Le 10 mai 2022 à 07:37:21 Pelerinar a écrit :
Les gars, quand on veut, on peut?J'aimerais tellement devenir la meilleure version de moi même
Je reviens de (re)voir Le cercle des poètes disparus et ça m'a tellement (à nouveau touché)
C'est plus subtil que "quand on veut on peut" mais il faut agir de sorte à n'avoir aucun regret sur son lit de mort. Ne pas perdre de temps pour se bouger, donner le maximum de ce qu'on a (dans tous les domaines, pas forcément économiques).
Si on échoue, c'est que c'est ainsi que cela devait se passer. L'important est de ne pas avoir à se dire "j'ai été trop paresseux, j'aurais pu me bouger davantage".
Quand on a tout donné et qu'on échoue, on n'a rien à se reprocher.
+ bon film en effet
Le 10 mai 2022 à 07:40:40 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:35:14 :
Le 10 mai 2022 à 07:31:33 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:28:27 :
Le 10 mai 2022 à 07:26:01 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:25:24 :
Le 10 mai 2022 à 07:17:56 Anisua a écrit :
Leur étude montre une persistance significative des revenus dans les familles florentines. Les descendants des familles les plus aisées sont toujours les plus riches.« Ceux qui gagnent le plus parmi les contribuables actuels étaient déjà au sommet de l’échelle socioéconomique il y a six siècles. »
Sur les cinq familles ayant les plus hauts revenus en 2014, quatre faisaient déjà partie des 3 % les plus riches en 1427. Ces quatre familles appartenaient à la corporation des cordonniers et des avocats.
Les économistes en arrivent à une seconde conclusion : l’existence de « dynasties » professionnelles à Florence. La probabilité d’appartenir aujourd’hui aux métiers « d’élite » (banquier, avocat, médecin) est plus élevée chez ceux dont les ancêtres exerçaient déjà ces métiers en 1427.
L’autre singularité de cette découverte est qu’elle constate une persistance forte des revenus pour l’ensemble de la population. Les 33 % les plus riches de Florence en 1427 ont statistiquement des chances d’être encore plus riches aujourd’hui. Cela correspond à un groupe social plus vaste que la seule catégorie des princes et des ducs de l’ancienne cité.
En quoi est-ce un problème que les qualités se transmettent d'une génération à une autre ?
Tu ne voudrais pas que ton fils soit aussi intelligent et aussi bien loti que toi ?
El famoso darwinisme sociale.
De fait, une sélection existe, oui. Il faut vraiment être ahuri pour ne pas observer qu'il existe des dynasties qui perpétuent un caractère propre, caractère qui peut être aussi bien économique qu'artistique, culturel, intellectuel.
C'est commun aux lignées d'absolument toutes les espèces du monde animal ou végétal, je ne vois pas pourquoi les humains passeraient outre.
C'est très mal comprendre ce qu'est la sélection naturel.
La sélection naturelle c'est ni plus ni moins que le nombre de copie qu'un individu arrive a générer.
Aussi paradoxale que ça soit, ce sont les pauvres qui sont les "gagnant" de la "sélection naturel"Ca n'a rien de paradoxal quand tu comprends la dynamique d'ensemble.
Toute l'humanité progresse d'un seul bloc, en dépit des inégalités. Les inégalités sont juste le moyen pour que l'ensemble progresse (parce qu'il faut de la concentration de capital et un incitation à prendre des risques pour que des gens tentent des trucs qui apportent des avantages à l'ensemble)
C'est un peu le bordel dans ta tête, un coup tu expose une vision purement darwiniste social (et pas la plus fine) et un coup tu te trouve dans une vision limite holiste.
Le en même temps
Waw, connecte encore un ou deux neurones supplémentaires et tu vas comprendre que j'ai une vision nuancée du monde
Quand on a tout donné et qu'on échoue, on n'a rien à se reprocher.
Voilà. Fondamental de la méritocratie.
Meme si on part de que dalle, et qu'on est désavantagé par rapport à presque tlm, on se doit quand même de tout donner.
Perso from zero to un million et sans le moindre investissement ni coup de chance (ni héritage bien sur)
Le 10 mai 2022 à 07:43:45 :
Le 10 mai 2022 à 07:40:40 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:35:14 :
Le 10 mai 2022 à 07:31:33 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:28:27 :
Le 10 mai 2022 à 07:26:01 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:25:24 :
Le 10 mai 2022 à 07:17:56 Anisua a écrit :
Leur étude montre une persistance significative des revenus dans les familles florentines. Les descendants des familles les plus aisées sont toujours les plus riches.« Ceux qui gagnent le plus parmi les contribuables actuels étaient déjà au sommet de l’échelle socioéconomique il y a six siècles. »
Sur les cinq familles ayant les plus hauts revenus en 2014, quatre faisaient déjà partie des 3 % les plus riches en 1427. Ces quatre familles appartenaient à la corporation des cordonniers et des avocats.
Les économistes en arrivent à une seconde conclusion : l’existence de « dynasties » professionnelles à Florence. La probabilité d’appartenir aujourd’hui aux métiers « d’élite » (banquier, avocat, médecin) est plus élevée chez ceux dont les ancêtres exerçaient déjà ces métiers en 1427.
L’autre singularité de cette découverte est qu’elle constate une persistance forte des revenus pour l’ensemble de la population. Les 33 % les plus riches de Florence en 1427 ont statistiquement des chances d’être encore plus riches aujourd’hui. Cela correspond à un groupe social plus vaste que la seule catégorie des princes et des ducs de l’ancienne cité.
En quoi est-ce un problème que les qualités se transmettent d'une génération à une autre ?
Tu ne voudrais pas que ton fils soit aussi intelligent et aussi bien loti que toi ?
El famoso darwinisme sociale.
De fait, une sélection existe, oui. Il faut vraiment être ahuri pour ne pas observer qu'il existe des dynasties qui perpétuent un caractère propre, caractère qui peut être aussi bien économique qu'artistique, culturel, intellectuel.
C'est commun aux lignées d'absolument toutes les espèces du monde animal ou végétal, je ne vois pas pourquoi les humains passeraient outre.
C'est très mal comprendre ce qu'est la sélection naturel.
La sélection naturelle c'est ni plus ni moins que le nombre de copie qu'un individu arrive a générer.
Aussi paradoxale que ça soit, ce sont les pauvres qui sont les "gagnant" de la "sélection naturel"Ca n'a rien de paradoxal quand tu comprends la dynamique d'ensemble.
Toute l'humanité progresse d'un seul bloc, en dépit des inégalités. Les inégalités sont juste le moyen pour que l'ensemble progresse (parce qu'il faut de la concentration de capital et un incitation à prendre des risques pour que des gens tentent des trucs qui apportent des avantages à l'ensemble)
C'est un peu le bordel dans ta tête, un coup tu expose une vision purement darwiniste social (et pas la plus fine) et un coup tu te trouve dans une vision limite holiste.
Le en même temps
Waw, connecte encore un ou deux neurones supplémentaires et tu vas comprendre que j'ai une vision nuancée du monde
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641388651-risitaseltonjohn.png
C'est pas flagrant.
Néanmoins, j'adhère a une vision "globale", "systémique" qui démonte en fait l'idée du milliardaire "auto-engendré".
Prend par exemple les milliardaires de la tech.
Que serait Facebook sans la recherche fondamental en informatique ?
Ces milliers d'ingénieur sur plusieurs décennie qui ne sont pas milliardaire.
Les mecs qui on fait linux, le réseaux TCP/IP, les langages de dév ?
Rien.
Car c'est effectivement un ensemble.
Et c'est là où la survalorisation du milliardaire est stérile, car c'est assécher toute la partie créative, intelligente du support qui les a vu naître.
Le 10 mai 2022 à 07:46:36 :
Perso from zero to un million et sans le moindre investissement ni coup de chance (ni héritage bien sur)
Dis nous en plus.
Perso je pense aussi finir millionnaire, je passe mes journées à bosser sur un projet qui à déjà commencé à me rapporter un peu.
Ça me tuera toujours de voir Mélenchon le millionnaire grâce à l'argent public s'en prendre aux milliardaires en prétextant défendre les prolos au RSA
Le 10 mai 2022 à 07:49:33 :
Le 10 mai 2022 à 07:46:36 :
Perso from zero to un million et sans le moindre investissement ni coup de chance (ni héritage bien sur)Dis nous en plus.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png Perso je pense aussi finir millionnaire, je passe mes journées à bosser sur un projet qui à déjà commencé à me rapporter un peu.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488564-jesus37.png
Je suis dev indé c'est tout
Le 10 mai 2022 à 07:50:53 :
Ça me tuera toujours de voir Mélenchon le millionnaire grâce à l'argent public s'en prendre aux milliardaires en prétextant défendre les prolos au RSA
ça me tuera toujours de voir les Zemmourien défendre les principales artisans de la décadence occidental.
Le 10 mai 2022 à 07:27:06 :
Le 10 mai 2022 à 07:25:59 :
Le 10 mai 2022 à 07:24:41 lol_iflop a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:14:19 :
Les milliardaires partis de rien, ça n'existe pratiquement pas, ça prend au minimum 2 ou 3 générations, déjà pour assurer au futur milliardaire de bonnes conditions pour apprendre, investir, etc.Il n'empêche qu'en effet ce sont des gens qui ont une grande détermination, et il est tout à fait pertinent de remarquer que l'argent ne les intéresse pas en soi (sinon ils cesseraient d'investir une fois fortune faite), c'est les défis et l'envie de conquérir qui les animent.
Et vouloir lutter contre les gens qui aiment le défi, c'est vraiment se tirer une balle dans le pied, pour une civilisation, car ce sont les défis qui sont à l'origine de tous les progrès et de la préservation des progrès.
Les ahuris socialistes qui font des meetings ne remarquent pas que même le simple micro dont ils se servent est apparu parce qu'un entrepreneur a voulu relever un défi.
Ce larbinisme de compétition
"je replace un mot que j'ai vu quelque part et je me sens pertinent"
"C'est vraiment puéril d'être jaloux des riches sans se rendre compte que tout ce qui nous entoure est là grâce aux riches"
Je suce a outrance et je me sens pertinent.
Il a raison le woke, tu n'arrives même pas à aligner un argument
Xavier Niel et Bernard Tapie, ce sont les deux seuls que je vois qui sont partis de rien. Vous en avez d'autres en tête ?
Robert Louis-Dreyfus aussi, même si il vient d'une famille blindé, il séché ses cours pour jouer au poker et avait gagné 500k€ juste en jouant au poker. Il jouait tellement qu'il a raté son bac, mais a quand même pu se payer Havard en refusant la thune de ses parents.
Le deuxième post qui ne connait pas le métier d'ingénieur : ce forum est formidable
Noemalement c'est pour ça que l'extrême gauche ne fait pas 20%
La gauche fr c'est la redistribution peut être, mais en ayant des riches à piller et en les preservant
T en connais beaucoup des milliardaires partis de rien?
Perso peut être 3 ou 4. Et c est un melange de talent, de vie devouée au taf, et d enormement de bol.
Les mecs qui revent de devenir milliardaires REVENT.
Le 10 mai 2022 à 07:48:34 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:43:45 :
Le 10 mai 2022 à 07:40:40 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:35:14 :
Le 10 mai 2022 à 07:31:33 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:28:27 :
Le 10 mai 2022 à 07:26:01 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:25:24 :
Le 10 mai 2022 à 07:17:56 Anisua a écrit :
Leur étude montre une persistance significative des revenus dans les familles florentines. Les descendants des familles les plus aisées sont toujours les plus riches.« Ceux qui gagnent le plus parmi les contribuables actuels étaient déjà au sommet de l’échelle socioéconomique il y a six siècles. »
Sur les cinq familles ayant les plus hauts revenus en 2014, quatre faisaient déjà partie des 3 % les plus riches en 1427. Ces quatre familles appartenaient à la corporation des cordonniers et des avocats.
Les économistes en arrivent à une seconde conclusion : l’existence de « dynasties » professionnelles à Florence. La probabilité d’appartenir aujourd’hui aux métiers « d’élite » (banquier, avocat, médecin) est plus élevée chez ceux dont les ancêtres exerçaient déjà ces métiers en 1427.
L’autre singularité de cette découverte est qu’elle constate une persistance forte des revenus pour l’ensemble de la population. Les 33 % les plus riches de Florence en 1427 ont statistiquement des chances d’être encore plus riches aujourd’hui. Cela correspond à un groupe social plus vaste que la seule catégorie des princes et des ducs de l’ancienne cité.
En quoi est-ce un problème que les qualités se transmettent d'une génération à une autre ?
Tu ne voudrais pas que ton fils soit aussi intelligent et aussi bien loti que toi ?
El famoso darwinisme sociale.
De fait, une sélection existe, oui. Il faut vraiment être ahuri pour ne pas observer qu'il existe des dynasties qui perpétuent un caractère propre, caractère qui peut être aussi bien économique qu'artistique, culturel, intellectuel.
C'est commun aux lignées d'absolument toutes les espèces du monde animal ou végétal, je ne vois pas pourquoi les humains passeraient outre.
C'est très mal comprendre ce qu'est la sélection naturel.
La sélection naturelle c'est ni plus ni moins que le nombre de copie qu'un individu arrive a générer.
Aussi paradoxale que ça soit, ce sont les pauvres qui sont les "gagnant" de la "sélection naturel"Ca n'a rien de paradoxal quand tu comprends la dynamique d'ensemble.
Toute l'humanité progresse d'un seul bloc, en dépit des inégalités. Les inégalités sont juste le moyen pour que l'ensemble progresse (parce qu'il faut de la concentration de capital et un incitation à prendre des risques pour que des gens tentent des trucs qui apportent des avantages à l'ensemble)
C'est un peu le bordel dans ta tête, un coup tu expose une vision purement darwiniste social (et pas la plus fine) et un coup tu te trouve dans une vision limite holiste.
Le en même temps
Waw, connecte encore un ou deux neurones supplémentaires et tu vas comprendre que j'ai une vision nuancée du monde
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641388651-risitaseltonjohn.png C'est pas flagrant.
Néanmoins, j'adhère a une vision "globale", "systémique" qui démonte en fait l'idée du milliardaire "auto-engendré".
Prend par exemple les milliardaires de la tech.
Que serait Facebook sans la recherche fondamental en informatique ?
Ces milliers d'ingénieur sur plusieurs décennie qui ne sont pas milliardaire.
Les mecs qui ont fait linux, le réseaux TCP/IP, les langages de dév ?
Rien.
Car c'est effectivement un ensemble.Et c'est là où la survalorisation du milliardaire est stérile, car c'est assécher toute la partie créative, intelligente du support qui les a vu naître.
Personne ne "survalorise" le milliardaire en fait, à part les socialistes qui fantasment sur le fait de consommer davantage (les riches c'est les méchants mais tout le monde veut devenir méchant ).
D'ailleurs, personne n'est milliardaire au sens strict : personne n'a des milliards sur son compte. C'est les entreprises qui sont valorisées (et virtuellement, car si tout le monde vend ses actions le même jour, ça ne vaut plus rien).
Certes le patron a un plus gros salaire que ses employés, mais c'est absolument marginal par rapport à l'image d'Epinal de Picsou dans sa piscine de pièces d'or, surtout quand on sait qu'il ne consomme pas (ou peu) mais qu'il investit constamment.
En fait, on se fout de qui possède l'entreprise ou qui touche le plus gros salaire, ça n'a aucune importance du moment que l'ensemble tourne bien.
Celui qui devient patron plutôt qu'un ingé lambda ne l'est pas devenu par hasard mais parce que c'est celui qui est capable de connecter les ingés lambda entre eux. Les ingés lambda ont beau être hyper talentueux (davantage que le patron), ils feront rien s'ils ont rien qui les connecte et qui les coordine entre eux. Linux est un cas particulier, tu ne peux pas appliquer les dynamiques du logiciel libre à une usine qui fabrique des voitures. Et d'ailleurs, même après plus de 20 ans de linux, on a toujours pas résolu certains problèmes inhérents à ce modèle.
Si le patron ne joue pas son rôle correctement en connectant les meilleurs ingés et en les coordinant efficacement, son entreprise se casse la gueule et une autre la remplace, l'argent est condamné à aller toujours à ce qu'il y a de plus créatif et efficace. Certes il y aura toujours des accidents de parcours, des pertes dues à de mauvais investissements, mais beaucoup moins que dans tous les autres systèmes.
Le 10 mai 2022 à 08:18:27 :
Le 10 mai 2022 à 07:48:34 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:43:45 :
Le 10 mai 2022 à 07:40:40 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:35:14 :
Le 10 mai 2022 à 07:31:33 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:28:27 :
Le 10 mai 2022 à 07:26:01 nausicaa102 a écrit :
Le 10 mai 2022 à 07:25:24 :
Le 10 mai 2022 à 07:17:56 Anisua a écrit :
Leur étude montre une persistance significative des revenus dans les familles florentines. Les descendants des familles les plus aisées sont toujours les plus riches.« Ceux qui gagnent le plus parmi les contribuables actuels étaient déjà au sommet de l’échelle socioéconomique il y a six siècles. »
Sur les cinq familles ayant les plus hauts revenus en 2014, quatre faisaient déjà partie des 3 % les plus riches en 1427. Ces quatre familles appartenaient à la corporation des cordonniers et des avocats.
Les économistes en arrivent à une seconde conclusion : l’existence de « dynasties » professionnelles à Florence. La probabilité d’appartenir aujourd’hui aux métiers « d’élite » (banquier, avocat, médecin) est plus élevée chez ceux dont les ancêtres exerçaient déjà ces métiers en 1427.
L’autre singularité de cette découverte est qu’elle constate une persistance forte des revenus pour l’ensemble de la population. Les 33 % les plus riches de Florence en 1427 ont statistiquement des chances d’être encore plus riches aujourd’hui. Cela correspond à un groupe social plus vaste que la seule catégorie des princes et des ducs de l’ancienne cité.
En quoi est-ce un problème que les qualités se transmettent d'une génération à une autre ?
Tu ne voudrais pas que ton fils soit aussi intelligent et aussi bien loti que toi ?
El famoso darwinisme sociale.
De fait, une sélection existe, oui. Il faut vraiment être ahuri pour ne pas observer qu'il existe des dynasties qui perpétuent un caractère propre, caractère qui peut être aussi bien économique qu'artistique, culturel, intellectuel.
C'est commun aux lignées d'absolument toutes les espèces du monde animal ou végétal, je ne vois pas pourquoi les humains passeraient outre.
C'est très mal comprendre ce qu'est la sélection naturel.
La sélection naturelle c'est ni plus ni moins que le nombre de copie qu'un individu arrive a générer.
Aussi paradoxale que ça soit, ce sont les pauvres qui sont les "gagnant" de la "sélection naturel"Ca n'a rien de paradoxal quand tu comprends la dynamique d'ensemble.
Toute l'humanité progresse d'un seul bloc, en dépit des inégalités. Les inégalités sont juste le moyen pour que l'ensemble progresse (parce qu'il faut de la concentration de capital et un incitation à prendre des risques pour que des gens tentent des trucs qui apportent des avantages à l'ensemble)
C'est un peu le bordel dans ta tête, un coup tu expose une vision purement darwiniste social (et pas la plus fine) et un coup tu te trouve dans une vision limite holiste.
Le en même temps
Waw, connecte encore un ou deux neurones supplémentaires et tu vas comprendre que j'ai une vision nuancée du monde
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641388651-risitaseltonjohn.png C'est pas flagrant.
Néanmoins, j'adhère a une vision "globale", "systémique" qui démonte en fait l'idée du milliardaire "auto-engendré".
Prend par exemple les milliardaires de la tech.
Que serait Facebook sans la recherche fondamental en informatique ?
Ces milliers d'ingénieur sur plusieurs décennie qui ne sont pas milliardaire.
Les mecs qui ont fait linux, le réseaux TCP/IP, les langages de dév ?
Rien.
Car c'est effectivement un ensemble.Et c'est là où la survalorisation du milliardaire est stérile, car c'est assécher toute la partie créative, intelligente du support qui les a vu naître.
Personne ne "survalorise" le milliardaire en fait, à part les socialistes qui fantasment sur le fait de consommer davantage (les riches c'est les méchants mais tout le monde veut devenir méchant ).
D'ailleurs, personne n'est milliardaire au sens strict : personne n'a des milliards sur son compte. C'est les entreprises qui sont valorisées (et virtuellement, car si tout le monde vend ses actions le même jour, ça ne vaut plus rien).
Certes le patron a un plus gros salaire que ses employés, mais c'est absolument marginal par rapport à l'image d'Epinal de Picsou dans sa piscine de pièces d'or, surtout quand on sait qu'il ne consomme pas (ou peu) mais qu'il investit constamment.
En fait, on se fout de qui possède l'entreprise ou qui touche le plus gros salaire, ça n'a aucune importance du moment que l'ensemble tourne bien.
Celui qui devient patron plutôt qu'un ingé lambda ne l'est pas devenu par hasard mais parce que c'est celui qui est capable de connecter les ingés lambda entre eux. Les ingés lambda ont beau être hyper talentueux (davantage que le patron), ils feront rien s'ils ont rien qui les connecte et qui les coordine entre eux. Linux est un cas particulier, tu ne peux pas appliquer les dynamiques du logiciel libre à une usine qui fabrique des voitures. Et d'ailleurs, même après plus de 20 ans de linux, on a toujours pas résolu certains problèmes inhérents à ce modèle.
Si le patron ne joue pas son rôle correctement en connectant les meilleurs ingés et en les coordinant efficacement, son entreprise se casse la gueule et une autre la remplace, l'argent est condamné à aller toujours à ce qu'il y a de plus créatif et efficace. Certes il y aura toujours des accidents de parcours, des pertes dues à de mauvais investissements, mais beaucoup moins que dans tous les autres systèmes.
autisme