Le 06 octobre 2019 à 02:32:10 LennyKravitz92 a écrit : Martin Eden, j’en ai entendu parlé mais je ne l’ai jamais lu. Sinon, j’ai une curiosité pour certains romans qui décortiquent l’âme humaine au laser, mais je me les réserve pour plus tard. Je pense à American Psycho de Bret Easton Ellis par exemple, ou Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad.
Conrad
Je suis retombé sur lui dans la bibliothèque de mon grand-père dimanche dernier ( retrouver un livre que t'avais aimé plus jeune, quel délice )
Le 06 octobre 2019 à 02:27:04 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:25:59 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:23:31 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:21:35 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:10:48 Dechetin a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:08:12 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:07:09 Dechetin a écrit : Douleurs du monde - Arthur Schopenhauerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/1/1536593859-schoppy.png
Putain mais c'est la soirée des lectures joyeuses ou quoi ?
J'ai pas beacoup lu Schopenhauer, mais c'est pas lui qu'on surnommait "le saccageur des rêves de l'humanité" ?
Je sais pas mais oui c'est le maître du pessimismehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/1/1536593859-schoppy.png
Gros lecteur de philosophes, j'ai bouffé son monde comme volonté et représentation, et son système philophique ainsi que les considérations subjectives qu'il en délivre son une éloge à la vie et ses phénomènes, je trouve que fonder la sublimation de l'homme, animal supérieur dont l'existence ne constitue qu'une suite engagée de souffrances ressenties et assumées comme telles, sur sa volonté de dépasser l'initiale douleur vers la création morale et artistique en fait un type plutôt joyeux dans son pessimisme. C'est un homme qui a souffert de la solitude en la désignant comme volontaire, en fait il s'est retranché parce qu'il ne supportait plus l'adversité à laquelle le monde le livrait, la réclusion lui a permis de créer dans ses souvenirs d'une existence plus chaleureuse; il avait tout de même une femme et un chien. C'est aussi un esprit mystique très renseigné sur les mythes hindous, qui témoignent parfois de croyances et de superstition, avec légèreté.
Très pertinent, tout ça.
N'hésite pas à me reprendre si tu trouves des points erronés, j'ai lu beaucoup de philosophie et j'aimerais l'étudier à la faculté mais j'ai évidemment pas la méthode et l'enseignement académique pour l'instant... J'ai d'ailleurs pas mal pêché sur ma méconnaissance de Kant et Platon en lisant ce livre.
Ah non mais je suis d'accord avec ta considération sur lui, surtout la partie où tu le décris comme étant un mystique.
C'est incroyable comme l'opinion en fait un type morose, même des prétendus experts qui font de l'audience sur France culture s'amuse à le dépeindre comme un sombre gars dans sa bibliothèque chauffée aux os de poulets, c'était juste un homme à l'âme malade malade qui, incapable de vivre avec les autres, a vécu dans la fascination écartée du monde qu'il voulait habiter. Je trouve la psychologie du monsieur bien plus noble que celle d'un Nietzsche intoxiqué par ses démons qui prêche la volonté de puissance enfermé dans sa chambre d'auberge à Sils Maria.
C'était un genre de contemplatif, en quelque sorte ?
Le 06 octobre 2019 à 01:06:01 dp_over_dt a écrit : Lectures on Physics, Richard Feynman Animal Farm, George Orwell
Feynman J'ai lu une première fois au lycée ses cours de mécanique classique. C'était assez prématuré, je ne portais presque aucun intérêt au programme, je manquais forcément de fondamentaux. Au point que j'ai quitté le lycée pour passer mon bac en candidat libre. J'ai redécouvert Feynman plus tard durant mes études supérieures, même si j'ai survolé son tome de mécanique quantique au profit d'autres auteurs. J'aurais d'autres lectures à recommander pour les physiciens, aujourd'hui il est devenu une icône mais n'est pas forcément l'auteur le plus abordable, ni le plus utile à la compréhension des principes physiques. Je recommande quand même le bouquin "Lumière et matière" adapté de ses conférences données sur l'électrodynamique quantique en faveur d'une amie non physicienne.https://image.noelshack.com/fichiers/2018/32/1/1533578870-risifeynman.png
Ses confs On the character of physical law sont maîtres-courses et assez abordables Ca a donné lieu à un bouquin traduit en français d'ailleurs.
Il y a aussi Vous voulez rire monsieur Feynman et What do you care what other people think qui sont plutôt autobiographiques mais pétillent d'intelligence et sont assez inspirants. Enfin... plus un recueil d'anecdotes intelligemment choisies qu'une autobiographie, à vrai dire.
Le 06 octobre 2019 à 02:24:42 lssouLaChancIa a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 00:21:11 TheodorBlack a écrit : Sexe et caractère, de Otto Weininger merveilleux livre qui m'a sauvé des émanations pestilentielles de femmes, en me démontrant scientifiquement et dialectiquement que ces dernières sont des êtes ignobles et répugnants, des abîmes de souillure et de bassesse. A toi, Otto, je dois ma plus belle chose : ma pucellerie!
Ce livre de merde m'a rendu fou, j'étais à l'aise au départ avec les femmes maintenant c'est hyper chaud j'arrive plus à les approcher elles me dégoûtent de fil en aiguille au cours d'une conversation. A ne pas lire
Complete avec un amour de swan khey
Tu vas tomber sur le cul
Fin bon je continue avec les femmes alors chacun en tire ce qu'il peut selon sa personnalité et son vecu.
Le 06 octobre 2019 à 02:26:19 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:23:55 Davaille a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 00:25:14 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 00:23:45 UshuaiaMandarin a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 00:21:53 clementkant a écrit : À la recherche du temps perdu
Et Proust arriva, en dixième pagehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/14/7/1523146488-mmhhhhhh.png Très clairement, et je suis pourtant extrêmement sensible à tout ce à quoi Proust est sensible, je n'ai pu lire que les deux premiers tomes avant d'être terrassé par l'ennui
Redonne-lui une seconde chance
C'est dur de lire proust, il est chiant en effet. Il m 'a fallu 6 mois pour terminer swann, j'ai lu lentement, sans me prendre la tete, et avec cette envie de finir l'histoire et profiter de ces moments ou il est intensément percutant
Ca demande un effort, j'ai pas dis le contraire. MAis l'effort en vaut la chandelle
Totalement kheyou ! J'y repense encore et j'ai vecu des aventures similaires à celles du heros
2019-10-06 02:39:34
Le 06 octobre 2019 à 02:34:02 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:33:08 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:27:04 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:25:59 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:23:31 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:21:35 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:10:48 Dechetin a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:08:12 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:07:09 Dechetin a écrit : Douleurs du monde - Arthur Schopenhauerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/1/1536593859-schoppy.png
Putain mais c'est la soirée des lectures joyeuses ou quoi ?
J'ai pas beacoup lu Schopenhauer, mais c'est pas lui qu'on surnommait "le saccageur des rêves de l'humanité" ?
Je sais pas mais oui c'est le maître du pessimismehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/1/1536593859-schoppy.png
Gros lecteur de philosophes, j'ai bouffé son monde comme volonté et représentation, et son système philophique ainsi que les considérations subjectives qu'il en délivre son une éloge à la vie et ses phénomènes, je trouve que fonder la sublimation de l'homme, animal supérieur dont l'existence ne constitue qu'une suite engagée de souffrances ressenties et assumées comme telles, sur sa volonté de dépasser l'initiale douleur vers la création morale et artistique en fait un type plutôt joyeux dans son pessimisme. C'est un homme qui a souffert de la solitude en la désignant comme volontaire, en fait il s'est retranché parce qu'il ne supportait plus l'adversité à laquelle le monde le livrait, la réclusion lui a permis de créer dans ses souvenirs d'une existence plus chaleureuse; il avait tout de même une femme et un chien. C'est aussi un esprit mystique très renseigné sur les mythes hindous, qui témoignent parfois de croyances et de superstition, avec légèreté.
Très pertinent, tout ça.
N'hésite pas à me reprendre si tu trouves des points erronés, j'ai lu beaucoup de philosophie et j'aimerais l'étudier à la faculté mais j'ai évidemment pas la méthode et l'enseignement académique pour l'instant... J'ai d'ailleurs pas mal pêché sur ma méconnaissance de Kant et Platon en lisant ce livre.
Ah non mais je suis d'accord avec ta considération sur lui, surtout la partie où tu le décris comme étant un mystique.
C'est incroyable comme l'opinion en fait un type morose, même des prétendus experts qui font de l'audience sur France culture s'amuse à le dépeindre comme un sombre gars dans sa bibliothèque chauffée aux os de poulets, c'était juste un homme à l'âme malade malade qui, incapable de vivre avec les autres, a vécu dans la fascination écartée du monde qu'il voulait habiter. Je trouve la psychologie du monsieur bien plus noble que celle d'un Nietzsche intoxiqué par ses démons qui prêche la volonté de puissance enfermé dans sa chambre d'auberge à Sils Maria.
C'était un genre de contemplatif, en quelque sorte ?
Edit : France Culture... no comment.
Il a tout de même étudié la philosophie à l'université de Berlin et côtoyé les grands noms intellectuels de l'Allemagne de l'époque, sans oublier son amitié avec Wagner, donc milieux mondains et manières bien apprises, mais oui il a vécu très longtemps reclu des suites du mauvais succès de son oeuvre principale, le Monde comme volonté et représentation. Il a profité de sa réclusion pour écrire d'autres oeuvres mineures concernant l'éthique, la morale et la métaphysique, il a du attendre les dernières années de sa vie pour que son oeuvre prenne essort et dégage les hégéliens des chaires universitaires.
EDIT: J'en oublie ta question Je le trouve très contemplatif dans le sens où son concept fondamental des "Quatre principes de la raison suffisante" se basent une série d'observations phénoménologiques, il s'intéressait déjà beaucoup à la biologie et à la causalité de la matière, mettait déjà en avant le rôle du système nerveux et donc de la sensation dans l'évolution mobile de l'animal, et en conséquence de l'évolution par virtualité de l'être humain dans la sensibilité de ses sens, bien avant que Begson ne le face un siècle plus tard dans L'évolution créatrice. C'est une oeuvre volumineuse à souhait que celle de Schopenhauer, tu trouves vraiment beaucoup de considérations visionnaires en la parcourant, mais c'est vraiment pour la sagesse que tu peux tirer de son système philosophique que je recommande le livre.
Le 06 octobre 2019 à 02:34:02 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:33:08 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:27:04 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:25:59 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:23:31 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:21:35 Droulaize a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:10:48 Dechetin a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:08:12 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:07:09 Dechetin a écrit : Douleurs du monde - Arthur Schopenhauerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/1/1536593859-schoppy.png
Putain mais c'est la soirée des lectures joyeuses ou quoi ?
J'ai pas beacoup lu Schopenhauer, mais c'est pas lui qu'on surnommait "le saccageur des rêves de l'humanité" ?
Je sais pas mais oui c'est le maître du pessimismehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/1/1536593859-schoppy.png
Gros lecteur de philosophes, j'ai bouffé son monde comme volonté et représentation, et son système philophique ainsi que les considérations subjectives qu'il en délivre son une éloge à la vie et ses phénomènes, je trouve que fonder la sublimation de l'homme, animal supérieur dont l'existence ne constitue qu'une suite engagée de souffrances ressenties et assumées comme telles, sur sa volonté de dépasser l'initiale douleur vers la création morale et artistique en fait un type plutôt joyeux dans son pessimisme. C'est un homme qui a souffert de la solitude en la désignant comme volontaire, en fait il s'est retranché parce qu'il ne supportait plus l'adversité à laquelle le monde le livrait, la réclusion lui a permis de créer dans ses souvenirs d'une existence plus chaleureuse; il avait tout de même une femme et un chien. C'est aussi un esprit mystique très renseigné sur les mythes hindous, qui témoignent parfois de croyances et de superstition, avec légèreté.
Très pertinent, tout ça.
N'hésite pas à me reprendre si tu trouves des points erronés, j'ai lu beaucoup de philosophie et j'aimerais l'étudier à la faculté mais j'ai évidemment pas la méthode et l'enseignement académique pour l'instant... J'ai d'ailleurs pas mal pêché sur ma méconnaissance de Kant et Platon en lisant ce livre.
Ah non mais je suis d'accord avec ta considération sur lui, surtout la partie où tu le décris comme étant un mystique.
C'est incroyable comme l'opinion en fait un type morose, même des prétendus experts qui font de l'audience sur France culture s'amuse à le dépeindre comme un sombre gars dans sa bibliothèque chauffée aux os de poulets, c'était juste un homme à l'âme malade malade qui, incapable de vivre avec les autres, a vécu dans la fascination écartée du monde qu'il voulait habiter. Je trouve la psychologie du monsieur bien plus noble que celle d'un Nietzsche intoxiqué par ses démons qui prêche la volonté de puissance enfermé dans sa chambre d'auberge à Sils Maria.
C'était un genre de contemplatif, en quelque sorte ?
Edit : France Culture... no comment.
Il a tout de même étudié la philosophie à l'université de Berlin et côtoyé les grands noms intellectuels de l'Allemagne de l'époque, sans oublier son amitié avec Wagner, donc milieux mondains et manières bien apprises, mais oui il a vécu très longtemps reclu des suites du mauvais succès de son oeuvre principale, le Monde comme volonté et représentation. Il a profité de sa réclusion pour écrire d'autres oeuvres mineures concernant l'éthique, la morale et la métaphysique, il a du attendre les dernières années de sa vie pour que son oeuvre prenne essort et dégage les hégéliens des chaires universitaires.
D'accord, c'est très intéressant toutes ces précisions. Si je voulais être audacieux je dirais que c'était un contemplatif laïc ( car ni moine ni oblat, mais reclu malgré tout à penser le monde et l'homme).
Le 06 octobre 2019 à 02:29:08 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:28:27 Davaille a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:02:37 DanaAndrews a écrit : Vous achetez vos livres ou vous avez une liseuse? Ou bibliothèque ?
Je les recupere dans la rue ou dans les poubelles No fake en plus ça commence à en faire pas mal
Jai vol de nuit à lire, j'avais essayé mais je ne n'avais pas accroché sur le moment et j'ai lu d'autres oeuvres plus en phase avec mon ressenti. Maintenant c'est le moment !
Vol de nuit ? C'est prenant pourtant, je trouve.
C'etait pas le moment Mais j'ai clairement senti le potentiel khey
Le 06 octobre 2019 à 02:29:08 HiroPointCul a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:28:27 Davaille a écrit :
Le 06 octobre 2019 à 02:02:37 DanaAndrews a écrit : Vous achetez vos livres ou vous avez une liseuse? Ou bibliothèque ?
Je les recupere dans la rue ou dans les poubelles No fake en plus ça commence à en faire pas mal
Jai vol de nuit à lire, j'avais essayé mais je ne n'avais pas accroché sur le moment et j'ai lu d'autres oeuvres plus en phase avec mon ressenti. Maintenant c'est le moment !
Vol de nuit ? C'est prenant pourtant, je trouve.
C'etait pas le moment Mais j'ai clairement senti le potentiel khey
D'acc'
Tu trouveras le temps de le lire et tu en apprécieras la lecture, c'est tout ce que je te souhaite
Le 06 octobre 2019 à 02:35:07 ben75008 a écrit : Hayek La route de la servitude
ça parle de quoi ?
Si on m'autorise un jugement personnel : c'est de la pure propagande libérale qui tend à mener tout droit vers le minarchisme.
a ok nan ba c'est mort alors naomi klein et max stirner m'ont deja détourné du libéralisme
2019-10-06 02:46:50
Le 06 octobre 2019 à 02:44:48 Iamasummerfag a écrit : Les misérables de Victor Hugo (version intégrale)
Ma mère me l'avait foutu dans les mains quand j'avais 12 ans et que je prétextais me faire chier en plein été, je l'ai buté comme un salaud et en garde des souvenirs trop précis étant donné l'âge que j'avais en le lisant. Le sort de Fantine a fait saigner mon âme d'adolescent