Chapitre 3 : L'homme du deal
En Andorre,
petit pays frontalier à l'Espagne et à la France, une semaine avant l'été :
Le restaurant El Fuego est plein de monde : petits et grands, familles et couples, tous venait déguster les plats du chef, en attendant d'aller en Espagne
L'établissement du chef s'était faite une réputation solide au fil des années, au point d'ouvrir une chaîne de restaurant, dans le sud de la France et le nord de l'Espagne.
Pout tout vous dire, les affaires marchaient, et cela attirait encore plus de clientèle... Mais quelle clientèle ?
- Buenos días señor, what would you like?
- Una taza de té y un fuego
Le serveur repart avec la commande ; quelques minutes passent et ...
- ¿Pero a quién veo allí? Mi hijo de puta favorito jeje!
- Bien. Et toi Casimodo ?
- Hohoho, no es una forma de hablar asi de uno de sus amigos
¿Por qué viniste amigo?
- J'aimerais qu'on parle un peu seul à seul, loin des vues, Fuego.
- Bien. Follllow me
Les deux hommes passent à l'arrière du restaurant, là où seul les employés sont autorisés à venir. C'est alors que le serveur revient la tasse de thé en main, vers les terrasses, là où ne se trouve déjà plus l'inconnu du deal :
- ¿A dónde fueron?
Dans l'arrière-cours, les hommes discutent :
- Bon, dé quoi y tu venu mou parler ?
- De quelque chose qui nous concerne tous de près. L'affaire Célestin Alvérin.
...
Résultats des votes :
A) : 1
B) : 2
C) : 0
Vous décidez de courir, en tentant de rattraper l'arme. A vos risques et périls.
Résultat du random.org :
1
Vous réussissez à prendre l'arme. Est-ce pour le meilleur ?
Le ciel est bleu. Les feuilles sont vertes. Les abeilles volent. Et vous courez aussi vite que vous le permettent vos jambes en ruine.
Les policiers ne lésinent pas non plus dans leur avancée
Vous sentez à chaque pas l'écart vous séparant se réduire
Puis d'un coup, sans savoir pourquoi, les policiers se stoppent net dans la course poursuite, l'un d'eux criant, mais vous êtes trop entraîné dans l'effort pour entendre quoique ce soit
Puis soudain, un coup de feu, bien plus perceptible.
Vous vous tournez derrière pour voir, et vous croyez voir votre vie défiler sous vos yeux
Un troisième homme, en capuchon noir, advient marchant, mais loin derrière, comme s'il était à l'entrée de la forêt. Les policiers ayant comme disparus, il avance, et vous vous effondrez, incapable de tenir plus longtemps debout.
Il avance, et vous, arme à la main, dans une ultime frayeur, vous commencez à tirer dans les airs
Vous vous essouflez gravement lorsque vous tirez... Puis, tentant de poser votre main sur le ventre, par fatigue de lever le bras, vous ressentez une sorte d'eau couler entre vos doigts...
Vous levez votre main... Et elle est couverte de votre sang.
Un autre coup de feu retentit. Vous continuez de respirer, fortement... Fortement épuisé. Vous essayez tant bien que mal de regarder au loin :
Un des policiers semble s'être relevé pour faire face à l'homme encapuchonné.
Impuissant, faible, touché par la première balle, vous êtes couché... Vos pensées partent dans tous les sens, et vous peinez à vous concentrer...
Mais c'est alors que dans un élan de force incroyable, contraint par la douleur naissante de la balle transperçante, vous reprenez vos esprits...
C'est donc à vous de décider...
Choix menant au chapitre 4 :
A) Tenter d'aider le policier en tirant
B) Diriger vos "dernières" pensées à votre mère
C) Ramper pour fuir
C
Je vois pas contre quoi on aiderait la police
Le mec en noir c'est clairement la faucheuse qui vient nous dire coucou avec notre balle dans le bide
Résultats des votes :
A) : 0
B) : 1
C) : 4
Vous ne vous laisserez pas abattre, l'appel de la survie est plus fort que tout : vous rampez pour survivre.
Chapitre 4 : L'homme et son meilleur ami
Musique : https://youtu.be/66VnOdk6oto?t=20
Dos au sol, vous agonisez lentement, le sang envahissant votre T-shirt.
Le Soleil ne vous offre qu'un éclat aveuglant empêchant toute longue concentration...
Et en même temps, la douleur s'intensifie calmement de seconde en seconde...
Mais, au fond de vous, travaille une force invincible : l'envie de vivre.
Vous vous tournez, ventre au sol désormais... Et vous avancez, rampant.
Les coups de feu se multiplient. Impossible de savoir qui prend l'avantage sur qui, mais vous continuez d'avancer.
Les tirs frappent parfois juste à côté de vous
Les frottements entre le sol et votre ventre n'engendrent que plus de douleur
Votre fatigue ne vous permet que de faibles avancements
Mais...
"Je dois... continuer... d'avancer."
...
Caché derrière un arbre, le policier restant, blessé à l'épaule et à la jambe, attends le bon moment pour ré-attaquer
Il lorgne l'endroit où se trouvait l'homme encapuchonné, dans l'espérance de le retrouver blessé, à terre ou même mort. Mais il n'en est rien. Le tueur disparut encore
Alors, le gardien de la paix commence à observer les lieux, veillant à ce que le tueur ne le prenne par surprise.
Un bruit surgit néanmoins à la gauche du policier, sous l'action d'une chose faisant bouger les feuilles...
Détournant donc son attention directement vers la gauche, le policier aperçoit les herbes et feuillages bougeant... sans rien autour pour les avoir fait bouger !
Dans un sursaut, comprenant qu'il s'agit d'un piège, certainement d'un caillou massif balancé, il se retourne complètement et tire franco
La balle frappe au loin le capuchon, faisant s'effondrer son porteur, à une quarantaine de mètre du policier.
L'agent de police avance vers sa victime, puis, s'avançant, vous remarque mal en point, tentant de ramper tant bien que mal.
Le policier continue néanmoins sa marche, pointant de son revolver l'être touché.
Durant sa marche solennelle, ses pensées vont à son collègue, assassiné par ce criminel portant la capuche
Il se remémore alors solennellement les trajets, les chemins, les appels, les cafés, les blagues, les bons jours, les mauvaises soirées, qu'ils partageaient en voiture, au bureau, dehors...
Lors des tournées de surveillance, lors du retour au poste, lors des interpellations, lors de ses derniers instants de vie.
- Je ne sais pas qui tu es... Ni pourquoi tu es venu... Mais il n'y a pas de caméra ici, et je ne suis plus policier pour l'instant.
S'approchant ultimement, ses yeux s'écarquillent devant ce qu'il voit : un chien encapuchonné, immobilisé, troué d'une balle dans le poitrail.
Effrayé, comprenant l'entourloupe, le policier fait marche arrière et tire un peu aléatoirement autour de lui et dans les airs, dans l'espoir de repousser le tueur, et...
Il refixe l'endroit où vous vous trouviez, rampant : il n'y a plus rien.
Un dernier coup de feu retentit, la balle transperçant la tête de l'agent, ainsi tombant.
Derrière le cadavre du policier ; le tueur, et vous presque inconscient, porté d'un seul bras par lui.
...
La tueuse vous embarque dans la voiture des policiers, après vous avoir fait un garro peu fiable.
- Qui... putain... Qui êtes-vous ?
Un long blanc s'intercalle le temps d'une réponse de la femme :
- Un simple employé.
À suivre...
Par soucis de longueur des chapitres, il n'y aura pas de choix menant au chapitre 5 mais il y en aura un menant au chapitre 6. C'est la fin du mini-arc cavale
Intitulé du chapitre 5 : Une fonction continue partout et dérivable nulle part
Le flic s'est pas rendu compte qu'il avait tiré sur un chien ?
Un chien c'est à 4 pattes quand même
Hype in despit
Le 02 juin 2022 à 19:07:34 :
Le flic s'est pas rendu compte qu'il avait tiré sur un chien ?
Un chien c'est à 4 pattes quand même
Hype in despit
Trop loin + trop de feuille pour apercevoir que c'était un chien sous l'encapuchonnement
Le 31 mai 2022 à 22:05:23 :
C
Je vois pas contre quoi on aiderait la police
Le mec en noir c'est clairement la faucheuse qui vient nous dire coucou avec notre balle dans le bideAlain delon qui parle espagnol ça me rappelle un truc
J'ai appris à m'inspirer des grands
Des avis sur la fic pour l'instant : remarques, idées ?
Chapitre 5 : Une fonction continue partout et dérivable nulle part
- Qui... putain... Qui êtes-vous ?
Sur le trajet, un long blanc s'intercalle le temps d'une réponse de la femme :
- Un simple employé.
- Qu'est-ce... Quoi ?
- ...
- Putain, pourquoi vous... tuer les policiers...
Balle dans le ventr... tête...
- Vous comptiez vous laisser arrêter ?
- Qu...
- ...
Incapable d'en dire plus, vous tombez dans les pommes.
Quelques heures passent, et vous commencez à lever une de vos paupières...
Une lumière aveuglante vous atteint, et vous plissez les yeux pour l'éviter
Attendant que l'intensité du flash se calme, vous essayez de bouger mais impossible : vous êtes attaché à une chaise en fer, soudée au sol
Vous ouvrez enfin les yeux complètement, bien que tout vous paraisse flou
- Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! Maîtrisez le pour qu'il évite de faire des conneries et de se réouvrir.
- Qu'est-ce que... Je fous là ?
- Hahaha !
Eh bien, tu t'es mis dans une sacrée merde ! Toute la police nationale te recherche ! Si on avait lâché l'affaire, tu serais soit coursé par l'armée, soit en train d'être jugé pour homicide !
- Vous... êtes en lien avec les gens qui m'ont contacté ?
- Exact !
- Bien... Je suis
- 0912 ! Je sais ! Je sais un tas de choses sur toi, mais nous ne sommes pas là pour parler du deal, ni même de ta mère, qui s'est fait un sang d'encre lors de ta cavale
- Ne... parlez pas de ma mère.
- Oh oh ! Aquí hay un hombre valiente !
- De quoi... voulez-vous parler ?
- De ta cavale. Des gens que tu as rencontré. Tous.
- Je... Je ne peux pas dire, je veux dire...
- ...
- J'ai dû menacé, une dizaine de gens, pour m'ensortir, si ce n'est une vingtaine
- Je t'avais dit d'y faire attention, le but c'était pas de le tuer. Míralo, está más drogado que un adicto a los hippies de los 70
- ...
- Quoi ?
- Nah nah nah nah, laisse. Alors, raconte. Ta cavale. J'aime entendre les histoires.
- Je... vous ai dit que j'étais incapable de tout me remémorer...
- Pas grave ! Dis ce que tu peux.
- Je... Je ne suis pas sûr de comprendre, c'est un interrogatoire ?
- Haha ! ça va vite le devenir si tu ne dis absolument rien. Alors, parle. Raconte-moi tout.
- Tu n'as aucune crainte à avoir. Je ne te visais pas. La balle était une erreur. Le policier par contre, était prêt à te tuer. Tu n'as pas entendu ? "Il n'y a pas de caméra ici, et je ne suis plus policier pour l'instant.". C'est ce qu'il a dit. Si tu n'as pas entendu, j'ai entendu. Et s'il m'avait tué, il t'aurait buté pour sûr.
- ...
- Hahaha ! Ne me fais pas croire qu'un gars qui réfléchit aussi bien que toi ne sait plus ce qui s'est passé pendant ces presques... two weeks ?
- ...
- Ecoute moi bien. Nous ne sommes pas... Exactement les gens qui t'ont proposé l'offre. Nous sommes en lien avec eux, mais nous ne sommes pas eux. Si on fait ça, c'est car ils l'ont demandé. Je vais te le dire, hônnetement. On a aucun moyen de pression sur ta mère, mais eux si. Et ils ont été très clair. Il y a une deadline. Donc... Tu peux ne pas parler, ne pas répondre aux questions qu'on te posera. Mais en toute conscience, sache que tes actions ont des conséquences.
- ...
- ...
- Alors. Vas-y. Parle.
- Qu'allez-vous faire à ces gens ?
- ...
- ...
- Raconte moi tout.
- ...
- Raconte. Moi. Tout.
- Le vieux... Dans le terrain où vous m'avez... péché. Un vieux gardait la propriété. Je l'ai menacé avec une arme. Il a feinté la police en disant qu'il était dans le centre ville, pris en otage.
- Un vieux ? Et, après ?
- Je l'ai laissé partir...
- Et donc ? C'est tout ?
- Oui, c'est tout.
- Et les autres alors ? Comment ça s'est passé ?
Vous hésitez hardemment à balancer les autres victimes de vos menaces, de peur qu'il leur arrive quelque chose : contrairement au vieux, ils ne vous ont pas balancé ceux-là.
Et même la famille de ce dernier vous avez bien fait attention à ne pas la mentionner devant l'hispanique.
- ...
- Hé, dis-moi. Tu ne sembles pas bien capter ce qui est train de t'arriver.
- Comment ça ?
- Tu connais la fonction de Weierstrass ?
- La quoi ??
- Los franceses son malos en matemáticas, sin cultura científica... La fonction de Weierstrass, tu sais ce que c'est una función ? x, y, abscisse, ordonné, etc...
- Oui, oui... J'ai fait BAC S quand même
- Bon... Dis toi que c'est une fonction qui donne un graphe... Un dessin, hein ?
Et ce dessin est un tracé... Continue, mais pas lisse du tout. Il n'y a pas de courbe bien lisse, ni d'espèce de début d'arc de cercle, ni même de parabole. Tout est non-lisse.
- ... Quel est le rapport ?
- Le rapport c'est que... La focntion de Weierstrass est continue partout, mais dérivable nulle part.
Comme je l'ai dit, c'est pas lisse, et... à cause de ce caractère de la fonction... On se retrouve avec plein de droite, de pente, raide, de forme triangulaire... Il y a des... pics, en bazar, partout. C'est très irrégulier.
- Et ?
- Et tu peux dire adieu au train-train quotidien, sans danger désormais. Toute ta vie... est une fonction de Weierstrass désormais. Et elle le restera. Jusqu'à la fin.
La femme, au même moment, prend son arme.
Alors, que ferez-vous ? Vous ne pouvez évidemment pas directement risquer la vie de votre mère en ne disant rien, mais y-a-t-il un gros risque si vous disez n'importe quoi ?
Choix menant au chapitre 6 :
A) Dire la vérité
B) Raconter n'importe quoi
Le 02 juin 2022 à 23:54:43 :
Des avis sur la fic pour l'instant : remarques, idées ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/4/1626383384-cristiano-ronaldo-bg.png
T'as un style sympa
A cheval entre risitas et fic
Même si je trouve que tu vas un peu loin dans la description de certaines scènes