TeuchCremeuse
2021-03-06 11:40:43
Le chantage au vaccin pour se sortir du confinement et du port du masque est injustifié scientifiquement et irrationnel.
Car ce virus est loin d'être si dangereux qu'on vous le présente. Il n'affecte de façon potentiellement dangereuse qu'une minorité de la population qui est désormais bien connue est identifiée. Majoritairement ce sont des personnes âgées présentant des comorbidités (qui elles aussi sont désormais bien décrites: pathologies cardio vasculaires, pathologies métaboliques comme le diabète...). Même les personnes âgées qui n'ont aucune comorbidité ont un risque vraiment faible (même s'il reste plus élevé que la population générale, mais c'est valable pour plus ou moins toutes les pathologies infectieuses). Il y a également des jeunes qui peuvent courir un risque, mais encore une fois ce sont des gens qui présentent un terrain particulièrement altéré (obésité morbide, pathologie chronique grave...).
Concrètement ce qu'il faudrait serait simplement de cibler les mesures sur cette population là spécifiquement. Leur fournir (ainsi qu'aux personnes qui vivent avec eux ou sont en contact avec eux) le matériel adéquat pour se protéger (EPI, masques FFP2 etc), restreindre leur contact avec le reste de la population (soit pas un isolement, soit autrement), mettre en place des traitements préventifs (prise en charge nutritionnelle pour prévenir les carences, supplémentation en vitamine D, vitamine C, éventuellement des cures de Zinc, ce genre de choses là), promouvoir la pratique d'un sport ou à défaut pour ceux qui ne sont pas en mesure de faire du sport de l'activité physique régulière.
Pour ce qui est des autres, qu'ils vivent leur vie normalement, et qu'ils se contaminent, ce n'est pas un souci car ils ne risquent rien et favoriseront le développement d'une immunité grégaire qui sera protectrice vis à vis de la population vulnérable, bien plus que les vaccins car l'infection naturelle est plus immunostimulante qu'un vaccin. Dans la mesure où la population vulnérable est correctement protégée, la circulation de ce virus ne posera pas de problème, d'autant plus avec le développement d'une immunité grégaire.
Il y a 2 raisons pour lesquels je ne souhaite pas me faire vacciner pour l'instant. Rien à voir avec les microparticules qui vont nous contrôler via la 5G et compagnie. Je ne suis pas dans ces délires pas et je n'ai aucune raison tangible de croire à cette théorie. C'est encore une manoeuvre du camp du bien pour jeter systématiquement le discrédit à toute personne en désaccord avec eux.
1ère raison: tout simplement comme beaucoup de gens l'ont fait remarquer, le délai de conception de ce vaccin est beaucoup trop cours. Il se trouve que j'ai une relation privilégiée avec le milieu pharmaceutique et de la santé. Les médicaments je connais bien, il faut entre 10 et 15 ans pour développer un nouveau principe actif. Je vais pas rentrer dans les détails mais il y a une multitude d'essais à réaliser de façon rigoureuse et des normes à respecter pour quadriller au maximum la possible future utilisation du médicament. Même avec une règlementation aussi stricte ça n'a pas empêché un tas de scandales sanitaires, car le milieu scientifique est corrompu il faut le dire, il est rongé par les conflits d'intérêt et notamment avec l'industrie pharmaceutique. Tout le monde le sait et ça n'a rien de complotiste, il suffit d'avoir un minimum de connaissance sur le fonctionnement de ce milieu pour le comprendre. L'autre raison c'est aussi tout simplement l'erreur humaine ou le fait que des effets indésirables surviennent parfois à très long terme et les essais réalisés ne suffisent pas à les déceler (c'est à ça notamment que sert la pharmacovigilance).
Un vaccin élaboré en 1 an signifie que l'ensemble de ces procédures ont été réalisées en express, avec une rigueur moindre, peut être même que des étapes ont été sautées pour gagner du temps. On aura peut être du recul sur les effets indésirables immédiats et à court terme, mais pas (ou peu) sur ceux à moyen et long terme.
Beaucoup de paramètres n'ont pas été évalués correctement et beaucoup d'incertitudes restent en suspend, notamment la durée d'immunité conférée, l'effet sur la transmission du virus, risque d'ADE (facilitation de l'infection par des anticorps) etc, mais surtout le risque d'effets indésirable potentiellement grave sur le long terme.
2ème raison: dans tout acte médical (ou dans toute décision en règle générale je dirais), surtout s'il s'agit d'un acte délicat, il faut évaluer la balance bénéfice/risque. Le risque ici est très flou puisqu'on ne le connaitra mal. Le bénéfice lui est inexistant chez la majorité de la population, puisque ce virus atteint gravement en grande majorité des personnes âgées de plus de 65 ans avec des comorbidités. Autrement dit les personnes âgées en bonne santé, même si leur risque est plus élevé que la population générale, il reste très faible. De plus les pathologies chroniques les plus à risques on les connait désormais, c'est assez bien décrit dans les bulletins épidémiologiques de l'agence nationale de la santé publique (pathologies cardio-vasculaire essentiellement, obésité, diabète...).
Donc, on prend un risque, qui est inconnu mais potentiellement grave sur le long terme, pour un bénéfice nul. Ce serait justifié si notre existence était en péril absolu. Or c'est très très loin d'être le cas. Surtout qu'on ne sait pas comment évoluera cette pandémie, et on nous parle déjà d'une vaccination obligatoire (alors que des pays s'en sont sorti mieux ou du moins pas plus mal que nous, sans vaccin ni même de mesures coercitives importantes). Le virus aura peut être disparu, ou il se sera fortement atténué (mutation ? Immunité de groupe ?). Imposer un vaccin pour une maladie existant depuis 1 an c'est du grand n'importe quoi et je crois même du jamais vu dans l'histoire. Soyons raisonnables.
En fait c'est juste du bon sens absolu pour quiconque qui a la notion de ce qu'est un médicament et de ce que sont les laboratoires pharmaceutiques, ne de pas consommer un médicament conçu et évalué dans des conditions anormales (de plus sur la simple base des données fournies par les laboratoires eux même, coutumiers des mensonges et des condamnations) et dans un contexte d'hystérie collective complètement délirante avec une course économique entre les laboratoires pour toucher le pactole.
À ceux qui ne comprennent pas les enjeux économiques qu'il y a derrière le développement du vaccin et les manquements à la rigueur et à la sécurité que peux amener une telle course, parler leur de Boeing et de leur B737 MAX sorti en speed pour ne pas perdre des parts de marchés face à Airbus
Résultats, 2 crashs en quelques mois alors qu'on parle du secteur aérien qui est un des plus régulés et surveillés au monde, et où la sécurité est sensé primer sur le financier.
C'est un exemple provenant d'un tout autre domaine que le domaine pharmaceutique, mais j'aurais pu citer des scandales sanitaires pharmaceutiques: thalidomide, stalinon, isoméride, l'affaire des implants mammaires et vaginaux, le médiator et j'en passe.
Et puis il y a un autre élément à prendre en compte c'est que comme les laboratoires ne seront pas tenus pour responsables en cas d'effets indésirables graves non détectés au cours des essais cliniques (et potentiellement il y en a puisqu'ils n'ont pas été réalisés dans des conditions habituelles), ce sont les états qui paieront les dégâts, or cela signifie que les états ne financeront pas la recherche pour détecter ces éventuels effets indésirables. Parce que pour imputer un effet indésirable à un médicament, une simple observation ne suffit pas, il faut des études derrières pour prouver la relation de causalité.
Du coup, les rares personnes qui étudieront ces éventuels effets indésirables et les mettront en avant, seront probablement traités de complotistes ou de charlatans etc. Comme on en a déjà pu en avoir la démonstration.