LeComplotin
2021-06-04 04:54:42
"Cependant, c'est la définition du numéro 110, Jean-Paul II, qui est stupéfiante, De labore Solis ( de l'éclipse solaire, ou du labeur du soleil ). Ce brave moine qui vivait dans les heures sombres du Moyen-Âge ne pouvait décemment pas savoir que le très solaire cardinal Woytola viendrait au monde un jour d'éclipse solaire, le 18 mai 1925 et qu'il sera enterré pendant une éclipse du soleil. Cela ne s'invente pas. Décemment, il ne pouvait voir de choses aussi précises avec autant de siècles d'avance, fut-il le plus grand médium de son époque. Est-il un véritable messager divin, obéissant à un plan ordonné par l'Intelligence supérieure ? On peut pencher en faveur de cette possibilité surtout avec sa description de Religion Dépeuplée pour le pape de la Première Guerre mondiale Benoît XV ( 1914 - 1922 ). Cette dernière définition est la preuve, s'il en fallait une, de son génie visionnaire. Pourtant, Malachie s'était contenté d'attribuer une simple phrase en latin, motto, à chaque pape. Le seul à bénéficier de plusieurs lignes est celui de la Fin des Temps :
« In persecutione extrema Sacrae Romanae Ecclesia sedebit Petrus Romanus qui pascet oves in multis tribulationibus civitas septicollis diruetur populum ».
Pour tous ceux qui ont perdu leur latin :
« Pendant la dernière persécution que souffrira la Sainte Église Romaine, siégera Pierre le Romain il paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, [ Rome ] la ville aux sept collines sera détruite peuple6».
On comprend dès lors pourquoi ces lignes tracées à la plume d'oie voici 900 ans planent encore aujourd'hui sur Rome comme une nuée de corbeaux au-dessus d'un cimetière écossais. Faut-il ajouter qu'à cause de la Prophétie de Malachie bien des gens retiennent aujourd'hui secrètement leur souffle, en priant chaque jour pour qu'il n'arrive rien de grave à Benoît XVI, sans parler de tous ceux qui affirment haut et fort sur d'innombrables sites Internet que nous vivons les dernières années avant la fameuse Apocalypse car le 111e et dernier pape de Malachie est en poste en ce moment même. Techniquement donc, selon ce marqueur, nous sommes entrés « dans la Fin des Temps ».
Notons quand même, et c'est très ennuyeux pour nous parce qu'elle nous rapproche de l'issue fatale, que les cardinaux élisent toujours le candidat le plus âgé, et cela pour que cette place fort enviée devienne vacante le plus rapidement possible. Benoît XVI par exemple a été le deuxième « plus vieux élu à ce poste » en 2000 ans. Dans le cas de Jean XXIII, les éminences avaient aussi fait le bon choix : le « vendeur de bananes » est mort au bout de quatre ans et demi seulement. Mais leur meilleur choix de tous les temps à bien été Jean-Paul Ier ce qui permet de dire que l'Intelligence Supérieure qui a dicté la liste à Malachie suit son plan à la lettre : le 109e a duré un peu plus d'une « moitié de lune ».
Cependant, je n'aurais jamais écrit ce livre si une autre prophétie, encore plus précise, ne m'était pas revenue à l'esprit, celle, incroyable, donnée par la Vierge en 1962, à une petite fille qui n'en demandait pas tant. Incroyable à nouveau car, 16 ans avant les événements ( !! ) elle avait rapporté les propos suivants :
« Après la mort du pape Jean XXIII, il y aura encore trois papes, et l'un d'eux aura un règne très court. Après cela, viendra la Fin des Temps, mais pas la Fin du Monde ».
Après Jean XXIII, les catholiques ont eu Paul VI, puis Jean-Paul Ier, suivi de Jean-Paul II. Cela fait bien 3 papes. Cette prédiction de la Vierge ( publiée dans tous les journaux et livres bien avant 1978 ) recoupe celle de Malachie. C'est notre second marqueur. Benoît XVI serait donc bien le dernier pape de cette liste qui n'annonce rien de bon ! Ajoutez à cette prophétie insensée, une autre apparition du XIXe siècle ( à La Salette ) dans laquelle la Vierge avait prédit qu'un pape ferait l'objet d'une tentative d'assassinat ( développée dans un autre chapitre ) et on se retrouve dans un film gothique avec des vieux parchemins, des moines fous comme dans Le Nom de la Rose d'Umberto Eco et une Vierge qui annonce l'Apocalypse comme dans le livre de saint Jean. Vous mélangez le tout et vous obtenez un cocktail explosif en conjonctures et hypothèses pour les neurones, le tout sur fond de siège pontifical éjectable...
Mais comment ce mystique irlandais né en 1094 et canonisé en 1199 pour sa sainteté, a-t-il eu cette liste ? On ne sait pas grand chose de Maolmhaodhog O’Morgair, hormis qu'il a été ordonné prêtre en 1119 et qu'il est devenu le vicaire d'Armagh, puis l'évêque de Connor en 1124. Ses parents l'ayant mis sous le patronage du dernier prophète biblique, Malachie, il était logique que ce prénom l'ait en quelque sorte prédestiné à une carrière de prophète de la Fin des Temps. En effet, le Livre de Malachie termine l'Ancien Testament, comme l'Apocalypse de saint Jean termine le Nouveau Testament. Malachie et Jean semblent être voués à « terminer » les temps. Selon sa biographie sans grand intérêt écrite par Bernard de Clairvaux, notre homme était connu pour sa capacité à guérir les malades et surtout celle de prédire l'avenir. Pour l'anecdote, il a prédit le lieu et l'année de sa propre mort comme celle de bien des gens qui avaient croisé son chemin, une sérieuse indication de son aptitude insensée à « voir » le futur et le poids du destin... Au sommet de sa carrière, il a pris la décision de se retirer dans le petit diocèse de ses débuts, Down, afin de retrouver la vie monastique cistercienne de sa jeunesse. La légende affirme que c'est sur la place saint Pierre en 1139 qu'il a eu une vision-extase de chaque pape à venir et de sonœuvre, et cela jusqu'à la fameuse Fin des Temps7 qui se caractérise par la destruction de la ville de Rome. "