HommeToxique9
2021-09-16 01:03:46
Le 16 septembre 2021 à 01:02:10 :
[00:51:20] <HommeToxique9>
J'ai spam The house that jack built sur ce forum si longtempshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/29/3/1626887695-risigogog.jpg
Ne me décevez pas dans vos voteshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/29/3/1626887695-risigogog.jpg
Je l'ai découvert sur arte c'était juste monumentale
Dommage qu'il soit pas assez connu
Pour ça je le spamme sur le foromhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/29/3/1626887695-risigogog.jpg
J'ai du mettre une bonne 20taine de clés au filmhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/29/3/1626887695-risigogog.jpg
KeelLorenz
2021-09-16 01:04:41
Le meilleur film de la décennie est “The Tree of Life” (t’as écrit “three” au lieu de “tree”, honte à toi). J’ai voté “La Grande Bellezza” parce que c’est mon préféré.
Mais le véritable film de la décennie, c’est-à-dire celui qui n’est pas le meilleur mais qui capture au mieux l’esprit de son temps, c’est “Drive”.
“Drive” est un film méta-cinématographique, une réadaptation de Don Quichotte qui met en scène un héros suspendu dans une hyperréalité. C’est en devenant héroïque que le protagoniste laisse l’hyperréalité filmique supplanter entièrement toute perspective de réalisme. On bascule alors vers un film qui se déploie sous plusieurs genres tout en gardant une narration cohésive. L’œuvre empreinte tour à tour à la comédie romantique, aux films de braquage, aux films de gangsters ou encore au cinéma d’horreur.
Par cette superposition de codes, “Drive” est marqué par une présence liminale, celle du cinéma passé sur lequel le film se fonde. Ni tout à fait ancré dans le passé, pas vraiment dans le présent, Refn fait une œuvre “hantologique”.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Hauntology
Les éléments d’un cinéma passé sont là, de manière purement spectrale, sans jamais être appuyés comme ça pourrait être le cas chez un Quentin Tarantino ou même un Paul Thomas Anderson en début de carrière. Parce que c’est sur ces bases que le héros crée un mythe, une légende qui lui est propre.
Cette “hantologie” a marqué la décennie 2010, bien plus encore que la décennie 2000. La popularité d’une pop qui puise dans la synthwave ou le nu-disco, l’attrait pour un passé réécrit en paradis perdu, la volonté de refonder le réel pour qu’il soit toujours plus conformes aux codes esthétiques dictés par les médias… L’accélération de ces phénomènes culturels est déjà annoncés dans “Drive”.
Le film de Nicolas Winding Refn témoigne de son temps sans même attirer l’attention sur le discours qu’il émet. En cela, il est moins discursif que réflectif. En cela, il s’avère d’une pertinence inégalée pour tenter de déchiffrer ce que cette décennie a été.
“Drive” n’est donc pas le meilleur film de la décennie mais il est le film de la décennie.
aAardvark
2021-09-16 01:05:28
Fury Road a le mérite de se démarquer du reste et d'être populaire
Le loup de Wall Street aussi, mais il reste plus classique d'une certaine manière, et c'est pas un chef d'œuvre non plus, donc il reste clairement derrière
Attention je dis pas que c'est les meilleurs films, d'ailleurs je ne les ai pas tous vu dans ta liste, mais ils sont populaires