est issu d'un milieu social et culturel si pauvre qu'il maîtrise mal le français, alors il n'est pas français.
Être français ça passe par la langue, comme dans tous les autres pays du monde (ja baragouine le japonais perso, et pourtant je ne suis pas japonais, idem pour l'anglais)Adhèrer ça veut dire ce que ça veut dire : Les droits de l'homme font partie des principes d'un français, de ses valeurs intransigeantes. Il ne s'agit pas de respecter la loi mais de considérer en son for intérieur que tous les hommes sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs quels que soient leurs couleur de peau, origine, orientation sexuelle, handicap, sexe, religion, etc.
Quelqu'un qui pense que les homosexuels doivent être pendus ou que les femmes sont supérieures aux hommes n'est pas français.Voilà j'espère avoir été clair
Tu m’as éclairé sur le fait que ta conception de l’identité française était stupide et sentimentale, effectivement.
Ce n’est pas toi que j’insulte, tu ne m’as pas l’air bien méchant mais ta conception naïve et incohérente.
Et oui, mais apparemment tu as déjà une idée de ce qu'est selon toi l'identité française, "stupide et sentimentale"
Oui c'est stupide et sentimental d'aimer des choses précises comme partager un saucisson à l''apéro avec un pote
C'est du même niveau qu'aimer se réunir en famille à la tombée de la nuit pour manger du couscous et des pâtisseries, mais là, c'est pas stupide et sentimental, hein?
Je ne comprend pas pourquoi être français et aimer ça, est systématiquement dévalorisé parce que des crétins hors-sol ont décidé que c'était ringard
Oui j'aime me pavaner en costard, oui j'aime bouffer du fromage sur un bout de baguette, oui j'aime rire, danser et m'amuser. Et si tu cours aussi vite que je t'emmerde, t'es trop loin pour me répondre.
Le 05 septembre 2022 à 16:38:50 :
Le 05 septembre 2022 à 16:32:50 :
Le 05 septembre 2022 à 15:59:44 :
Le 05 septembre 2022 à 15:55:52 :
Être français selon moi c'est :
- Parler le français de manière quasi-irreprochable (pas d'accent étranger à la francophonie, parler correctement avec un vocabulaire riche)
- Adhérer sans réserves aux droits de l'homme qui sont au fondement de l'Occident, et plus particulièrement à la laïcité absolue dans l'espace public.On ne maîtrise pas toujours l’accent que l’on a et la maîtrise du vocabulaire est fortement corrélée au milieu social et culturel.
Par ailleurs, il y a des accents spécifiques selon les régions de France qui peuvent être le témoignage d’une filiation avec des langues régionales abandonnées.“Adhérer” au droit de l’homme, comment ? Ne pas enfreindre la loi et respecter les droits de l’homme, c’est y adhérer ? N’importe quel touriste y adhère.
Comme précisé, avoir un accent ne me dérange pas si c'est un accent francophone
Par contre avoir un accent qui trahit l'origine étrangère de la personne (accent américain, accent japonais) ça montre qu'il ne parle pas assez bien le français pour s'être imprégné de sa culture, de son esprit.Si quelqu'un est issu d'un milieu social et culturel si pauvre qu'il maîtrise mal le français, alors il n'est pas français.
Être français ça passe par la langue, comme dans tous les autres pays du monde (ja baragouine le japonais perso, et pourtant je ne suis pas japonais, idem pour l'anglais)Adhèrer ça veut dire ce que ça veut dire : Les droits de l'homme font partie des principes d'un français, de ses valeurs intransigeantes. Il ne s'agit pas de respecter la loi mais de considérer en son for intérieur que tous les hommes sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs quels que soient leurs couleur de peau, origine, orientation sexuelle, handicap, sexe, religion, etc.
Quelqu'un qui pense que les homosexuels doivent être pendus ou que les femmes sont supérieures aux hommes n'est pas français.Voilà j'espère avoir été clair
Tu m’as éclairé sur le fait que ta conception de l’identité française était stupide et sentimentale, effectivement.
Ce n’est pas toi que j’insulte, tu ne m’as pas l’air bien méchant mais ta conception naïve et incohérente.
Comme l'a dit mon vdd qui a écrit un message touchant et vrai, tu n'as qu'à nous la livrer ta conception de l'identité française au lieu de nous mépriser
Mais vu que tu te gardes bien d'expliquer en quoi ma conception est "naïve et incohérente", je suppose que tu n'es qu'un troll de bas étage.
C'est quoi le but de ton topic au final ? Répondre à chaque pavé des kheys par des arguments éclatés qui ne répondent pas aux propositions des auteurs, voire répondre juste "ta vision est nulle" ?
Aller ouste
Le 05 septembre 2022 à 16:31:14 :
Le 05 septembre 2022 à 16:09:11 :
L'identité c'est la combinaison entre un héritage culturel et un héritage biologique (droit d'avoir une société homogène, qui perpétue les gènes des ancêtres) qu'il faut logiquement transmettre à ses enfants et conserver tel quel à travers les âges et il convient de faire de même quant aux nouveaux arrivants, dont le nombre doit être circonscrit pour pouvoir être digérés par le pays (ce qui fonctionne aussi pour les traits physiques, disparaissant génération après génération).
L'identité française c'est la même chose, sauf que l'héritage culturel est ici une combinaison entre un fonctionnement de la société à la romaine (place du pater familias, virilité définie par la modération, choix de la maîtrise de la Nature contre celui de l'imitation de la Nature, citoyenneté qui véhicule des valeurs morales autant que civiques), et la vision chrétienne de la valeur de la vie (refus de l'esclavage qui a donné naissance au servage, refus de l'usure, acceptation d'un bonheur différé après la mort, le socle de la société n'est pas la valeur matérielle contrairement aux valeurs de charité et de pitié). Tandis que l'aspect biologique datant au moins de la période gauloise (dont la défaite face aux romains n'a pas entraîné la colonisation mais l'acculturation des populations et l'administration des terres qui a permis l'entrée du droit romain sur les terres gauloises).
Les vagues d'immigration et les apports culturels extérieurs sont extrêmement rares avant le 19e siècle et l'immigration africaine ne date que d'une époque très récente (années 50-60),qui fut celle de la décolonisation.Il y a aussi une conception de la transmission propre à chaque pays, la France a refusé le droit d'ainesse au Moyen-âge, ce qui lui a donné une autre vision de la transmission plus égalitaire, tandis que le Christianisme a conféré par sa valeur de syncrétisme la capacité à pouvoir intégrer des populations pouvant partager toutes nos autres valeurs et nos mœurs (pourvu, bien sûr, qu'elles soient suffisamment peu nombreuses). De même pour la structure familiale qu'elle partage avec une partie de l'Europe : la famille nucléaire, créée à partir du couple et laisse une grande intimité et liberté à ses membres, à l'abri des jugements des oncles et des tantes, mais résiste moins bien aux pratiques coercitives de l'Etat.
Tout cela produit un environnement qui forme l'individu à avoir un certain état d'esprit et à agir d'une certaine façon dans la masse de ses congénères, de là le décalage lorsqu'on voyage à l'étranger où les mœurs sont totalement différentes.
Je peine à voir comment on ne pas pourrait perpétuer “les gènes des ancêtres”. Si je conçois un enfant, les gènes de mes ancêtres se perpétuent, dans tous les cas.
Ce que tu sembles vouloir dire, c’est qu’il faudrait pratiquer l’endogamie mais historiquement, elle semble globalement absente des structures familiales en France, en dehors des milieux aristocratiques, pour des raisons évidentes (cf. Todd). Si ce que j’ai compris de ton propos est exact, tu as donc une position qui ne reflète aucunement l’histoire des structures familiales en France. On retombe dans le sentimentalisme naïf.Transmettre l’héritage culturel, c’est transmettre une culture qui ne peut être en tout point la même que celle que l’on a reçu. La culture mute, évolue, comme la vie, au sens biologique du terme. D’où le terme “culture”. C’est quelque chose qui se cultive et qui croît, apport après apport. Une culture figée est morte, elle appartient à un point déterminé l’histoire, ne reflète aucunement le présent. C’est un vestige.
Vois-tu, c’est ça, le problème dans tout ce que tu me cites. Ta définition ne reflète aucune réalité matérielle ancrée dans le présent. L’identité d’une nation est commune et elle s’incarne à travers ceux qui la représentent dans un moment donné de l’histoire. À l’échelle commune, rien de ce que tu m’as dit ne semble encore existé sous la forme que tu décris là.
Tu te trompes d’ailleurs lourdement en pensant que la structure familiale nucléaire était la seule en France et en Europe :
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/36/1/1662388199-image.jpg Je le répète : c’est quoi l’identité française en 2022 ? EN 2022, J’INSISTE.
ce que je dis (et ça devrait être évident) c'est que pour les nouveaux arrivants, il faut faire le moyennant et leur mettre une pression beaucoup plus forte que pour ceux qui sont français depuis bien avant les apports des années 60-70 et que la France doit appartenir à ceux qui ont le sang de ses pères autant qu'à ceux qui veulent verser le leur propre pour elle.
Sur le volet purement culturel, si il y a des formes qui changent, le fond ne peut pas changer ; or le fond ce sont des habitudes, une mentalité, une vision même.
Ensuite, à quoi est-ce qu'on tient si ce n'est quelque chose pour lequel on éprouve un sentiment d'attachement ? Il y a des raisons objectives d'être attaché à l'identité française, même matérielles, mais elles se posent toujours comme arguments pour la défendre comme des conséquences pour remonter aux causes.
Pour le reste, je ne me trompe pas du tout, ce que je te dis ce sont les évènements/les éléments dans la chaîne causale qui nous mènent à définir une identité française qui est aussi pérenne qu'elle a une vocation éternelle. Elements qu'on retrouve de manière continue depuis des siècles et des siècles jusqu'à aujourd'hui ; j'estime avoir tout dit sur la famille, l'assimilation et la transmission.
L'identité française du présent en se focalisant sur le présent seulement n'a aucune valeur : c'est s'exposer à une pensée anhistorique qui n'a aucune valeur ; c'est dissoudre la France dans la relativité qu'implique le mouvement perpétuel, or une pensée voit des motifs communs qui persistent, pas une photographie à l'instant t. L'identité française d'aujourd'hui est le produit d'une chaîne causale, avec des excès sur certains aspects et pas d'autres. Par exemple : les valeurs chrétiennes devenues folles.
Le 05 septembre 2022 à 16:49:50 :
Le 05 septembre 2022 à 16:38:50 :
Le 05 septembre 2022 à 16:32:50 :
Le 05 septembre 2022 à 15:59:44 :
Le 05 septembre 2022 à 15:55:52 :
Être français selon moi c'est :
- Parler le français de manière quasi-irreprochable (pas d'accent étranger à la francophonie, parler correctement avec un vocabulaire riche)
- Adhérer sans réserves aux droits de l'homme qui sont au fondement de l'Occident, et plus particulièrement à la laïcité absolue dans l'espace public.On ne maîtrise pas toujours l’accent que l’on a et la maîtrise du vocabulaire est fortement corrélée au milieu social et culturel.
Par ailleurs, il y a des accents spécifiques selon les régions de France qui peuvent être le témoignage d’une filiation avec des langues régionales abandonnées.“Adhérer” au droit de l’homme, comment ? Ne pas enfreindre la loi et respecter les droits de l’homme, c’est y adhérer ? N’importe quel touriste y adhère.
Comme précisé, avoir un accent ne me dérange pas si c'est un accent francophone
Par contre avoir un accent qui trahit l'origine étrangère de la personne (accent américain, accent japonais) ça montre qu'il ne parle pas assez bien le français pour s'être imprégné de sa culture, de son esprit.Si quelqu'un est issu d'un milieu social et culturel si pauvre qu'il maîtrise mal le français, alors il n'est pas français.
Être français ça passe par la langue, comme dans tous les autres pays du monde (ja baragouine le japonais perso, et pourtant je ne suis pas japonais, idem pour l'anglais)Adhèrer ça veut dire ce que ça veut dire : Les droits de l'homme font partie des principes d'un français, de ses valeurs intransigeantes. Il ne s'agit pas de respecter la loi mais de considérer en son for intérieur que tous les hommes sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs quels que soient leurs couleur de peau, origine, orientation sexuelle, handicap, sexe, religion, etc.
Quelqu'un qui pense que les homosexuels doivent être pendus ou que les femmes sont supérieures aux hommes n'est pas français.Voilà j'espère avoir été clair
Tu m’as éclairé sur le fait que ta conception de l’identité française était stupide et sentimentale, effectivement.
Ce n’est pas toi que j’insulte, tu ne m’as pas l’air bien méchant mais ta conception naïve et incohérente.
Et oui, mais apparemment tu as déjà une idée de ce qu'est selon toi l'identité française, "stupide et sentimentale"
Oui c'est stupide et sentimental d'aimer des choses précises comme partager un saucisson à l''apéro avec un pote
C'est du même niveau qu'aimer se réunir en famille à la tombée de la nuit pour manger du couscous et des pâtisseries, mais là, c'est pas stupide et sentimental, hein?
Je ne comprend pas pourquoi être français et aimer ça, est systématiquement dévalorisé parce que des crétins hors-sol ont décidé que c'était ringard
Oui j'aime me pavaner en costard, oui j'aime bouffer du fromage sur un bout de baguette, oui j'aime rire, danser et m'amuser. Et si tu cours aussi vite que je t'emmerde, t'es trop loin pour me répondre.
Tu ne comprends ce que j’entends par “sentimentalisme”, tu prends ça au sens commun alors que j’emploie ce terme au sens philosophique.
Le reste de ton post est un épouvantail sans intérêt.
Le 05 septembre 2022 à 16:56:33 :
Le 05 septembre 2022 à 16:38:50 :
Le 05 septembre 2022 à 16:32:50 :
Le 05 septembre 2022 à 15:59:44 :
Le 05 septembre 2022 à 15:55:52 :
Être français selon moi c'est :
- Parler le français de manière quasi-irreprochable (pas d'accent étranger à la francophonie, parler correctement avec un vocabulaire riche)
- Adhérer sans réserves aux droits de l'homme qui sont au fondement de l'Occident, et plus particulièrement à la laïcité absolue dans l'espace public.On ne maîtrise pas toujours l’accent que l’on a et la maîtrise du vocabulaire est fortement corrélée au milieu social et culturel.
Par ailleurs, il y a des accents spécifiques selon les régions de France qui peuvent être le témoignage d’une filiation avec des langues régionales abandonnées.“Adhérer” au droit de l’homme, comment ? Ne pas enfreindre la loi et respecter les droits de l’homme, c’est y adhérer ? N’importe quel touriste y adhère.
Comme précisé, avoir un accent ne me dérange pas si c'est un accent francophone
Par contre avoir un accent qui trahit l'origine étrangère de la personne (accent américain, accent japonais) ça montre qu'il ne parle pas assez bien le français pour s'être imprégné de sa culture, de son esprit.Si quelqu'un est issu d'un milieu social et culturel si pauvre qu'il maîtrise mal le français, alors il n'est pas français.
Être français ça passe par la langue, comme dans tous les autres pays du monde (ja baragouine le japonais perso, et pourtant je ne suis pas japonais, idem pour l'anglais)Adhèrer ça veut dire ce que ça veut dire : Les droits de l'homme font partie des principes d'un français, de ses valeurs intransigeantes. Il ne s'agit pas de respecter la loi mais de considérer en son for intérieur que tous les hommes sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs quels que soient leurs couleur de peau, origine, orientation sexuelle, handicap, sexe, religion, etc.
Quelqu'un qui pense que les homosexuels doivent être pendus ou que les femmes sont supérieures aux hommes n'est pas français.Voilà j'espère avoir été clair
Tu m’as éclairé sur le fait que ta conception de l’identité française était stupide et sentimentale, effectivement.
Ce n’est pas toi que j’insulte, tu ne m’as pas l’air bien méchant mais ta conception naïve et incohérente.
Comme l'a dit mon vdd qui a écrit un message touchant et vrai, tu n'as qu'à nous la livrer ta conception de l'identité française au lieu de nous mépriser
Mais vu que tu te gardes bien d'expliquer en quoi ma conception est "naïve et incohérente", je suppose que tu n'es qu'un troll de bas étage.
C'est quoi le but de ton topic au final ? Répondre à chaque pavé des kheys par des arguments éclatés qui ne répondent pas aux propositions des auteurs, voire répondre juste "ta vision est nulle" ?
Aller ouste
J’ai déjà expliqué pourquoi - à un niveau fondamental - ta vision était stupide et incohérente. D’autres ont aussi pointé du doigt la stupidité de cette conception. Relis le topic.
Le but du topic est transparent : vous demander ce que peut être l’identité française en 2022. Pas compliqué.
Le 05 septembre 2022 à 17:02:05 :
Le 05 septembre 2022 à 16:31:14 :
Le 05 septembre 2022 à 16:09:11 :
L'identité c'est la combinaison entre un héritage culturel et un héritage biologique (droit d'avoir une société homogène, qui perpétue les gènes des ancêtres) qu'il faut logiquement transmettre à ses enfants et conserver tel quel à travers les âges et il convient de faire de même quant aux nouveaux arrivants, dont le nombre doit être circonscrit pour pouvoir être digérés par le pays (ce qui fonctionne aussi pour les traits physiques, disparaissant génération après génération).
L'identité française c'est la même chose, sauf que l'héritage culturel est ici une combinaison entre un fonctionnement de la société à la romaine (place du pater familias, virilité définie par la modération, choix de la maîtrise de la Nature contre celui de l'imitation de la Nature, citoyenneté qui véhicule des valeurs morales autant que civiques), et la vision chrétienne de la valeur de la vie (refus de l'esclavage qui a donné naissance au servage, refus de l'usure, acceptation d'un bonheur différé après la mort, le socle de la société n'est pas la valeur matérielle contrairement aux valeurs de charité et de pitié). Tandis que l'aspect biologique datant au moins de la période gauloise (dont la défaite face aux romains n'a pas entraîné la colonisation mais l'acculturation des populations et l'administration des terres qui a permis l'entrée du droit romain sur les terres gauloises).
Les vagues d'immigration et les apports culturels extérieurs sont extrêmement rares avant le 19e siècle et l'immigration africaine ne date que d'une époque très récente (années 50-60),qui fut celle de la décolonisation.Il y a aussi une conception de la transmission propre à chaque pays, la France a refusé le droit d'ainesse au Moyen-âge, ce qui lui a donné une autre vision de la transmission plus égalitaire, tandis que le Christianisme a conféré par sa valeur de syncrétisme la capacité à pouvoir intégrer des populations pouvant partager toutes nos autres valeurs et nos mœurs (pourvu, bien sûr, qu'elles soient suffisamment peu nombreuses). De même pour la structure familiale qu'elle partage avec une partie de l'Europe : la famille nucléaire, créée à partir du couple et laisse une grande intimité et liberté à ses membres, à l'abri des jugements des oncles et des tantes, mais résiste moins bien aux pratiques coercitives de l'Etat.
Tout cela produit un environnement qui forme l'individu à avoir un certain état d'esprit et à agir d'une certaine façon dans la masse de ses congénères, de là le décalage lorsqu'on voyage à l'étranger où les mœurs sont totalement différentes.
Je peine à voir comment on ne pas pourrait perpétuer “les gènes des ancêtres”. Si je conçois un enfant, les gènes de mes ancêtres se perpétuent, dans tous les cas.
Ce que tu sembles vouloir dire, c’est qu’il faudrait pratiquer l’endogamie mais historiquement, elle semble globalement absente des structures familiales en France, en dehors des milieux aristocratiques, pour des raisons évidentes (cf. Todd). Si ce que j’ai compris de ton propos est exact, tu as donc une position qui ne reflète aucunement l’histoire des structures familiales en France. On retombe dans le sentimentalisme naïf.Transmettre l’héritage culturel, c’est transmettre une culture qui ne peut être en tout point la même que celle que l’on a reçu. La culture mute, évolue, comme la vie, au sens biologique du terme. D’où le terme “culture”. C’est quelque chose qui se cultive et qui croît, apport après apport. Une culture figée est morte, elle appartient à un point déterminé l’histoire, ne reflète aucunement le présent. C’est un vestige.
Vois-tu, c’est ça, le problème dans tout ce que tu me cites. Ta définition ne reflète aucune réalité matérielle ancrée dans le présent. L’identité d’une nation est commune et elle s’incarne à travers ceux qui la représentent dans un moment donné de l’histoire. À l’échelle commune, rien de ce que tu m’as dit ne semble encore existé sous la forme que tu décris là.
Tu te trompes d’ailleurs lourdement en pensant que la structure familiale nucléaire était la seule en France et en Europe :
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/36/1/1662388199-image.jpg Je le répète : c’est quoi l’identité française en 2022 ? EN 2022, J’INSISTE.
ce que je dis (et ça devrait être évident) c'est que pour les nouveaux arrivants, il faut faire le moyennant et leur mettre une pression beaucoup plus forte que pour ceux qui sont français depuis bien avant les apports des années 60-70 et que la France doit appartenir à ceux qui ont le sang de ses pères autant qu'à ceux qui veulent verser le leur propre pour elle.
Sur le volet purement culturel, si il y a des formes qui changent, le fond ne peut pas changer ; or le fond ce sont des habitudes, une mentalité, une vision même.Ensuite, à quoi est-ce qu'on tient si ce n'est quelque chose pour lequel on éprouve un sentiment d'attachement ? Il y a des raisons objectives d'être attaché à l'identité française, même matérielles, mais elles se posent toujours comme arguments pour la défendre comme des conséquences pour remonter aux causes.
Pour le reste, je ne me trompe pas du tout, ce que je te dis ce sont les évènements/les éléments dans la chaîne causale qui nous mènent à définir une identité française qui est aussi pérenne qu'elle a une vocation éternelle. Elements qu'on retrouve de manière continue depuis des siècles et des siècles jusqu'à aujourd'hui ; j'estime avoir tout dit sur la famille, l'assimilation et la transmission.
L'identité française du présent en se focalisant sur le présent seulement n'a aucune valeur : c'est s'exposer à une pensée anhistorique qui n'a aucune valeur ; c'est dissoudre la France dans la relativité qu'implique le mouvement perpétuel, or une pensée voit des motifs communs qui persistent, pas une photographie à l'instant t. L'identité française d'aujourd'hui est le produit d'une chaîne causale, avec des excès sur certains aspects et pas d'autres. Par exemple : les valeurs chrétiennes devenues folles.
Mais de quel fond tu parles ? C’est quoi ce fond figé au grès du temps. Sur le plan culturel, les productions des années 60/70 n’ont rien à voir avec celle du début du vingtième siècle, dans le fond et la forme.
Tu n’as pas tout dit. Tu t’es contenté de faire une généralisation grossière au mépris des faits, réduisant, par exemple, les structures familiales multiples de France et d’Europe à la fameuse “famille nucléaire”. Frérot, sois plus rigoureux.
Au contraire, il n’y a rien de plus ancré dans l’histoire que le présent. Tu crois naïvement que la France est dissoute dans le mouvement alors qu’elle ne peut être comprise comme un objet figé et sentimental. Parce qu’elle n’existe que dans ce mouvement, justement, comme toute chose. Tu réifies la France en l’isolant de tout ce qui conditionne son histoire, sa culture, ses éléments matériels. Le problème, c’est que “la chaîne causale” à laquelle tu te réfères est simpliste et erronée.