Le 11 juillet 2022 à 22:25:19 :
Le 11 juillet 2022 à 22:19:06 :
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La paranoïa est au départ plus un symptôme de trouble psychiatrique qu’un trouble psychiatrique en lui-même. Elle se définit comme une méfiance excessive ou une suspicion anormale se concrétisant par :
- Des menaces
- Une persécution ;
- Une trahison ;
- Des complots réels ou imaginaires.
En termes psychanalytiques, la paranoïa correspond à une hypertrophie du Moi (Le Moi est une instance psychique, qui se différencie de celles du ça et du surmoi. Il est plus vaste que le préconscient-conscient).
La paranoïa se retrouve dans plusieurs troubles psychiatriques majeurs, tels que :
- Les troubles de la personnalité paranoïaque;
- Le trouble délirant;
- La schizophrénie ;
- Les addictions à certaines drogues.
Selon les estimations, entre 0,5 et 2,5 % des personnes présenteraient des troubles de la personnalité en lien avec une paranoïa. La paranoïa apparaît généralement au début de l’âge adulte et peut s’aggraver au fil des années pour se transformer en délire paranoïaque après l’âge de 35 ans. D’une manière générale, les troubles paranoïaques tendent à s’accentuer avec l’âge. Les hommes sont globalement plus touchés que les femmes par les symptômes paranoïaques.
La paranoïa a fait l’objet de nombreux travaux de psychanalyse, les plus connus étant ceux menés par Freud et Lacan. Ces psychanalystes avaient notamment décrit des cas de paranoïa chez des personnalités célèbres, comme le président Schreber
Les causes précises de la paranoïa ne sont pas connues à ce jour, mais plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer son origine, notamment :
Des attributions erronées ;
Des biais cognitifs, qu’ils portent sur l’attention, l’interprétation, l’anxiété ou la mémoire ;
Une hypervigilance ;
Des expériences de négligence, de malveillance ou d’abus dans l’enfance ;
Des schémas de pensée précoce associant de la malveillance, de la méfiance, de l’échec ou de la honte ;
Une faible estime de soi conférent un sentiment d’infériorité ;
Une forte sensibilité à l’opinion et aux actions des autres ;
Une peur du rejet et de l’humiliation ;
Des troubles affectifs inexpliqués ;
D’importants troubles du sommeil ;
Des troubles du raisonnement, par exemple l’incapacité à prendre en compte des faits avant de conclure sur une situation ou encore la difficulté à donner des explications alternatives à une situation.
Au-delà de retrouver des événements déclencheurs de la paranoïa, certains traits de personnalité à l’adolescence semblent constituer des facteurs de risque de développer des symptômes paranoïaques à l’âge adulte, en particulier :
L’autoritarisme ;
La rigidité d’esprit ;
L’agressivité ;
La jalousie maladive.