L'élite NOTE mes poèmes volontairement ECLATAX /20

Le 21 mai 2022 à 21:37:44 :

Le 21 mai 2022 à 21:34:57 :

Le 21 mai 2022 à 21:32:36 :

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Le 21 mai 2022 à 21:25:15 :

Le 21 mai 2022 à 21:23:51 :
Génie

Je préfère écrire des vers qui riment, mais je savais pas quoi foutre en rentrant du bar de la poste quand tu t'es taillé alors je me suis mis une murge en solo ahi je divague

Honnêtement j'ai pas tout lu et c'est un peu de la merde mais c'est drôle quoi

C'est le but

Quand j'aurais décuvé demain et que je relirais ce que je viens de torcher sur word, je sens que je vais bader ahi

Il est bon le comté au fait ?

Ouais franchement ça change de ce que j'ai l'habitude de manger, pour la même durée d'affinage. Il a un goût intéressant, ça plaît à tout le monde ici

ok, bonne soirée hein

Avec du recul, c'est con, t'aurais pu danser avec les nanas de grandvelle, ahi, t'aurais eu tes chances et en ramener une chez toi

Bon, t'as du comté, mais quand même

Arrête y'en a une des deux j'avais envie de la foudroyer sur place.
Ma vue se troublait, pas à cause de la 8.6 hein, mais à cause de l'effusion d'hormones qu'elle dégageait.
L'odeur enivrante bordel, sur un mort.
Fin bon... Je suis un Célestin je vais rien faire

J'ai peur de ce qu'elle pourrait faire de la vidéo où je tente de danser comme un gogol

Purée, avec du recul

En plus, j'étais sobre, c'est ça le pire

Bah écoute, ouais, y en avait une qui était une 8/10 de dos avec la jupe au ras des fesses bordel comment c'est possible ?

A besac en plus, les filles sont plutôt laides

Cette apparition divine

Cet ange tombé du ciel

Je serais venu danser si elles avaient bougé leurs fesses mais elles étaient pas tant dévergondées que ça au final, t'étais le seul à danser dommage

N'empêche je me suis tapé un mal de crâne en rentrant, la 8.6 et la chaleur ça fait pas bon ménage

Avec R et E sur le chemin du retour, on a croisé un sdf qui dormait par terre à même le sol suite à un coma éthylique, y en a un qui a appelé les secours, il avait de la sauce tomate sur la bouche, c'était sinistre et éprouvant

J'ai prié pour son salut en rentrant chez moi direct

Puis je me suis bu quelques maximator en écrivant des poèmes de merdre sur word, en pensant que c'était une bonne idée de les partager

Mais ouais, le mec avait tapé une de ces insolations

As-tu fait tes devoirs ?

Tic-tac Tic-tac
Fait notre horloge interne

C’est bientôt l’heure
Du
Lundi matin

Dimanche
Dix-huit heures

Encore un instant
Un seul instant je vous en prie
Laissez-moi ne rien faire
Laissez-moi ô pitié
Chronos
Toi qui régis le temps
Sois gentil
Sois indulgent

Mais le générique angoissant de Sept à Huit sur tf1 retentit
Mais le soleil décline
Mais l’angoisse surgit
De derrière la pile de devoirs
Pas encore faits

Plus qu’une heure pour les faire
Avant la soupe de dix-neuf heures

Et moi qui ai fait croire à ma mère que je les avais finis

O, je me sens malade tout à coup
Je crois que j’ai avalé un truc de travers

Vite, vite ! Le thermomètre sur le radiateur !

O et puis zut, ça ne passera jamais

Et c’est ainsi
Que notre petit écolier inquiet
Finit par se résigner
A se préparer
Au monde du travail
En effectuant à contrecœur

Ses devoirs inutiles

XDDL

Où est-il donc caché
Notre petit Xavier

Est-il dans la cafetière ?
Est-il dans la soupière ?

Où est-il donc caché
Notre petit Xavier

Il est passé par ici
Mais ne repassera par là
Que s’il a vraiment
La dalle

Requiem pour un bureau

Parce qu’il faut bien le dire
Parce qu’il faut bien l’écrire
Sans forcément y croire
Je m’en vais vous le faire savoir

Sans frémir
Sans blêmir
Sans pleurer

Pudiquement
Sans trop vous faire part
De mes sentiments
Distingués

J’aime ma table
J’aime mon bureau

Comme d’autres aiment leur banque
Moi j’aime mon bureau

C’est un fait
Il est là
Ne me jugez pas
J’aime mon bureau

C’est pour cette raison
Car on finit toujours par brûler ce que l’on aime
Que je l’ai mangé
En un peu plus d’un an
Bout à bout

Il faut laisser le temps au temps
La patience a ses limites
Que la raison ne connait point

Et moi je n’ai plus ni patience ni raison
Depuis que j’ai mangé
Mon bureau

Aussi,
Petit chef-d’œuvre du mobilier ménager
Je te dédie post-mortem
Ce poème

Je t’aime

Je ne saurais te contester un évident sens mélodique. Bien joué, clef.

Le 21 mai 2022 à 21:17:16 :
L'ennui

Au carrefour
En achetant de l’eau, du poulet froid, des cornichons
Je m’ennuyais

Nous étions tous moins que rien
A faire la queue
Pour acheter de la merde

Le sol était glacial, les caissières glaciales, la monnaie glaciale
Les vigiles n’en parlons pas

Promotion moins quarante pour cent sur l’ennui
Dans la fourmilière
Entre les rayons moches
Et les grosses truies badigeonnées de mascara
Je voulais tout asperger de vide

Jeter un voile pudique sur cette obscénité
Sur ce spectacle sans spectateurs
Sur cette immonde tâche de gras qu’on appelle clients

Puis j’ai serré mes poings
De toutes mes forces
Et j’ai souri
En voyant
La gueule de Médor sur le paquet de Canaillou

S’il savait
Qu’il allait avoir sa Binoche
Tirée à deux millions de bibines
Sur papier glacé
Sur un paquet
De viande séchée, concassée, déshydratée
Chère et même pas bonne
J’ai ri

Et tout le monde me fixait
Et je m’en fichais
L’important
C’est de s’en foutre

Il est bien lui

bref, je crois que je vais me pieuter

L'abraxas adamantine du patte-pelu perrin-dandin
Mystagogue débagouleur, croquefredouille cacochyme
Barbacole à bolivar, roger-bontemps à ribaudequin
Tafouilleux tirelardon, xénodoque proux, et syzygime

Quenouillon portingalois !
Manichordion, malitorne !

Majolique de malebouche, la magdelonette macrostiche
Kabak jugulibranche, lacrymule labdacisme...

L'isohypse jargonelle, guinlechiant la galvardine
Fourbaudiant la glyptothèque, frelampiant le grabelou
Dans l'ergastule engastrymyte du flabelliforme youyou
Hamadryade musardine !

Bon, celui-là c'est un vieux, j'avoue

Le rhododendron terne flanche sur l'écrevisse tiède
Un cassis au saindoux me pourlèche l'œsophage
Mais c'est une pie folle au nom anthropophage
Qui se charge, ténébreuse, de ramener au bled

Les castors migrateurs au plumage incertain
Dont on dit qu'ils sont laids, faisans semi-habiles
La terre ferme sur leurs corps se remet dans le bain
D'une influence morose dégobillant ses cils

Le croque-lardon mâche-dru suçait une quenouille
Infatuée à la gelée froide de couilles
Molière se pourléchait d'une botte de nouilles
Quel spectacle inouï, que de carabistouilles !...

L'anachorète callipyge, chattemite, éburné
Encouble par ses foucades le fustet ichtyoïde
Lacustre, liteau, mafflu, paltoquet, est le dey
Aux pendeloques onagre, malzant ses deltoïdes

Perturbant, n'est-ce pas ?

Un chou cavalier rance triturait une olive
Dont les pets exaltés fleuraient bon le terroir
Horrifié je leurs mis un coup de ratte d'endive
Avant de les laisser mourir dans le tiroir

Allongé sous mon velux
Je pense aux femmes, toutes des
Encore une fois humilié
Dans un mouchoir à sperme je laisse mes larmes couler

Je suis un zéro, vrai de vrai
L'archétype désespéré du khey
J'ai suivi les conseils du fofo
Je suis sorti, exhalant le scorpio
Mais rien n'y fait, j'essuie les refus de toutes parts
Il ne me reste plus qu'à finir dans le slibard

Tapi dans un buisson
Vicieux est l'hérisson
Caché dans son gros gode
C'est Gérard From from god

Damidot a mal au dot

Si ton tonton tond ton tonton
Ton tonton tondu sera

Anne vignot couscous

dieu que je hais la poesie

Le 21 mai 2022 à 21:46:45 :
Allongé sous mon velux
Je pense aux femmes, toutes des
Encore une fois humilié
Dans un mouchoir à sperme je laisse mes larmes couler

Je suis un zéro, vrai de vrai
L'archétype désespéré du khey
J'ai suivi les conseils du fofo
Je suis sorti, exhalant le scorpio
Mais rien n'y fait, j'essuie les refus de toutes parts
Il ne me reste plus qu'à finir dans le slibard

Je compatis

Perso dans 10 minutes, je vais rêver CASH DANS L PLUMARD

Fatigué

Le 21 mai 2022 à 21:47:40 :
dieu que je hais la poesie

Poésie en un vers, ahi

Deux baguettes impies dans un étui de fer mou
S'immolèrent dans le four de la Gisèle pannée
Raclant le tiroir-caisse, le Bruno, vieux grigou
En francs monnaie rendit d'un sourire satisfait

Le train-fantôme glissant aux effluves de pisse
Dégobillait de noir à l'ampoule hivernale
Un nabot dégarni de sa chienne, sans son fils
Poussa sans crier gare des enfers un long râle

bref

I.

L'été, l'odeur puante des chattes m'ennivre.
Quand mes doigts mauvais s'engouffrent dans les moiteurs
D'une fente huileuse, ah ! ce sont là des bonheurs
Qu'en toutes les saisons j'aimerais bien revivre.

II.

Dehors, je vois la femme qui marque de sa glue
le sol soyeux où elle aime à se deplacer.
Limace hostile et suave, intense à déployer
La bave de son con putride dans ma rue...