mon poème /10 ?
JeromeLeroy
2021-03-09 01:22:24
Désolé pour la mise en page foireuse je suis sur mobile
JeromeLeroy
2021-03-09 12:35:24
j' avec un petit écrit hier vers 2h du matin en hommage aux kheys gilberted
"Gilbert" ou "La nuit"
Le temps s’est endormi / les minutes paressent .
Et la lune maîtresse / d’un ciel ou rien ne vit.
Me regarde. Traîtresse / Seul dans ce trop grand lit.
Elle se moque, elle rit / de moi et mes faiblesses.
L’aube est encore si loin / sera t-elle jamais mienne?
Je tourne et tourne encore / entre les draps trop lourds.
L’angoisse étreint mon corps / la nuit dure toujours.
Quand viendras-tu, Demain ? / car il faut que tu viennes !
Mes yeux voudraient dormir / mais mon cerveau refuse.
En lui les souvenirs / tourbillonnent, volent, infusent.
Il a peur de ce qui / arrive. Du bruit au loin.
Dehors c’est le néant / et tous les flics sont gris.
Leurs pas dans l’escalier / lumière vive et des cris.
Ils sont là et pour moi / c’est le dernier matin.
JeromeLeroy
2021-03-09 15:14:55
Allez encore un (je suis en arrêt maladie pendant à priori 2 semaines, je risque d'up encore un peu )
Le Miracle (petit poème d'actualité )
Lentement elle monte / dans toute l'assemblée
Cette fièvre qui gronde / Leur fait rouler les yeux.
Impuissants et terribles / sous le ciel étoilé
La passion les dévore / jusqu'au dernier d'entre eux.
Le drame se dénoue / l'on ne peut respirer
Ils se poussent, se battent / du plus jeune au plus vieux.
Et les cris, et les coups / joie et douleur mélées
Se déchaînent ! Hourra ! / Pour y voir un peu mieux.
Eux qui n'ont que leur foi / à leurs corps chevillée
Il est là ce miracle / Qu'ils n'osaient implorer
Les voilà exaucés / Merci mon Dieu ! A boire !
En reprenant rageur / Cette dernière chance
L'arrière catalan / Tandis que meurt le soir
Qualifie Barcelone / renvoie Paris en France.
JeromeLeroy
2021-03-09 16:07:32
Et un dernier pour aujourd'hui:
Le vent.
De sa voix solitaire / entends le vent gémir
Il souffle sur les ombres / Interroge les feuilles
Qui ne peuvent répondre / qui n'ont rien à lui dire.
Lui qui porte nouvelles / de beauté et de deuil.
Il y a dans son murmure / Pour qui sait le comprendre
Fabuleuses histoires / de chaque coin du monde
Hélas sa langue obscure / que nul ne peut apprendre
Prêche dans la nuit noire / jusqu'à la lune ronde.
Et les messages, amis, / qu'il venait délivrer
Après tant de voyages / en de vastes contrées
Tous ceux qui vivent là / les regardent mourir
Le poète est ainsi / voyageur éternel
Un vent doux, calme et chaud / que l'on voit revenir
Mais dont les belles paroles / se perdent dans le ciel.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/51/1482401741-snoopi.jpg
oui celui-là c'est pour vous les vilains qui ne commentez pas
Sador_Labadal
2021-03-09 16:11:33
Y a de l'idée mais faut absolument que tu travailles la technique de la versification. Beaucoup trop de vers à 13 ou 14 syllabes.
JeromeLeroy
2021-03-09 16:20:47
Lesquels ? Moi je compte toujours 12 selon l’intonation
JeromeLeroy
2021-03-09 16:36:47
Le 09 mars 2021 à 16:11:33 Sador_Labadal a écrit :
Y a de l'idée mais faut absolument que tu travailles la technique de la versification. Beaucoup trop de vers à 13 ou 14 syllabes.
Mais merci beaucoup khey ça fait plaisir de savoir que quelqu'un a lu
JeromeLeroy
2021-04-06 11:49:04
je relance avec ce quickie écrit sur un topic qui parlait de pécho sur Tinder en utilisant des poèmes
La discussion
Elle n'avait pas vingt ans / mais déjà sur Tinder
C'était presque une enfant / brisant ici les coeurs
De ceux que d'un seul geste / sans pitié et sans rage
De l'un de ses doigts lestes / elle rejetait l'image.
Et ce n'était pourtant / que le début du jeu
Parmi les survivants / éblouis par ses yeux
A la couleur de mer / en un beau jour d'été
Seuls quelques téméraires / sauraient comment lutter
Pour qu'elle, si jolie, / leur accorde attention
Parlant cinéphilie / les films sont sa passion
Lui faisant croire enfin / et sans qu'elle ne se vexe
Qu'ils s'y intéressaient / et qu'ils avaient tout vu
Alors qu'ils ne pensaient / ces charmants malotrus
Qu'au douceurs de son cul / et qu'au goût de son sexe
JeromeLeroy
2021-04-06 17:04:00
Petites corrections, je reposte
La Discussion
Elle n'avait pas vingt ans / mais déjà sur Tinder
Presqu' encore une enfant / brisant ici les coeurs
De ceux dont d'un seul geste / sans pitié et sans rage
De l'un de ses doigts lestes / elle rejetait l'image.
Et ce n'était pourtant / que le début du jeu
Parmi les prétendants / éblouis par ses yeux
A la couleur de mer / en un beau jour d'été
Seuls quelques téméraires / sauraient comment lutter
Pour qu'elle, si jolie, / leur accorde attention
Parlant cinéphilie / les films sont sa passion
Lui faisant croire enfin / et sans qu'elle ne se vexe
Qu'ils s'y intéressaient / et qu'ils avaient tout vu
Alors qu'ils ne pensaient / ces charmants malotrus
Qu'au douceurs de son cul / et qu'au goût de son sexe
Je l'aime bien celui-là, il est loin d'être parfait mais je trouve que pour une fois la fin est réussie
JeromeLeroy
2021-09-05 17:19:35
Un petit écrit hier dans la nuit sur le thème d'un khey les peintures rupestres
La Grotte
Vous avez de vos mains imprégné de couleurs
Les murs de cette cave où dort votre tribu
De longs récits de chasse, de mort et de douleurs
Braves parmi les braves les guerriers sont fourbus
Le feu luisant et chaud en ces temps si cruels
Qui repousse dans l'ombre les animaux voraces
Illumine rouge et beau vos dessins éternels
votre art en pigments sombres, votre âme dans ces traces.
Il vous faudra partir de votre abri de roc
Et laisser derrière vous chevaux, bisons, aurochs
Dès que poindra le jour commencera l'exil
Trop d'hommes sont blessés pour pouvoir vous défendre
Votre histoire cependant, par vos gravures fragiles
Nous la retrouverons, nous pourrons vous entendre.
des avis ?
JeromeLeroy
2021-10-19 21:14:21
qui veut parler poésie ?
JeromeLeroy
2022-04-02 18:59:59
Trouble espérance.
Ramassis de têtards puants et pourrissants
La gueule ouverte au ciel mais une âme de boue
Dégoisant sans retards, gonflement de bajoue,
Leurs paroles de miel, poison pour les passants.
Ne vous arrêtez pas; ni leur prêtez oreille
Il n'y a dans leurs chants que vile tromperie
A l'heure du repas, ils sont toujours en veille.
De corruption marchands: intégrité flétrie.
L'unisson de leurs voix dans le marais sordide
Pourrait vous détourner du chemin et du guide
Demeurons sur la voie de lumière et d'amour.
La grande Horloge sonne, allons ! c'est le moment
Tous ensemble votons l'adieu au Roi qui ment
Cette année est la bonne et vive Eric Zemmour
(petite progression, j'essaye d'éviter les e muets à la césure, j'ai appris récemment que ce n'était pas autorisé )