Le 03 août 2022 à 04:08:38 TintinFilth a écrit :
Le 03 août 2022 à 03:58:15 solayuto a écrit :
Le 03 août 2022 à 03:55:39 TintinFilth a écrit :
Le moyen le plus facile est de vivre de fortes expériences de sublime dynamique ou mathématique. Dans le premier cas, c'est face à un phénomène potentiellement dangereux (mais pas trop proche non plus), dans le deuxième cas, c'est face à une étendue qui dépasse ton entendement (le ciel étoilé depuis un point élevé est le plus accessible). Par suite tu t'habitueras à vivre pour la contemplation esthétique, et tu parviendras peut-être à avoir le même rapport aux choses sans un tel déclencheur que la puissance ou l'immensité de la nature. Que tu sois capable de te détacher de ta propre volonté de la même façon, pour vivre éternellement dans le monde de l'apparence (ça c'est l'accomplissement ultime).
ùa vie c'est une boucle pour l'instant khey, merdique et addictiosn à gogo. Mais je note tes conseils, en fait se détacher quand tu enchaiens pb surt pb c'est complqiué ç moins d'être un anarchiste. Je sais qu'un ami dépressif et ancien accro à l'héro a changé du tout au totu après un gros choc positif
N'attends pas de choc positif venant de l'extérieur et guérissant tes souffrances. La vie est en elle-même (en tant que processus biologique) hermétique au bonheur, tu n'es pas programmé pour ça (encore moins la vie humaine qui s'embarrasse en plus de la souffrance morale). Profite plutôt d'une brèche dans le code de la vie qui te permet de percevoir des trucs au lieu de juste grandir machinalement comme une plante. Il faut quitter cette "boucle", comme tu dis, de l'intérêt porté aux choses, de l'espoir de plaisirs, de satisfactions durables, de remèdes. Le seul et unique moyen de soulager son existence est de cesser de feed cette machine infernale et de changer ton rapport aux choses. Ce ne sont pas les phénomènes de la nature ou les œuvres d'art qui soulagent ton corps ou ton âme, c'est ta contemplation de ces choses qui te fait perdre ton intérêt pour ta propre souffrance (du moins tant qu'on t'a pas tiré une balle dans la jambe). Il est par suite possible de pousser l'expérience esthétique plus loin et de la vivre en des moments bien plus anecdotique, de sentir l'atmosphère de chaque saison et de s'en réjouir, la météo, tout ça...
Rappelle-toi : aussi misérable sois-tu, tu es né dans un monde si grand, mais qui est tout entier contenu dans tes perceptions ; tu es le sujet qui fais vivre ce monde en toi, à toi tout seul. Dans cette pure relation de sujet à objet, d'observateur à observé, tu domines tout ce qui existe. Et c'est tout de même formidable que ta seule volonté de vivre, ton instinct de conservation, ce processus biologique qu'est ton corps animal, cette chose dépourvue de sens qui ne vise qu'à continuer d'exister, ait donné naissance à quelque chose de si formidable que de l'apparence qui se laisse contempler si tu te concentres sur elle pour ce qu'elle est au lieu de la prendre pour un moyen, pour un outil (ce pour quoi ç'a été normalement programmé).
j'ai tout lu, t uas raison dans le fond mais quand tu es stressé et déprimé en permanence c'est impossible de profiter de l'instant présent, de relativiser sur le fait qu'on soit insignifiant, c'est comme une cage de négativité qui paralyse et qui même empêche le rapport aux autres. C'est ce fameux moment où tu te sens tellement nul que tu dégages des ondes négatives, mêem les relations aux amis deviennent compliqués, tout est faux