Le 04 octobre 2021 à 23:30:26 :
Le 04 octobre 2021 à 23:24:03 :
Que les returns passés ne sont pas indicateurs de performances futures. Aujourd'hui la prime de risque actions est à son plus bas historique, mais ça n'a pas toujours été le cas. Si tu étais long sur le SPX en 1999, tu aurais break even au plus tôt en 2008, et tu n'aurais commencé à faire du profit qu'à partir de 2013. C'est un fonctionnement normal dans les marchés actions. C'est plutôt la situation que nous vivons actuellement qui est exceptionnelle; mais la remontée des taux va inverser la tendance. Encore une fois, des taux si bas sont assez exceptionnels.
En ce qui concerne les marchés locaux, d'autres facteurs entrent en jeu mais de manière générale, les analystes s'accordent à dire que ces dernières années sont des anomalies. Typiquement, l'explosion de la dette US est un élément sérieux à prendre en compte pour quiconque investirait sur les marchés Nord-Américains.
J'acquiesce, mais un peu fallacieux le long pile en 1999. Un DCA aurait, en gros, "perdu" 1 ou 2 ans d'investissement.
Oui, quelqu'un qui rentre au sommet de la bulle doctom et ne tolère pas la perte a pris cher. Mais rentrer d'un coup, c'est nécessairement pour investir très long terme.
C'était uniquement pour souligner le fait qu'il n'y a pas d'investissements sans risques associés. Les actions sont historiquement des actifs risqués.
De surcroît, dire que l'investisseur moyen "perd" une ou deux années d'investissement est tout autant fallacieux dans la mesure où celui-ci ne s'intéresse au marché des actions que lorsque la prime de risque est suffisamment faible; suffit de prendre une table TAQ et de se pencher sur l'accroissement des petits volumes traités pour s'en convaincre.
On ne s'enrichit pas avec la bourse. On s'enrichit avec l'argent des clients et en les matraquant à coup de 15-20% de perf fees.