Le 21 mai 2021 à 23:43:35 JambonBour6 a écrit :
Le 21 mai 2021 à 23:41:36 :
Le 21 mai 2021 à 23:39:43 JambonBour6 a écrit :
Le 21 mai 2021 à 23:38:37 :
Le 21 mai 2021 à 23:37:11 JambonBour6 a écrit :
C'est franchement ennuyant, 30 min à nous parler de questionnaires avec des scénarios bidesques alors que tout se résume à un problème de définition. Les philosophes aiment bien les arguties interminables sur des simples problèmes de langage.Mais absolument tout est problème de définition, c'est la fonction même du langage et la forme privilégiée de la connaissance.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/20/3/1621430176-7dd.png Non, car tout ne se réduit pas au langage.
C'est une immense question, en parler nous ferait d'ailleurs nous interroger sur des définitions, puisque c'est de cette manière qu'on sculpte les concepts.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/20/3/1621430176-7dd.png Si un concept ou une idée est vraie, on ne le "sculpte" pas : les philosophes n'ont jamais rien inventé de vrai, au mieux ils ont pu découvrir ou redécouvrir une vérité. Seule l'erreur est humaine, la vérité dépasse les formes.
Je sais pas bien ce que signifie dépasser les formes, je pense que la vérité est comme en art la nécessaire union de la forme et du fond, c'est difficile d'opposer la pensée à son véhicule ou la vérité à son développement sémantique.
Le 21 mai 2021 à 23:37:11 :
C'est franchement ennuyant, 30 min à nous parler de questionnaires avec des scénarios bidesques alors que tout se résume à un problème de définition. Les philosophes aiment bien les arguties interminables sur des simples problèmes de langage.
C'est d'autant plus décevant de la part d'une personne qui reconnait volontiers ce genre de dérive.
D'ailleurs, dans un monde déterministe, la reconnaissance de la responsabilité, quand bien même elle serait une chimère, produit elle-même des déterminations (bénéfiques).
En particulier, elle évite que de nombreuses horreurs soient commises.
Le 21 mai 2021 à 23:46:13 :
Le 21 mai 2021 à 23:37:12 :
Le 21 mai 2021 à 23:29:01 :
Le 21 mai 2021 à 23:20:58 :
Le 21 mai 2021 à 23:07:39 :
L'une des rares vidéos de vulgarisation que j'ai pu apprécier ces dernières années.C'est beaucoup plus profond que ça en a l'air.
Le problème, c'est que beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est que "le libre arbitre", ou n'importe quel concept philosophique d'ailleurs.
Ils pensent qu'il existe une vérité cachée derrière chaque mot, une vérité qu'il conviendrait d'explorer et de découvrir au moyen de la logique, un peu comme en sciences.
Pourtant "Libre arbitre" n'est qu'un mot, et il a raison lorsqu'il dit que ça n'a pas de sens de dire "le libre arbitre n'existe pas" pour désigner un autre concept que celui auquel nous pensons lorsque nous disons "libre arbitre".
C'est variable, comme tu le dis juste au dessus
Evidemment que la définition conne du libre arbitre comme autodétermination ne se réalise jamais, en raison de nombreux déterminismes indéniables, c'est la raison pour laquelle personne ne comprend jamais le libre arbitre sous cet angle, hormis quelques demi-habiles.
Quel intérêt de désigner par "libre arbitre" un concept qui n'a aucune pertinence et auquel personne ne pense quand il emploie ce mot ?
Dans la vidéo il dit bien que c'est une définition largement consensuelle au moins parmi les philosophes. Et personnellement je pense qu'elle l'est bien plus largement, en tout cas quand je discute avec des tenants du libre arbitre, ils ne contestent jamais l'opposition déterminisme/libre arbitre. Ils s'attaquent au déterminisme.
Ce qu'il montre, c'est d'abord que parmi les personnes sondées (y compris les professeurs de philosophie), cette définition formelle (apprise) entre en conflit avec de nombreuses intuitions qui concernent le libre arbitre, ce qui signifie que la définition manque de pertinence, au sens où elle cause un problème de communication.
Toute définition est floue comme tu l'as dit. Donc le problème de communication est toujours là. Après c'est pas difficile de se mettre d'accord sur la définition dont il va s'agir dans un cas donné.
Je n'ai pas dit que toute définition était floue, j'ai dit qu'un accord sur une définition (parmi une infinité de définitions possibles) était une condition préalable à la communication.
Ce qui est incroyable c'est surtout qu'il ait mis cinq ans pour quitter cette posture naïve d'élève de philo de terminale.
En attendant la nouvelle définition est vidée de sa substance. C'est comme le panthéisme pour sauver le concept de dieu. C'est bien pour ne pas avoir à reconnaitre directement que dieu n'existe pas mais ça sape le fondement de tout ce à quoi "servait" le concept en question, le finalisme et la morale pour dieu, la responsabilité pour le LA.
En quoi est-elle vidée de sa substance ?
Ben elle ne remplit plus sa fonction de fondement à la responsabilité, à la morale libérale classique...
Bien si, toujours.
Quand bien même l'action serait déterminée depuis ta naissance, si tu as fait le choix d'appuyer sur la gâchette en connaissant les conséquences de ton acte et l'immoralité de cet acte, tu es pleinement libre et responsable.
En tout cas c'est comme ça que ça fonctionne avec cette définition qui "sape la responsabilité" selon tes dires.
Un "libre et responsable" sur lequel on ne base aucun jugement susceptible de déterminer une condamnation alors
Où du moins où on ne prétend pas qu'ils soient justifiés.
Au contraire, c'est une définition beaucoup plus fine, beaucoup plus nuancée, beaucoup plus profonde, qui permet d'aborder de nombreux aspects de la réalité que la définition plus formelle était incapable de traiter.
Avec cette définition, il est possible de se demander, selon les circonstances, si l'action de tel individu était gouvernée ou non par le libre arbitre, libre arbitre défini ici à travers un nouveau concept, différent de la simple autodétermination.
Ton problème, c'est que tu es centré sur cette définition naïve qui n'a aucun intérêt.
En quoi sape-t-elle le principe de responsabilité ?
"La responsabilité est l'obligation qu’a une personne de répondre de ses actes, de les assumer, d’en supporter les conséquences du fait de sa charge, de sa position, etc."
Sur quoi fonder cette obligation dans un monde déterministe? Force est d'admettre que c'est arbitraire.Mais c'est tout aussi arbitraire lorsque toi, BenoitPatard, tu décides de la fonder sur un hypothétique autodéterminisme.
Pourquoi ce serait moralement plus juste de ne pas condamner des actes déterminés ?
Je n'ai pas dit ça.
Le 21 mai 2021 à 23:50:19 :
D'ailleurs, dans un monde déterministe, la reconnaissance de la responsabilité, quand bien même elle serait une chimère, produit elle-même des déterminations (bénéfiques).
Déterminations oui, bénéfiques faut croire en la morale
En particulier, elle évite que de nombreuses horreurs soient commises.
En effet mais ça n'a aucune valeur épistémique, c'est comme les croyants qui disent que le monde est vraiment trop nul si dieu n'existe pas.
Le 21 mai 2021 à 23:51:48 :
Le 21 mai 2021 à 23:46:13 :
Le 21 mai 2021 à 23:37:12 :
Le 21 mai 2021 à 23:29:01 :
Le 21 mai 2021 à 23:20:58 :
Le 21 mai 2021 à 23:07:39 :
L'une des rares vidéos de vulgarisation que j'ai pu apprécier ces dernières années.C'est beaucoup plus profond que ça en a l'air.
Le problème, c'est que beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est que "le libre arbitre", ou n'importe quel concept philosophique d'ailleurs.
Ils pensent qu'il existe une vérité cachée derrière chaque mot, une vérité qu'il conviendrait d'explorer et de découvrir au moyen de la logique, un peu comme en sciences.
Pourtant "Libre arbitre" n'est qu'un mot, et il a raison lorsqu'il dit que ça n'a pas de sens de dire "le libre arbitre n'existe pas" pour désigner un autre concept que celui auquel nous pensons lorsque nous disons "libre arbitre".
C'est variable, comme tu le dis juste au dessus
Evidemment que la définition conne du libre arbitre comme autodétermination ne se réalise jamais, en raison de nombreux déterminismes indéniables, c'est la raison pour laquelle personne ne comprend jamais le libre arbitre sous cet angle, hormis quelques demi-habiles.
Quel intérêt de désigner par "libre arbitre" un concept qui n'a aucune pertinence et auquel personne ne pense quand il emploie ce mot ?
Dans la vidéo il dit bien que c'est une définition largement consensuelle au moins parmi les philosophes. Et personnellement je pense qu'elle l'est bien plus largement, en tout cas quand je discute avec des tenants du libre arbitre, ils ne contestent jamais l'opposition déterminisme/libre arbitre. Ils s'attaquent au déterminisme.
Ce qu'il montre, c'est d'abord que parmi les personnes sondées (y compris les professeurs de philosophie), cette définition formelle (apprise) entre en conflit avec de nombreuses intuitions qui concernent le libre arbitre, ce qui signifie que la définition manque de pertinence, au sens où elle cause un problème de communication.
Toute définition est floue comme tu l'as dit. Donc le problème de communication est toujours là. Après c'est pas difficile de se mettre d'accord sur la définition dont il va s'agir dans un cas donné.
Je n'ai pas dit que toute définition était floue, j'ai dit qu'un accord sur une définition (parmi une infinité de définitions possibles) était une condition préalable à la communication.
Ce qui est incroyable c'est surtout qu'il ait mis cinq ans pour quitter cette posture naïve d'élève de philo de terminale.
En attendant la nouvelle définition est vidée de sa substance. C'est comme le panthéisme pour sauver le concept de dieu. C'est bien pour ne pas avoir à reconnaitre directement que dieu n'existe pas mais ça sape le fondement de tout ce à quoi "servait" le concept en question, le finalisme et la morale pour dieu, la responsabilité pour le LA.
En quoi est-elle vidée de sa substance ?
Ben elle ne remplit plus sa fonction de fondement à la responsabilité, à la morale libérale classique...
Bien si, toujours.
Quand bien même l'action serait déterminée depuis ta naissance, si tu as fait le choix d'appuyer sur la gâchette en connaissant les conséquences de ton acte et l'immoralité de cet acte, tu es pleinement libre et responsable.
En tout cas c'est comme ça que ça fonctionne avec cette définition qui "sape la responsabilité" selon tes dires.
Un "libre et responsable" sur lequel on ne base aucun jugement susceptible de déterminer une condamnation alors
C'est la définition légale, le juge ne prend pas en compte les déterminismes, sinon son rôle serait absurde en admettant que le monde soit déterministe. D'ailleurs, le déterminisme est en soi un autre problème et il est très loin d'être une évidence.
Au contraire, c'est une définition beaucoup plus fine, beaucoup plus nuancée, beaucoup plus profonde, qui permet d'aborder de nombreux aspects de la réalité que la définition plus formelle était incapable de traiter.
Avec cette définition, il est possible de se demander, selon les circonstances, si l'action de tel individu était gouvernée ou non par le libre arbitre, libre arbitre défini ici à travers un nouveau concept, différent de la simple autodétermination.
Ton problème, c'est que tu es centré sur cette définition naïve qui n'a aucun intérêt.
En quoi sape-t-elle le principe de responsabilité ?
"La responsabilité est l'obligation qu’a une personne de répondre de ses actes, de les assumer, d’en supporter les conséquences du fait de sa charge, de sa position, etc."
Sur quoi fonder cette obligation dans un monde déterministe? Force est d'admettre que c'est arbitraire.Mais c'est tout aussi arbitraire lorsque toi, BenoitPatard, tu décides de la fonder sur un hypothétique autodéterminisme.
Pourquoi ce serait moralement plus juste de ne pas condamner des actes déterminés ?
Je n'ai pas dit ça.
Tu dis que la liberté ainsi définie ne permet pas de juger les actes, ton jugement est arbitraire.
En tout cas DextreBeauf, ravi de constater que tu t'abaisses toujours à regarder de pitoyables vidéos de vulgarisation YT.
Il m'a gonflé depuis qu'il a fait une vidéo de 45min pour chier sur Onfray
Le 21 mai 2021 à 23:56:13 :
Le 21 mai 2021 à 23:51:48 :
Le 21 mai 2021 à 23:46:13 :
Le 21 mai 2021 à 23:37:12 :
Le 21 mai 2021 à 23:29:01 :
Le 21 mai 2021 à 23:20:58 :
Le 21 mai 2021 à 23:07:39 :
L'une des rares vidéos de vulgarisation que j'ai pu apprécier ces dernières années.C'est beaucoup plus profond que ça en a l'air.
Le problème, c'est que beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est que "le libre arbitre", ou n'importe quel concept philosophique d'ailleurs.
Ils pensent qu'il existe une vérité cachée derrière chaque mot, une vérité qu'il conviendrait d'explorer et de découvrir au moyen de la logique, un peu comme en sciences.
Pourtant "Libre arbitre" n'est qu'un mot, et il a raison lorsqu'il dit que ça n'a pas de sens de dire "le libre arbitre n'existe pas" pour désigner un autre concept que celui auquel nous pensons lorsque nous disons "libre arbitre".
C'est variable, comme tu le dis juste au dessus
Evidemment que la définition conne du libre arbitre comme autodétermination ne se réalise jamais, en raison de nombreux déterminismes indéniables, c'est la raison pour laquelle personne ne comprend jamais le libre arbitre sous cet angle, hormis quelques demi-habiles.
Quel intérêt de désigner par "libre arbitre" un concept qui n'a aucune pertinence et auquel personne ne pense quand il emploie ce mot ?
Dans la vidéo il dit bien que c'est une définition largement consensuelle au moins parmi les philosophes. Et personnellement je pense qu'elle l'est bien plus largement, en tout cas quand je discute avec des tenants du libre arbitre, ils ne contestent jamais l'opposition déterminisme/libre arbitre. Ils s'attaquent au déterminisme.
Ce qu'il montre, c'est d'abord que parmi les personnes sondées (y compris les professeurs de philosophie), cette définition formelle (apprise) entre en conflit avec de nombreuses intuitions qui concernent le libre arbitre, ce qui signifie que la définition manque de pertinence, au sens où elle cause un problème de communication.
Toute définition est floue comme tu l'as dit. Donc le problème de communication est toujours là. Après c'est pas difficile de se mettre d'accord sur la définition dont il va s'agir dans un cas donné.
Je n'ai pas dit que toute définition était floue, j'ai dit qu'un accord sur une définition (parmi une infinité de définitions possibles) était une condition préalable à la communication.
Ce qui est incroyable c'est surtout qu'il ait mis cinq ans pour quitter cette posture naïve d'élève de philo de terminale.
En attendant la nouvelle définition est vidée de sa substance. C'est comme le panthéisme pour sauver le concept de dieu. C'est bien pour ne pas avoir à reconnaitre directement que dieu n'existe pas mais ça sape le fondement de tout ce à quoi "servait" le concept en question, le finalisme et la morale pour dieu, la responsabilité pour le LA.
En quoi est-elle vidée de sa substance ?
Ben elle ne remplit plus sa fonction de fondement à la responsabilité, à la morale libérale classique...
Bien si, toujours.
Quand bien même l'action serait déterminée depuis ta naissance, si tu as fait le choix d'appuyer sur la gâchette en connaissant les conséquences de ton acte et l'immoralité de cet acte, tu es pleinement libre et responsable.
En tout cas c'est comme ça que ça fonctionne avec cette définition qui "sape la responsabilité" selon tes dires.
Un "libre et responsable" sur lequel on ne base aucun jugement susceptible de déterminer une condamnation alors
C'est la définition légale, le juge ne prend pas en compte les déterminismes, sinon son rôle serait absurde en admettant que le monde soit déterministe.
Il y'a pourtant des circonstances atténuantes voir des cas de non condamnation pour altération du jugement. Comme si notre justice reconnaissait l'illégitimité de la condamnation dans les cas d'acte non choisi par une espèce de pur esprit libre conforme à la définition la définition classique de libre arbitre. Ce qui ne serait pas étonnant dans une civilisation basée sur des droits de l'Homme eux-mêmes fondés par un ordre naturel et divin défini comme le bien.
D'ailleurs, le déterminisme est en soi un autre problème et il est très loin d'être une évidence.
Au contraire, c'est une définition beaucoup plus fine, beaucoup plus nuancée, beaucoup plus profonde, qui permet d'aborder de nombreux aspects de la réalité que la définition plus formelle était incapable de traiter.
Avec cette définition, il est possible de se demander, selon les circonstances, si l'action de tel individu était gouvernée ou non par le libre arbitre, libre arbitre défini ici à travers un nouveau concept, différent de la simple autodétermination.
Ton problème, c'est que tu es centré sur cette définition naïve qui n'a aucun intérêt.
En quoi sape-t-elle le principe de responsabilité ?
"La responsabilité est l'obligation qu’a une personne de répondre de ses actes, de les assumer, d’en supporter les conséquences du fait de sa charge, de sa position, etc."
Sur quoi fonder cette obligation dans un monde déterministe? Force est d'admettre que c'est arbitraire.Mais c'est tout aussi arbitraire lorsque toi, BenoitPatard, tu décides de la fonder sur un hypothétique autodéterminisme.
Pourquoi ce serait moralement plus juste de ne pas condamner des actes déterminés ?
Je n'ai pas dit ça.
Tu dis que la liberté ainsi définie ne permet pas de juger les actes, ton jugement est arbitraire.
Pas de la façon dont on le fait en convoquant in fine ce dont je parle dans le paragraphe d'au dessus.
Le 21 mai 2021 à 23:58:28 :
Il m'a gonflé depuis qu'il a fait une vidéo de 45min pour chier sur Onfrayhttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/27/5/1562334476-risiboulbent2.png
Elle était pourtant géniale celle là
Le 21 mai 2021 à 23:54:10 :
Le 21 mai 2021 à 23:50:19 :
D'ailleurs, dans un monde déterministe, la reconnaissance de la responsabilité, quand bien même elle serait une chimère, produit elle-même des déterminations (bénéfiques).Déterminations oui, bénéfiques faut croire en la morale
En particulier, elle évite que de nombreuses horreurs soient commises.
En effet mais ça n'a aucune valeur épistémique, c'est comme les croyants qui disent que le monde est vraiment trop nul si dieu n'existe pas.
Oui mais on a le choix entre baser le droit sur un concept qui ne se réalise jamais ou sur un concept qui se réalise régulièrement, ce serait complètement débile de se baser sur le premier.
Le libre arbitre ce n'est pas une connaissance, il n'y a pas la bonne définition, le vrai concept quelque part, on sait parfaitement déterminer si un acte a été gouverné ou non par le libre arbitre selon la manière dont on l'a défini.
Là où il y a un arbitraire, c'est sur la définition que l'on choisit pour fonder le droit, et on ne peut pas dire que les conséquences de ces choix soient anodines.
Cela n'a rien à voir avec le problème de l'existence de Dieu.
Une définition trop vague de Dieu (comme un principe organisateur par exemple) n'a absolument aucun intérêt, alors que Dieu tel qu'il est défini par les chrétiens a un réel intérêt (intérêt moral en premier lieu).
C'est seulement une fois cette définition posée que l'on se demande s'il existe ou non.
Le 21 mai 2021 à 23:56:48 :
En tout cas DextreBeauf, ravi de constater que tu t'abaisses toujours à regarder de pitoyables vidéos de vulgarisation YT.
Pour une fois que j'en loue une, tu devrais être content.
Le 22 mai 2021 à 00:02:20 :
Le 21 mai 2021 à 23:56:13 :
Le 21 mai 2021 à 23:51:48 :
Le 21 mai 2021 à 23:46:13 :
Le 21 mai 2021 à 23:37:12 :
Le 21 mai 2021 à 23:29:01 :
Le 21 mai 2021 à 23:20:58 :
Le 21 mai 2021 à 23:07:39 :
L'une des rares vidéos de vulgarisation que j'ai pu apprécier ces dernières années.C'est beaucoup plus profond que ça en a l'air.
Le problème, c'est que beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est que "le libre arbitre", ou n'importe quel concept philosophique d'ailleurs.
Ils pensent qu'il existe une vérité cachée derrière chaque mot, une vérité qu'il conviendrait d'explorer et de découvrir au moyen de la logique, un peu comme en sciences.
Pourtant "Libre arbitre" n'est qu'un mot, et il a raison lorsqu'il dit que ça n'a pas de sens de dire "le libre arbitre n'existe pas" pour désigner un autre concept que celui auquel nous pensons lorsque nous disons "libre arbitre".
C'est variable, comme tu le dis juste au dessus
Evidemment que la définition conne du libre arbitre comme autodétermination ne se réalise jamais, en raison de nombreux déterminismes indéniables, c'est la raison pour laquelle personne ne comprend jamais le libre arbitre sous cet angle, hormis quelques demi-habiles.
Quel intérêt de désigner par "libre arbitre" un concept qui n'a aucune pertinence et auquel personne ne pense quand il emploie ce mot ?
Dans la vidéo il dit bien que c'est une définition largement consensuelle au moins parmi les philosophes. Et personnellement je pense qu'elle l'est bien plus largement, en tout cas quand je discute avec des tenants du libre arbitre, ils ne contestent jamais l'opposition déterminisme/libre arbitre. Ils s'attaquent au déterminisme.
Ce qu'il montre, c'est d'abord que parmi les personnes sondées (y compris les professeurs de philosophie), cette définition formelle (apprise) entre en conflit avec de nombreuses intuitions qui concernent le libre arbitre, ce qui signifie que la définition manque de pertinence, au sens où elle cause un problème de communication.
Toute définition est floue comme tu l'as dit. Donc le problème de communication est toujours là. Après c'est pas difficile de se mettre d'accord sur la définition dont il va s'agir dans un cas donné.
Je n'ai pas dit que toute définition était floue, j'ai dit qu'un accord sur une définition (parmi une infinité de définitions possibles) était une condition préalable à la communication.
Ce qui est incroyable c'est surtout qu'il ait mis cinq ans pour quitter cette posture naïve d'élève de philo de terminale.
En attendant la nouvelle définition est vidée de sa substance. C'est comme le panthéisme pour sauver le concept de dieu. C'est bien pour ne pas avoir à reconnaitre directement que dieu n'existe pas mais ça sape le fondement de tout ce à quoi "servait" le concept en question, le finalisme et la morale pour dieu, la responsabilité pour le LA.
En quoi est-elle vidée de sa substance ?
Ben elle ne remplit plus sa fonction de fondement à la responsabilité, à la morale libérale classique...
Bien si, toujours.
Quand bien même l'action serait déterminée depuis ta naissance, si tu as fait le choix d'appuyer sur la gâchette en connaissant les conséquences de ton acte et l'immoralité de cet acte, tu es pleinement libre et responsable.
En tout cas c'est comme ça que ça fonctionne avec cette définition qui "sape la responsabilité" selon tes dires.
Un "libre et responsable" sur lequel on ne base aucun jugement susceptible de déterminer une condamnation alors
C'est la définition légale, le juge ne prend pas en compte les déterminismes, sinon son rôle serait absurde en admettant que le monde soit déterministe.
Il y'a pourtant des circonstances atténuantes voir des cas de non condamnation pour altération du jugement. Comme si notre justice reconnaissait l'illégitimité de la condamnation dans les cas d'acte non choisi par une espèce de pur esprit libre conforme à la définition la définition classique de libre arbitre. Ce qui ne serait pas étonnant dans une civilisation basée sur des droits de l'Homme eux-mêmes fondés par un ordre naturel et divin défini comme le bien.
Les citoyens se sont mis d'accord sur ces circonstances atténuantes, on peut se branler sur le fait que ce soit arbitraire et intuitif, mais force est de constater que ça fonctionne plutôt bien. Evidemment que c'est fondé sur une fiction, mais il s'agirait de ne pas jouer les demi-habiles et de comprendre l'intérêt de cette fiction. Faut arrêter de prendre les gens pour des cons, et de partir du principe qu'ils croient que nos actes ne sont soumis à aucune forme d'influence. Ça ne t'avance à rien de chialer sur cet arbitraire.
D'ailleurs, comme je le disais, pour que ce soit complètement absurde, il resterait encore à montrer que l'hypothèse du déterminisme est fondée, ce qui est difficile étant donné qu'elle est un axiome fondamental dans presque toutes les théories de la connaissance.
D'ailleurs, le déterminisme est en soi un autre problème et il est très loin d'être une évidence.
Au contraire, c'est une définition beaucoup plus fine, beaucoup plus nuancée, beaucoup plus profonde, qui permet d'aborder de nombreux aspects de la réalité que la définition plus formelle était incapable de traiter.
Avec cette définition, il est possible de se demander, selon les circonstances, si l'action de tel individu était gouvernée ou non par le libre arbitre, libre arbitre défini ici à travers un nouveau concept, différent de la simple autodétermination.
Ton problème, c'est que tu es centré sur cette définition naïve qui n'a aucun intérêt.
En quoi sape-t-elle le principe de responsabilité ?
"La responsabilité est l'obligation qu’a une personne de répondre de ses actes, de les assumer, d’en supporter les conséquences du fait de sa charge, de sa position, etc."
Sur quoi fonder cette obligation dans un monde déterministe? Force est d'admettre que c'est arbitraire.Mais c'est tout aussi arbitraire lorsque toi, BenoitPatard, tu décides de la fonder sur un hypothétique autodéterminisme.
Pourquoi ce serait moralement plus juste de ne pas condamner des actes déterminés ?
Je n'ai pas dit ça.
Tu dis que la liberté ainsi définie ne permet pas de juger les actes, ton jugement est arbitraire.
Pas de la façon dont on le fait en convoquant in fine ce dont je parle dans le paragraphe d'au dessus.
J'ai répondu au paragraphe au-dessus.
Le 22 mai 2021 à 00:03:47 DextreBeauf a écrit :
Le 21 mai 2021 à 23:54:10 :
Le 21 mai 2021 à 23:50:19 :
D'ailleurs, dans un monde déterministe, la reconnaissance de la responsabilité, quand bien même elle serait une chimère, produit elle-même des déterminations (bénéfiques).Déterminations oui, bénéfiques faut croire en la morale
En particulier, elle évite que de nombreuses horreurs soient commises.
En effet mais ça n'a aucune valeur épistémique, c'est comme les croyants qui disent que le monde est vraiment trop nul si dieu n'existe pas.
Oui mais on a le choix entre baser le droit sur un concept qui ne se réalise jamais ou sur un concept qui se réalise régulièrement, ce serait complètement débile de se baser sur le premier.
Le libre arbitre ce n'est pas une connaissance, il n'y a pas la bonne définition, le vrai concept quelque part, on sait parfaitement déterminer si un acte a été gouverné ou non par le libre arbitre selon la manière dont on l'a défini.
Là où il y a un arbitraire, c'est sur la définition que l'on choisit pour fonder le droit, et on ne peut pas dire que les conséquences de ces choix soient anodines.
Cela n'a rien à voir avec le problème de l'existence de Dieu.
Une définition trop vague de Dieu (comme un principe organisateur par exemple) n'a absolument aucun intérêt, alors que Dieu tel qu'il est défini par les chrétiens a un réel intérêt (intérêt moral en premier lieu).
C'est seulement une fois cette définition posée que l'on se demande s'il existe ou non.
L'existence de Dieu oui, mais le Dieu abrahamique ?
Le 22 mai 2021 à 00:03:47 :
Le 21 mai 2021 à 23:54:10 :
Le 21 mai 2021 à 23:50:19 :
D'ailleurs, dans un monde déterministe, la reconnaissance de la responsabilité, quand bien même elle serait une chimère, produit elle-même des déterminations (bénéfiques).Déterminations oui, bénéfiques faut croire en la morale
En particulier, elle évite que de nombreuses horreurs soient commises.
En effet mais ça n'a aucune valeur épistémique, c'est comme les croyants qui disent que le monde est vraiment trop nul si dieu n'existe pas.
Oui mais on a le choix entre baser le droit sur un concept qui ne se réalise jamais ou sur un concept qui se réalise régulièrement, ce serait complètement débile de se baser sur le premier.
Pas forcément dans la mesure ou le principe même du droit c'est de garantir une forme de justice au delà de l'efficacité que ça peut avoir.
Le libre arbitre ce n'est pas une connaissance, il n'y a pas la bonne définition, le vrai concept quelque part, on sait parfaitement déterminer si un acte a été gouverné ou non par le libre arbitre selon la manière dont on l'a défini.
Pour lui attribuer un effet il faut le tenir pour vrai.
Là où il y a un arbitraire, c'est sur la définition que l'on choisit pour fonder le droit, et on ne peut pas dire que les conséquences de ces choix soient anodines.
En effet.
Cela n'a rien à voir avec le problème de l'existence de Dieu.
Si, la justification récurrente de la croyance en quelque chose par les conséquences négatives de la non croyance.
Une définition trop vague de Dieu (comme un principe organisateur par exemple) n'a absolument aucun intérêt, alors que Dieu tel qu'il est défini par les chrétiens a un réel intérêt (intérêt moral en premier lieu).
Oui, mais ça ne rend pas le dieu chrétien plus crédible, ça serait même plutôt l'inverse puisque ça explique dans le modèle non croyant l'émergence de la croyance comme rationalisation
C'est seulement une fois cette définition posée que l'on se demande s'il existe ou non.
Le 22 mai 2021 à 00:19:20 :
Le monde est indeterministe .
Cf la physique quantique
Il y'a 500 ans il l'était aussi, cf. la gravitation newtonienne
Par définition le déterminisme est irréfutable, à la limite c'est justement là dessus que tu devrais l'attaquer
Le 22 mai 2021 à 00:04:44 :
Le 21 mai 2021 à 23:56:48 :
En tout cas DextreBeauf, ravi de constater que tu t'abaisses toujours à regarder de pitoyables vidéos de vulgarisation YT.Pour une fois que j'en loue une, tu devrais être content.
Mais ça n'était pas que du sarcasme ))">