Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
Je vois pas pourquoi le nihilisme te bloque autant. Si j'ai bien compris le truc, c'est juste la négation de l'existence de concepts absolus, de but suprême qui donne une importance objective à certaines choses. Mais c'est quelque chose qui me semble quand même assez évident à postériori, ça secoue pas le cocotier tant que ça, et ça ne dit pas forcément qu'il est interdit de considérer certaines choses comme plus importantes que d'autres à titre personnel ou au niveau de notre société, et ça n'efface pas non plus l'existence des émotions
Le 20 août 2022 à 01:06:00 :
Le 20 août 2022 à 00:23:13 :
Bon, avant toute chose le sujet du topic ce n'est pas d'être un "imbécile heureux", loin de la.
La question serait plutôt, "préférez vous une conscience rationnelle élevée ou une conscience émotionnelle élevée ?"Est ce que vous préféreriez être capable de ressentir facilement les émotions d'autrui, d'art, d'en être affecté en profondeur et vivre dans un monde de beauté relative dans lequel les idées et les gens vous rendent curieux, ou bien vivre dans un rationnel extrêmement terre à terre dans lequel rien n'a réellement d'importance mais où tout ce qui est, est vrai. Un monde de vérité froide et nue.
Préféreriez vous ressentir, ou bien savoir ?
Pour ceux qui préfèrent une métaphore : Un monde précis en noir et blanc, ou un monde flou remplit de couleurs ?
Dans la configuration que tu présentes, la vérité
De deux choses l'une, soit quand on est dans la recherche de la vérité tu nous présente la chose comme si on était un robot/un type sans aucune émotion et dans ce cas ces dernières n'ont aucune importance, on ne ressentira aucune "perte" à ne pas les ressentir, et je pense donc qu'il est préférable de mieux comprendre le monde, ça me semble quelque chose de plus utile.
Effectivement, je place l'individu dans une indifférence (les deux posts précédents https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1166524619 élaborent un peu ) plutôt que dans le malheur ou la souffrance. Celui qui a accès à la vérité devient indifférent à tout, c'est l'intuition de base
Ou alors on est un être capable de ressentir des émotions, de savoir ce que c'est, et on nous donne le choix de vivre à fond les choses sans trop savoir pourquoi ça nous fait autant d'effet, ou de perdre toutes ces sensations au profit de la compréhension du monde. Et je trouve personnellement beaucoup plus beau, beaucoup plus satisfaisant de savoir pourquoi on ressent ce que l'on ressent ou que l'on fait ce que l'on fait plutôt que de le faire sans se poser de questions. Et donc tant que cette satisfaction spécifique est conservée, je choisis encore une fois la vérité sans hésiter. Après si même ça on l'a pas, et qu'on juste capable d'expliquer froidement les choses, c'est sûr que ça doit être difficile de renoncer à toute sensation interne, mais je pense quand même que juste avoir la capacité d'apporter la connaissance au monde vaut ce sacrifice
Cela étant dit, oui, ta réponse ne me surprend guère
Cependant je trouve intéressant qu'il y ai une certaine notion de valeur dans ce choix, car tu parles de sacrifice, c'est donc que quelque chose a de l'importance pour l'individu qui se sacrifie, et lorsque ce sera fait, il perdrait donc cette sensation d'importance ? Est ce que son apathie ne le rendrait pas moins capable au final d'aider le monde que s'il s'était resté privé de la vérité absolue tout en essayant de satisfaire ses idéaux ?
Allons plus loin, passons de vérité à omniscience, est ce qu'il y aurait encore quelque chose à apporter au monde lorsque tu sais exactement comment tout se déroulera dans le passé, le présent, le futur, et que tu n'as plus de volonté émotionnel comme "minimiser la souffrance" car c'est objectivement... Vain ?
Le 20 août 2022 à 01:11:00 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
Ah et désolé j'ai répondu sans avoir lu ton premier post juste en regardant le titre donc merci d'avoir compris ou je voulais en venir comme ça je suis pas passé pour un attardé
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png
np la réponse était cool
Le 20 août 2022 à 01:12:29 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
Je vois pas pourquoi le nihilisme te bloque autant. Si j'ai bien compris le truc, c'est juste la négation de l'existence de concepts absolus, de but suprême qui donne une importance objective à certaines choses. Mais c'est quelque chose qui me semble quand même assez évident à postériori, ça secoue pas le cocotier tant que ça, et ça ne dit pas forcément qu'il est interdit de considérer certaines choses comme plus importantes que d'autres à titre personnel ou au niveau de notre société, et ça n'efface pas non plus l'existence des émotions
On peut le faire mais on est un plus vraiment dans le nihilisme que je vois plutôt comme la négation de l'importance de tout. A partir du moment où tu considères que certaines choses sont importante et où tu t'y attaches émotionnellement tu n'es plus dans le nihilisme je trouve
En résumé
J'ai du mal à voir comment la vérité ne mène pas à une forme de nihilisme et comment cette forme de nihilisme peut être conciliée avec le soi émotionnel
Le 20 août 2022 à 01:10:04 :
Le 20 août 2022 à 01:01:31 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.
Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.
Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.
Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas
Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité
Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?
Pour moi la vérité, la réalité, c'est justement l'ensemble de tout ce qu'on peut potentiellement ressentir, donc même si elle est pas absolue, il est possible que notre vision des choses soit contredite par un des ressentis qu'on aura dans le futur.
C'est pour ça que dans les conditions que tu présentes, je préfère la vérité parce qu'autrement la réalité finira tôt ou tard par nous rattraper. Mais par contre, dans la configuration où disons tu ingères une pilule qui va t'enfermer dans une illusion heureuse dont tu ne peux pas sortir et d'où tu ne saura jamais qu'il y a quoique ce soit d'autre "en dehors", ben j'ingèrerai cette pilule parce que la réalité sera ce nouveau monde sans que quiconque puisse me prouver le contraire
La Veritas
Le monde précis en noir et blanc, le bonheur n'est qu'éphémère
Couleured
Le 20 août 2022 à 01:21:57 :
Je veux être heureux
Tu peux l'être
Personnellement plus j'y pense et plus je m'éloigne d'un désir de vérité
Jusque la elle ne m'apporte que de l'indifférence envers tout et je ne vois pas encore comment il pourrait en être autrement
Le 20 août 2022 à 01:27:03 :
Le 20 août 2022 à 01:21:57 :
Je veux être heureuxTu peux l'être
Personnellement plus j'y pense et plus je m'éloigne d'un désir de vérité
Jusque la elle ne m'apporte que de l'indifférence envers tout et je ne vois pas encore comment il pourrait en être autrement
Il te faudrait quoi pour être heureux.se ?
Le 20 août 2022 à 01:10:04 :
Le 20 août 2022 à 01:01:31 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.
Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.
Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.
Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas
Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité
Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?
Ok j'ai compris ton raisonnement ahii
Dans ce cas, on peut associer rationalité et émotion. Je m'explique, plutôt que de partir du terme de vérité absolu, plutôt que de traiter la vérité universelle, traitons la vérité "humaine" dans le sens ou cela englobe notre capacité à raisonner, et ressentir, suite à la perception par nos sens du monde qui nous entoure. Dans un monde purement rationnel (donc par nature possède une vérité universelle et immuable à chaque instant présent et futur), nous même privés d'émotion il est impossible de penser ou de réfléchir à quoi que ce soit, on est d'accord. Mais dans un monde rationnel, si l'on se laisse porter par nos émotions et nos pensées, cela aboutira (j'imagine) par la force des chose, à une conciliation de plus en plus poussée entre la vérité universelle, et la vérité "humaine" donc que l'on peut percevoir.
Autrement dit, notre bonheur peut, au final être lié à cette recherche (sans fin?)
Etant donné qu'il nous est impossible de nous extirper de notre nature et de notre cloison humaine il nous sera quoi qu'il arrive impossible d'atteindre ou de meme constater la vérité avec la rationalité la plus pure, notre nature évolutive et adaptative ne pourra que s'en rapprocher, poussé par l'énergie de nos émotions.
Maintenant dans l'aspect d'une société humaine et plus précisément des relations, comme je le disais, la vérité n'a pas à être unique. Un mensonge n'est pas "irréel" et dans un sens, il est une part de vérité. Il constitue une réalité qui lui est propre.
Donc comme je disais, accepter le mensonge comme une part de vérité, en quelque sorte accepter que cela arrive et en comprendre les raisons, peuvent amener à une amélioration si cet effort est collectif, donc dans un monde parfait, tout le monde se ment, pour de bonne raison, mais, effectivement, cela est impossible car de manière égoïste et naturelle notre émotion nous empêche de nous contenter d'un mensonge, malgré que ce soit pour notre bien. Et c'est la raison pour laquelle je répondrais que je préférerais connaître la vérité plutôt qu'on me mente, si je devais répondre à cette question de manière subjective. Mais objectivement ce n'est pas le choix le plus rationnel à faire pour notre quête de bonheur.
Desole si je me répète un peu ça sort comme ça sort
Le 20 août 2022 à 01:29:38 :
Le 20 août 2022 à 01:27:03 :
Le 20 août 2022 à 01:21:57 :
Je veux être heureuxTu peux l'être
Personnellement plus j'y pense et plus je m'éloigne d'un désir de vérité
Jusque la elle ne m'apporte que de l'indifférence envers tout et je ne vois pas encore comment il pourrait en être autrement
Il te faudrait quoi pour être heureux.se ?
Ce serait beaucoup trop long à détailler mais je peux résumer :
L'aspiration d'un modèle de société vers lequel tendre et dans lequel un humain "complet" sans dissonance entre ses instincts et sa conscience pourrait s'épanouir pleinement
Le 20 août 2022 à 01:22:14 :
Le 20 août 2022 à 01:10:04 :
Le 20 août 2022 à 01:01:31 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.
Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.
Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.
Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas
Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité
Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?
Pour moi la vérité, la réalité, c'est justement l'ensemble de tout ce qu'on peut potentiellement ressentir, donc même si elle est pas absolue, il est possible que notre vision des choses soit contredite par un des ressentis qu'on aura dans le futur.
C'est pour ça que dans les conditions que tu présentes, je préfère la vérité parce qu'autrement la réalité finira tôt ou tard par nous rattraper. Mais par contre, dans la configuration où disons tu ingères une pilule qui va t'enfermer dans une illusion heureuse dont tu ne peux pas sortir et d'où tu ne saura jamais qu'il y a quoique ce soit d'autre "en dehors", ben j'ingèrerai cette pilule parce que la réalité sera ce nouveau monde sans que quiconque puisse me prouver le contraire
Non non, la question de mon raisonnement n'est pas de rejeter la vision rationnelle pour garder la vision fantasmée.
C'est accepter en premier lieu ce qui est vrai, ce qui est rationnel, donc le nihilisme est un peu une étape on va dire indispensable, mais c'est également entreprendre quelque chose de plus poussé dans notre compréhension de la réalité. Vois ça comme une sorte de transcendance, tu admet la réalité, et tu admets que cette réalité n'est qu'en réalité incomplète, et tu cherches a refermer ce trou qui viens d'apparaître.
Edit : ahii je croyais que tu me répondais à moi, mais c'est pas grave je laisse quand même ça reste pertinent je crois
Le 20 août 2022 à 01:34:15 :
Le 20 août 2022 à 01:29:38 :
Le 20 août 2022 à 01:27:03 :
Le 20 août 2022 à 01:21:57 :
Je veux être heureuxTu peux l'être
Personnellement plus j'y pense et plus je m'éloigne d'un désir de vérité
Jusque la elle ne m'apporte que de l'indifférence envers tout et je ne vois pas encore comment il pourrait en être autrement
Il te faudrait quoi pour être heureux.se ?
Ce serait beaucoup trop long à détailler mais je peux résumer :
L'aspiration d'un modèle de société vers lequel tendre et dans lequel un humain "complet" sans dissonance entre ses instincts et sa conscience pourrait s'épanouir pleinement
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/3/1598448022-stick1.png
Donc ton bonheur serait la realisation de quelque chose qui est hors de ton contrôle, c'est ça ?
Fair enough, moi aussi c'est quelque chose qui est hors de mon contrôle, mais dans un registre beaucoup plus simple et égoïste
Le 20 août 2022 à 01:15:58 :
Le 20 août 2022 à 01:06:00 :
Le 20 août 2022 à 00:23:13 :
Bon, avant toute chose le sujet du topic ce n'est pas d'être un "imbécile heureux", loin de la.
La question serait plutôt, "préférez vous une conscience rationnelle élevée ou une conscience émotionnelle élevée ?"Est ce que vous préféreriez être capable de ressentir facilement les émotions d'autrui, d'art, d'en être affecté en profondeur et vivre dans un monde de beauté relative dans lequel les idées et les gens vous rendent curieux, ou bien vivre dans un rationnel extrêmement terre à terre dans lequel rien n'a réellement d'importance mais où tout ce qui est, est vrai. Un monde de vérité froide et nue.
Préféreriez vous ressentir, ou bien savoir ?
Pour ceux qui préfèrent une métaphore : Un monde précis en noir et blanc, ou un monde flou remplit de couleurs ?
Dans la configuration que tu présentes, la vérité
De deux choses l'une, soit quand on est dans la recherche de la vérité tu nous présente la chose comme si on était un robot/un type sans aucune émotion et dans ce cas ces dernières n'ont aucune importance, on ne ressentira aucune "perte" à ne pas les ressentir, et je pense donc qu'il est préférable de mieux comprendre le monde, ça me semble quelque chose de plus utile.Effectivement, je place l'individu dans une indifférence (les deux posts précédents https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1166524619 élaborent un peu ) plutôt que dans le malheur ou la souffrance. Celui qui a accès à la vérité devient indifférent à tout, c'est l'intuition de base
Ou alors on est un être capable de ressentir des émotions, de savoir ce que c'est, et on nous donne le choix de vivre à fond les choses sans trop savoir pourquoi ça nous fait autant d'effet, ou de perdre toutes ces sensations au profit de la compréhension du monde. Et je trouve personnellement beaucoup plus beau, beaucoup plus satisfaisant de savoir pourquoi on ressent ce que l'on ressent ou que l'on fait ce que l'on fait plutôt que de le faire sans se poser de questions. Et donc tant que cette satisfaction spécifique est conservée, je choisis encore une fois la vérité sans hésiter. Après si même ça on l'a pas, et qu'on juste capable d'expliquer froidement les choses, c'est sûr que ça doit être difficile de renoncer à toute sensation interne, mais je pense quand même que juste avoir la capacité d'apporter la connaissance au monde vaut ce sacrifice
Cela étant dit, oui, ta réponse ne me surprend guère
Cependant je trouve intéressant qu'il y ai une certaine notion de valeur dans ce choix, car tu parles de sacrifice, c'est donc que quelque chose a de l'importance pour l'individu qui se sacrifie, et lorsque ce sera fait, il perdrait donc cette sensation d'importance ? Est ce que son apathie ne le rendrait pas moins capable au final d'aider le monde que s'il s'était resté privé de la vérité absolue tout en essayant de satisfaire ses idéaux ?Allons plus loin, passons de vérité à omniscience, est ce qu'il y aurait encore quelque chose à apporter au monde lorsque tu sais exactement comment tout se déroulera dans le passé, le présent, le futur, et que tu n'as plus de volonté émotionnel comme "minimiser la souffrance" car c'est objectivement... Vain ?
Je m'étais mis dans la peau de quelqu'un qui a déjà ressenti des émotions, sait ce que c'est, mais va tout perdre au profit de la connaissance. Dans ce cas je trouve justement qu'il y a une vraie perte, que oui on demande à l'individu d'abandonner quelque chose d'important et que c'est donc un sacrifice pour le profit de la connaissance. Ton analogie avec la couleur était bonne, si on me proposait de devenir daltonien pour tout comprendre sur les couleurs, je trouve que ça demanderait de faire un sacrifice (bien moins important que la perte d'émotions quand même). Après je pense pas qu'il serait moins capable d'aider le monde en étant apathique, puisque la seule aide qu'on lui demande c'est d'apporter la connaissance, et cette tache ne me semble pas moins efficace sans émotions. Maintenant c'est très difficile d'imaginer quelqu'un sans absolument aucune émotion, et comment il va agir et réagir...
Par contre ton cas de l'omniscience c'est une autre affaire parce qu'en principe, tu ne peux pas changer le déroulement des choses, et ça nous ferait juste prendre conscience de notre position de marionnettes de l'univers plutôt que d'acteurs comme on aime à le penser, ce qui ouais rendrait à peu près tout vain. Mais ça que l'omniscient soit doté d'émotion ou pas ne change pas cet état de fait, à la rigueur celui avec des émotions peut se retenir de dire les choses pour nous "sauver" mais voilà pas plus
Il y aurait donc une "limite" sur ce que l'humanité doit comprendre avant que toute compréhension supplémentaire des choses soit délétère ?
Le 20 août 2022 à 01:32:27 :
Le 20 août 2022 à 01:10:04 :
Le 20 août 2022 à 01:01:31 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.
Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.
Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.
Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas
Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité
Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?
Ok j'ai compris ton raisonnement ahii
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png Dans ce cas, on peut associer rationalité et émotion. Je m'explique, plutôt que de partir du terme de vérité absolu, plutôt que de traiter la vérité universelle, traitons la vérité "humaine" dans le sens ou cela englobe notre capacité à raisonner, et ressentir, suite à la perception par nos sens du monde qui nous entoure. Dans un monde purement rationnel (donc par nature possède une vérité universelle et immuable à chaque instant présent et futur), nous même privés d'émotion il est impossible de penser ou de réfléchir à quoi que ce soit, on est d'accord. Mais dans un monde rationnel, si l'on se laisse porter par nos émotions et nos pensées, cela aboutira (j'imagine) par la force des chose, à une conciliation de plus en plus poussée entre la vérité universelle, et la vérité "humaine" donc que l'on peut percevoir.
Autrement dit, notre bonheur peut, au final être lié à cette recherche (sans fin?)Etant donné qu'il nous est impossible de nous extirper de notre nature et de notre cloison humaine il nous sera quoi qu'il arrive impossible d'atteindre ou de meme constater la vérité avec la rationalité la plus pure, notre nature évolutive et adaptative ne pourra que s'en rapprocher, poussé par l'énergie de nos émotions.
Maintenant dans l'aspect d'une société humaine et plus précisément des relations, comme je le disais, la vérité n'a pas à être unique. Un mensonge n'est pas "irréel" et dans un sens, il est une part de vérité. Il constitue une réalité qui lui est propre.
Donc comme je disais, accepter le mensonge comme une part de vérité, en quelque sorte accepter que cela arrive et en comprendre les raisons, peuvent amener à une amélioration si cet effort est collectif, donc dans un monde parfait, tout le monde se ment, pour de bonne raison, mais, effectivement, cela est impossible car de manière égoïste et naturelle notre émotion nous empêche de nous contenter d'un mensonge, malgré que ce soit pour notre bien. Et c'est la raison pour laquelle je répondrais que je préférerais connaître la vérité plutôt qu'on me mente, si je devais répondre à cette question de manière subjective. Mais objectivement ce n'est pas le choix le plus rationnel à faire pour notre quête de bonheur.Desole si je me répète un peu ça sort comme ça sort
Un monde purement rationnel je le vois comme un monde sans humain d'ailleurs (sans libre arbitre, oui ça présuppose l'existence du libre arbitre, vous excitez pas les jean-déterminisme, je connais )
Bon ça c'était un peu HS
Est ce que se laisser porter abouti a une conciliation... Je peux le voir et en même temps je n'en suis pas convaincue. Disons que je peux imaginer qu'un désir émotionnel (gloire, le grandiose, le sentiment de participer à un truc éternel qui nous dépasse, etc ) peut mener à chercher une vérité universelle, oui. Mais de la à concilier les deux ... C'est ce point qui bloque un peu pour moi. On change nos connaissances mais on ne change guère notre perception, nos ressentis, je crois...
Bon c'est intéressant la c'est le stade où je vais devoir y repenser plus tranquillement et plus reposée
2eme paragraphe : Rien à ajouter, je suis d'accord
3eme : Humainement, oui, tout est très muable. En fait c'est aussi une raison qui me fait distinguer la vérité et le bonheur : je pense qu'on ne peut trouver le bonheur sans l'humain et je pense qu'on ne peut jamais avoir la vérité avec l'humain.
Je comprends le choix, curieusement je ne suis pas tout à fait d'accord avec la conclusion cependant. Je pense désormais que c'est un choix plutôt rationnel car le doute ne permet surement pas le bonheur en ce qui concerne les vérité humaines (pas les vérités "naturelles" )
Et de ce point de vue de vérité humaine, oui, je rejoins l'idée que suivre nos émotions approche du bonheur, de la compréhension de soi, des autres, de la connexion avec autrui... Tout ce qui nous rend heureux. C'était un peu l'idée de base du topic en réalité, c'est juste qu'on avait pas la même vision de "vérité" toi et moi.
Mais en gros de mon point de vue si tu te comprends émotionnellement et que tu comprends/connectes avec les autres tu tends justement vers ce bonheur ( qui vient avec les vérités humaines mais pas les vérités "naturelles", "absolue" )
Bordel je radotent
Je vais aller dormir après ce post, bonne nuit, merci aux participants
A chaque fois que je clique sur un topic de suckstobeyou, je me rappelle que je suis un low QI incapable de développer une idée, argumenter.
Ça me fait bader, bonne nuit
Le 20 août 2022 à 01:36:47 :
Le 20 août 2022 à 01:22:14 :
Le 20 août 2022 à 01:10:04 :
Le 20 août 2022 à 01:01:31 :
Le 20 août 2022 à 00:51:19 :
Le 20 août 2022 à 00:43:17 :
Je pense qu'il est possible d'avoir les deux.J'ai une préférence pour la vérité rationnelle, mais renier la part d'émotion qui nous est intrinsèque c'est se fourvoyer complètement. Je pense que même pour un individu seul, dissocier complètement ses émotions de sa raison résulterait en quelque chose de négatif. Car se priver de quelque chose qui nous est fondamental et qui nous définit littéralement en tant qu'être et en tant que conscience individuelle avec une personnalité propre nous empêcherait d'atteindre la pleine rationalité. C'est se rajouter un voile supplémentaire.
La réalité est une association des deux, dans un monde parfait c'est l'acceptation émotionnelle de la rationalité pure. Les individus les plus rationnels sont emprunts d'émotions à chaque instant. Et les idées les plus révélatrices sont celles émergentes d'une fonte entre d'une part la vérité et de l'autre le fantasme.
Il y a du vrai et la plupart des personnes sont dans un équilibre mais ils ne peuvent jamais réellement saisir l'un ou l'autre entièrement, ici le choix de trancher nettement n'est bien sur pas représentatif de la réalité mais j'étais curieuse de voir les votes
Sur le deuxième paragraphe, je pense effectivement que suivre ses émotions et intuitions n'est pas quelque chose d'irrationnel, loin de la. En revanche ça peut être facilement destructeur.
Cependant en acceptant le monde comme purement rationnel et en s'y plaçant en tant qu'individu émotionnel, il reste bien peu de choses, non ? Une vision classique qui revient souvent sur ce forum par exemple, le nihilisme : objectivement rien ne semble d'importance dans l'absolu car l'importance est relative aux individus. Ce concept de "valeur" est totalement issu de l'homme.
Pour ressentir un certain attachement, une certaine émotion, il faut forcément se voiler un peu de vérité
Quand on accepte cette vision nihiliste en tant que vérité physique qui "supprime" totalement l'individu, comment renouer avec l'émotionnel et l'attachement ? Comment y faire exister et exprimer son "soi" émotionnel ?
Le discours est un peu décousu, j'ai du mal à y mettre des mots car c'est une pensée que je base beaucoup sur l'intuition la
C'est une simple étape, un cheminement de pensée non terminé. Le nihilisme c'est se résigner à regarder via un prisme quelque chose qui advient comme une fatalité.
Mais la vérité en elle-même c'est pas uniquement ce qui est, mais aussi ce qui advient. La fatalité n'est rien d'autre que notre propre création. Enfin, c'est ce que je pense.
Enfin bref, tu peux pas limiter l'aspect émotionnel à seulement ça, il faut aller plus loin, et en vérité c'est sans fin.
Se bloquer dans cette boucle c'est vraiment dévastateur pour l'exercice mental parce que vraiment en te resignant a une vérité donnée immuable tu te contraint à ne voir que ça. Tu peux plus comprendre qu'en fait y a rien d'acquis, tous nos concept cognitifs et notre savoir évolue au fil de nos réflexions et cela s'étoffe en échangeant, avec une accélération ces derniers siècles. Dans quelques centaines d'années qui sait ce qu'on aura compris...
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png L'idée c'est de se baser sur le fait qu'il existe une réalité physique et que celle ci est immuable quoiqu'on fasse. Bon. C'est discutable mais jusqu'à preuve du contraire notre planète se fera tôt ou tard gober par le soleil et toutes les étoiles, tous les trous noirs, finiront par disparaitre. On peut discuter de si c'est une fatalité ou non... Mais ce n'est pas vraiment le sujet. C'est juste l'état actuel de nos connaissances. Dans 1000 ans on aura probablement compris plus de choses et on aura une autre forme de fatalité, l'idée en elle même ne change pas
Maintenant, si on part du principe qu'il n'y'a pas de vérité absolue ( ce qui, en soi, est donc considéré comme une vérité absolue donc méfiance tout de même ) alors effectivement il n'y'a plus de dilemme car il n'existe que l'option de vivre émotionnellement dans ce qu'on a. Mais ça ne concilie pas vraiment l'existence de bonheur et de vérité
Mais justement, la question est de comment aller plus loin, comment exister soi même en tant qu'être sensible quand il y a à côté la vérité rationnelle ? La vérité est censée être immuable sinon c'est qu'elle n'est pas ... vraie ? Non ?
Pour moi la vérité, la réalité, c'est justement l'ensemble de tout ce qu'on peut potentiellement ressentir, donc même si elle est pas absolue, il est possible que notre vision des choses soit contredite par un des ressentis qu'on aura dans le futur.
C'est pour ça que dans les conditions que tu présentes, je préfère la vérité parce qu'autrement la réalité finira tôt ou tard par nous rattraper. Mais par contre, dans la configuration où disons tu ingères une pilule qui va t'enfermer dans une illusion heureuse dont tu ne peux pas sortir et d'où tu ne saura jamais qu'il y a quoique ce soit d'autre "en dehors", ben j'ingèrerai cette pilule parce que la réalité sera ce nouveau monde sans que quiconque puisse me prouver le contraireNon non, la question de mon raisonnement n'est pas de rejeter la vision rationnelle pour garder la vision fantasmée.
C'est accepter en premier lieu ce qui est vrai, ce qui est rationnel, donc le nihilisme est un peu une étape on va dire indispensable, mais c'est également entreprendre quelque chose de plus poussé dans notre compréhension de la réalité. Vois ça comme une sorte de transcendance, tu admet la réalité, et tu admets que cette réalité n'est qu'en réalité incomplète, et tu cherches a refermer ce trou qui viens d'apparaître.
Edit : ahii je croyais que tu me répondais à moi, mais c'est pas grave je laisse quand même ça reste pertinent je crois
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png https://image.noelshack.com/fichiers/2022/33/5/1660936650-1607386908-enxt.png
Ouais je vois aussi le nihilisme comme quelque chose à surmonter, j'en avais parlé sur un autre topic y'a un moment d'ailleurs ;o
Je trouve le sujet complètement absurde. L'empathie absolue ne mène jamais au bonheur, parce que si tu comprends tout le monde tu en viens nécessairement à comprendre ceux qui font le mal. Le bonheur passe pas une empathie et une rationalité très limitées.