Débug
Fais attention à pas te faire griller la priorité par le Dog Universe
Ouais, C'est un peu comme si la liberté était un compromis quoi. Limité par nos propres "pulsions". Ça rejoint sur quelques points ce qu'en dit Freud.
Rien à voir mais Je sors la dernière partie tout de suite
C’était pas la partie 3 déjà?
Ah oui, la partiception
Et le dog universe est mort depuis 2 ans au moins
Le 04 juin 2018 à 00:14:10 VoleurDeJouet a écrit :
Ah oui, la particeptionhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/16/1/1523885300-paille.png
Et le dog universe est mort depuis 2 ans au moinshttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/21/6/1527291228-chabooba.png
Oui je sais, ma nomenclature est dégueulasse
Vote 1, les churros c’est la vie, mais moins qu’Odillo ange gardien
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
_____________________ https://youtu.be/UFo0gbORRSM _____________________
Il se précipitait alors dans l’obscurité de la salle. Lola, elle, était revenue danser au centre de la piste où elle se déhanchait désormais auprès du fameux type qui l’avait fait rentrer dans le Macumba Club. Elle était bien plus entreprenante qu'avec Milan, elle tournait autour de lui, aguicheuse pendant qu'il tentait tant bien que mal de suivre le rythme.
Tout ce qu'elle voulait c'était lui faire tourner la tête, qu'il ne voit plus qu'elle dans toute cette agitation dansante et encore une fois, elle y arrivait. Elle bougeait sensuellement son corps entraîné par l'entêtante - autant qu'elle - musique qui résonnait dans la salle.
C'est alors que vos regards se croisèrent. Tu tenais la distance, alors que l'autre type cherchait à être plus intime avec elle. Lola continuait son ballet charnelle les yeux plongés dans les tiens. Même quand elle tournait sur elle-même, ou qu'elle balançait mélodieusement la tête elle ne lâchait pas ton regard. Ses mains dévalaient les cascades de son corps lascif pendant qu'elle jouait avec ses vêtements dévoilant un peu plus quelques morceaux de sa chair. Toi , faussement imperturbable, tu caressais le bord de son verre, toujours assis au bar la défiant encore. C'est à cet instant précis que tu sus. Oui, c'était maintenant ou jamais.
- Odillo, j'ai besoin de ton aide.
- Hello mon gros kiki !
- Oui oui… il faut que t’ailles aux toilettes et que tu bloques Milan au moins 10 minutes. C'est vraiment important.
- Et qu’est-ce que j'y gagnerai à faire ça ?
- Je ne sais pas… j'ai rien à t’offrir en échange, c'est vrai mais réalise ça pour moi, s’il te plaît. Si tu le fais pas pour moi, fais-le pour Lola.
- Pour mon infirmière sexy ? Qu'est-ce que tu comptes lui faire gros kiki, attention je te brise la nuque si tu lui veux du mal. Odillo a la force d'un bébé tigre dans ces biceps, ah ça oui !
- Au contraire, Odillo. Je te le supplie, pour ton ami de toujours depuis 1 heure.
Odillo attendit de longues secondes buvant sa conso avant d'enfin prendre sa décision. Il lâcha ensuite une sorte de gémissement proche du son d'une crécelle croisée avec un chat ayant coincé sa queue dans une porte.
- Odillo, ange gardien ! Je vais essayer de faire ce que tu m’as demandé mais pas pour toi je te trouve chiant comme la pluie, ça fera 2 bonnes actions en 1 semaine, quand je dirais ça au juge d'instruction !
- Merci Odillo, passe une bonne fin de soirée
- Toi aussi mon chou.
- Elle le sera, sois en certain.
__________________ https://youtu.be/NYVg-V8-7q0 __________________
L'extravagant Odillo partait d'un pas exagérément assuré vers les double water où Milan n’était toujours pas ressorti. Tu pris alors une grande expiration et le verre de vodka que Wallis n'avait pas daigné touché avant te diriger vers Lola et son compagnon de danse. Tu la pris par la main quand ce type, énervé de se faire voler une potentielle conquête, te poussa. Il ne t'en fallut pas plus pour jeter l’ensemble du contenu de vodka dans les yeux de ce mec. Complètement aveuglé il s'accroupit frottant ses rétines endolories avec ses mains moins brillantes que tout à l'heure. Reprenant la main de Lola tu commenças à te frayer un chemin vers la sortie. Vite, tu devais faire vite si tu ne voulais pas que ses hommes de main ne rappliquent pour te casser la gueule.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Suis-moi pour le moment
Tu guidais le pas tirant toujours Lola par la main scindait la foule opaque. La porte de la sortie n’était plus très loin, le spot donnant sur la route émettait une lumière de plus en plus intense. Encore un petit effort.
- Où allez-vous ? Je t'avais demandé de garder mes affaires, mec !
- (Merde)
Tu avais oublié un petit détail avec la fuite auprès de ta belle. Avant de franchir la porte, il fallait passer par le dressing où Wallis prenait son manteau. Tu lâchas la main de Lola. Aucune excuse assez crédible ne te venait en tête pour ôter les doutes de Wallis. C’était mort désormais, la mission exfiltration se soldait par un échec. Tu étais fini.
- J'ai oublié ton cadeau dans la voiture, on va le chercher et on revient.
- Je peux venir avec vous, si vous voulez.
- Non, c'est une surprise. Allez t'inquiète pas, tu ne seras pas déçu. À tout de suite. On y va Silvain !
Vous étiez répartis courant enfin vers cette sortie libératrice. Plus que 5,4,3,2 1 pas. C'est bon, Vous étiez dehors. Tu reprenais ton souffle, ton cœur battait à la chamade tapant, comme un gong sur une percussion, ta cage thoracique. Tu éclatas de rire devant la connerie que tu venais de réaliser, Lola ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait comme en attestait ses yeux verts écarquillés.
- Qu'est-ce que t’as ce soir ?
- Faut qu'on parte, Lola. Loin d'ici.
- Mais qu'est-ce que tu me chantes ? C'est l'anniversaire de Wallis je vais pas filer comme ça ! Puis qu'est-ce qui t'as pris de jeter ça dans les yeux d’Arrentile !?
- Désolé Lola, mais je m'en carre de son anniv et de…Arrentile ? Merde avec un nom comme ça il a bien fait d’être riche.
- T'es bête
- Allez suis-moi, c'est tout ce que je te demande. Je vais surement mourir demain matin dès que ce type engagera un tueur à gage pour m’assassiner. Vis la dernière soirée de ma vie avec moi !
- Je ne peux..
- Tu te souviens de cette soirée, où j'avais fait le con sur ce jeu sur les chaises et qu'on avait parlé sur les toits ? Bah c’était du pipi de chat à côté de la soirée qu’on va passer, là maintenant.
- ...
- Des anniversaires il en aura encore 100. Une nuit comme celle-ci ça n'arrive qu'une fois dans une vie. Le genre de moments qui te feront un pincement au cœur dès lors qu'ils ressurgiront dans le lobe occipital de ton cerveau quand tu seras vieille et moche, dans ton cas juste vieille. Ça résonnera pour le million d'années à venir.
- T'es vraiment dingue
Tu savais pas si ces folles promesses allaient suffire. Elles paraissaient tellement impossibles, pourtant dans ton aveugle euphorie tu croyais en tout ce que tu venais de dire. Si Lola avait vu cette flamme qui t'enveloppait à cet instant, elle te suivrait.
- C'est eux ! Cette p*te m'a volé mes bagues et l’autre taré m'a jeté de l'alcool dans la gueule, tuez-les !
- Déjà !? Viens Silvain, monte !
Le type richissime sur lequel Lola venait de se frotter il y a quelques instants, déboula à l’extérieur de la boîte, ces hommes de main l'accompagnant. Il ne portait plus ses tapageuses bagues saphir et son diamant qu'il tenait sur son index. Tu n’eus pas le temps de voir si quelque chose d'autre lui manquait que Lola t'attrapa la main droite
te tirant férocementt. Vous deviez vous enfuir au plus vite.
L’intrépide brune alluma le contact après que tu te sois faufilé à ses côtés dans votre citadine.
- On y va !
Lola était étrangement sûre d'elle au volant de la citadine, limite badass. Elle qui était aussi douée que Gilbert Montagné dans une automobile subissait sûrement les effets de l’adrénaline dans cette situation tant dangereuse qu'excitante. Le regard au loin elle mit toute sa hargne sur la pédale.
- C’est la marche arrière putain !
- Merde !
Le véhicule recula à hauteur de votre poursuivant et ses 3 agents.
- Attention !
L'arrière du véhicule tapa violemment ce fameux Arrentile qui roula sur le toit du véhicule avant qu'il ne se retrouve au sol, sonné par le choc.
- Roule Lola !
Le crissement des pneus sur la route mouillée du Macumba Club précéda l’accélération tonitruante du véhicule. Tu voyais s’éloigner les 3 agents s'occupant de leur richissime patron immobile au sol. Vous aviez réussi. Tu sortais la tête par-dessus la vitre sentant le vent frais de la liberté caressé ta peau d’ébène.
- La meilleure soirée de ma vie, hein ?
- La plus belle, Bébé.
★ Tu t'es échappé du Macumba Club avec Lola, vous roulez désormais vers de nouveaux horizons mais lesquels, QUE VAS-TU FAIRE ? ★
Paradista le pro-Giroud
Au contraire, je trouve Giroud nul techniquement, etc mais on va pas continuer le débat Benz-Giroud durant des années. Benzema ne sera pas là tant que Deschamps est là, donc autant regarder vers l'avenir.
Mais j'aime pas que certains veulent que la France se casse la gueule juste à cause de l'absence de Benzema.
Moi j’aime aucun des deux, je préfère Lacazette-Gignac
C’est plus le même Giroud qui pouvait briller avec Valbuena en 2014
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
★ RESUMÉ DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS (ÉPISODE 48) ★
Toi, Silvain Mistit, un étudiant en langue Étrangère de 18 ans, t'es mis en tête de sortir avec la Belle fille de ta promo, celle qui occupe toutes tes pensées, Lola Moore . Après un mois à flâner, tu es bien décidé à reprendre ton game en main mais tout ne va pas se passer comme prévu...
Cela fait désormais 3 semaines que tu as quitté la maison des Moore un soir d'Octobre. Depuis ta vie n'est rythmée que par la Belle.
Profitant de moments d'inattention de Wallis et Milan à l’intérieur du Macumba Club, une célèbre boîte de la capitale, tu fuis avec Lola de cet endroit roulant désormais dans votre citadine vers de nouveaux horizons.
Est-ce le bon choix ?
★ PERSONNAGES PRINCIPAUX ★
_________________________ https://youtu.be/Mgv88ZLi6LY _________________________
- Tu te rends compte de ce que t'as fait !?
- De quoi tu parles ?
- Tu viens de tuer quelqu’un !
Lola te poussa l’épaule.
- En tout cas même si c’était pas fait exprès, t'as bien géré notre fuite. Je te félicite.
- Ravie que tu sois ravi.
- Pourquoi ce type a dit que tu lui avais subtilisé ses bijoux ?
La conductrice enleva sa main droite du volant, la tendit vers toi et l'ouvrit. D'abord aveuglé par l'étincelante brillance qui se dégageait de sa paume, tu réussis finalement à observer ce qu'elle avait dans la main : 2 magnifiques bijoux, l’un en diamant l'autre en saphir ornaient ses phalanges. Hypnotisé, tu approchait ta main vers l'un d'eux quand Lola referma sèchement la sienne sur ses 2 joyaux.
- Qu’est-ce qui t’as pris de voler ça !?
- Qu'est-ce qui t'as pris de m’enlever ?
- Une captive qui conduit son propre kidnappeur, c'est du jamais vu.
Elle ria.
- Je me voyais bien avec une belle bague sur le doigt. Quand je montrerai ça à Kamille elle sera verte !
- Croqueuse de diamants…
- On a tous nos petits défauts.
- Et l'autre bague est pour qui ?
- Le marché noir… non je vais l'offrir à ma grand-mère
- La Volve ?
- Ça fait depuis tellement longtemps que je voulais lui offrir un cadeau aussi étincelant qu'elle. Je n’y arriverai pas avec cette bague mais ce sera déjà une belle compensation.
Une profonde complicité régnait entre sa grand-mère et elle. C’était la personne de sa famille dont elle parlait le plus souvent quand vous étiez ensemble. Elle parlait énormément des membres de sa smala, bien plus que d'elle d'ailleurs, racontant toujours à quel point ils étaient magiques, tous autant qu'ils étaient. Tu l'enviais presque d'avoir une famille aussi soudée.
- La meilleure soirée de ma vie... Tu sais créer le mystère, dis-moi.
- T’aimerais savoir ce que j'ai prévu hein ?
Tu n’avais rien prévu.
- Même pas, je sais exactement où tu vas m'emmener.
- C'est faux
- je te jure.
- Non.
- Pourquoi ça ?
- Ah chaque fois que tu mens, tu serres la mâchoire, on voit tes maxillaires travailler. Juste ici
Tu posas son index en bas de sa joue.
- Voilà, je les sens.
- Mais pas du tout !
- Ça l'a encore fait.
- Roh.. mais.. tu..
- La par exemple, tu roules ton lobe d'oreilles sous ton pouce et ton index parce que tu cherches une façon de me répondre, tu le fais tout le temps. Mais je ne suis pas inquiet parce que je ne vois pas ton sourcil droit monter ce qui aurait exprimer un léger énervement de ta part.
-
Lola, silencieuse, te regardait plissant les yeux. Elle était comme perturbée, mais tu ne savais pas vraiment pourquoi. Son sourcil commençait d'ailleurs à monter.
- J'ai pas le permis mais il me semble que c'est mieux de regarder la route quand on conduit, non ?
Elle arrêta le véhicule sous les vifs coups de klaxons des autres automobilistes. Elle en avait que faire d’eux, il n'y a que toi qui l'intriguais. D'une voix particulièrement grave, elle te demanda après avoir une nouvelle fois plongé ses yeux dans les tiens.
- Comment tu sais tout ça ?
Tu mis du temps à répondre, peut-être quelques secondes, pas parce que la réponse était ardue - Bien au contraire, elle était si limpide dans ton esprit qu'elle aurait constitué le refrain musical de ta vie depuis que son être y était entrée un matin d'Octobre – mais parce que tu te demandais si le bon moment était arrivé. Évidemment.
- Parce que je suis observateur ma grande ! Prends en de la graine ! Allez remets ton pied sur la pédale, les churros ne vont pas se manger tout seuls !
- Tu m’emmènes manger des churros ?
- Pas de simples churros, les meilleurs churros que tu pourrais manger sur cette terre et c'est un mec qui n'a jamais quitté Paris qui te le dit !
Lola semblait dubitative.
- Tu sais que je suis d'origine espagnol. Genre, les churros c’est l’équivalent d'une Ostie pour nous. Si je suis déçue, je pourrais te briser les genoux.
- Sauvage. Je te croyais plus téméraire… Allez, tape « Chez Luigi » sur le gps, tu vas te régaler. Première étape dans notre folle aventure !
- Ça sonne énormément comme un restaurant Italien…
Vous rouliez vers le meilleur restaurant de churros de la ville. Lola était rivée sur le tableau de bord s’inquiétant de rater la prochaine sortie tandis que tu contemplais Paris la nuit, à travers la fenêtre de votre citadine. Les lampadaires se reflétaient sur les légères flaques d’eau tapissant le bitume parisien et formaient au sol une véritable allée dorée ; la pleine lune, elle, se dressait en face de vous.
- Je crois qu’on est arrivé
- Roule.
- Quoi ? Tu m'as ouvert l’appétit avec ton histoire de churros, tu vas pas annuler maintenant !
- J'ai pas envie finalement. Je t’achèterai quelque chose à grignoter sur la route.
_________________________ https://youtu.be/IGUboLZx3Tk _________________________
Lola redémarra alors la voiture, jetant un dernier coup d'œil à la devanture du restaurant tout en néon bleuté de Chez Luigi. Elle y reviendrait, peut-être, un jour.
- Ça va ? Tu m'as l'air fatigué.
- C'est juste que j'ai plus envie d’enluminures et d'ornements. Soyons simple, faisons simple.
- Vers où je roule alors ?
- Contente-toi de rouler, on verra ce que cette pleine lune nous réserve.
- …
- T’aimes pas l’idée ?
- Au contraire.
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Abandonnés dans ce Paris étrangement désert, vous vous dirigiez vers l’inconnu. Celui qui est inattendu, dangereux mais tellement excitant. Surplombant l'immeuble à côté duquel vous rouliez on apercevait la plaquette de l'avenue George V. Malgré l'humidité ambiante typique du mois de novembre, tu sentais un vent de fraîcheur dans cette grande avenue vous bercer progressivement pendant que la citadine s’enfonçait un peu plus dans la capitale.
- T'as fini le pot de Lola que je t’avais donné ?
- j'ai du le dévorer en une soirée.
- Tu sais qu’il n'y a pas plus calorique que cette sauce à part une intraveineuse de diabète.
- Je penserai à toi quand je ferais une attaque à 25 piges.
- Ça va être de ma faute !
- T'inquiètes, j'aurais bien vécu de toute façon. Attends arrête-toi là, je reviens.
Tu courus rapidement vers l’épicier avant de revenir vers la voiture.
- Qu'est-ce que tu caches derrière tes mains ?
- Tadam !
- De la batavia…
- Ils avaient plus de roses alors j'ai opté pour moins… conventionnel
- Ça pour m’en rappeler, je vais m’en rappeler de cette soirée..
Tu croquas à plein dent dans ce bouquet aromatisé à la terre de nos magnifiques régions de France comme le disait si bien Stéphane Berne avant de la tendre fièrement vers ta conductrice.
- Un petit creux ?
- Elle n'est même pas lavée…
- Mais quelle princesse.. que nos serviteurs apportent à notre chère altesse couverts et assiettes en porcelaine qu’elle puisse déguster sa salade dans les meilleurs conditions !
Devant tes gentilles moqueries, la surprenante jeune fille t'arracha la laitue des mains et finit, à la manière d'un Pantagruel devant un festin de Titan, le reste de batavia devant tes yeux ébahis.
- T'es pas le seul gourmand dans cette voiture.
- Je sais pas si je suis carrément impressionné ou complètement apeuré mais ça m'excite.
- Allez on y va
La nuit, toi et elle ; voilà les seuls choses qu'il y'avait sur l'avenue des Champs-Elysées qui se dressait devant vous désormais. Devant ce spectacle merveilleux où le blanc immaculé de la pleine lune se mêlait avec les brillants lampadaires de la plus belle avenue du Monde, tu admirais Lola, émerveillée, regarder cette scène avec ses yeux d'enfant.
- C'est…
- Magnifique
Vous extirpant de votre rêve éveillé, la voiture s’arrêta brusquement en plein milieu de la route. Sur le tableau de bord, le voyant de la jauge d'essence clignotait.
- Plus d'essence…
- Nan, c'est pas possible !? Bon, pas de panique en poussant la voiture elle redémarrera
- Silvain, c'est pas une question de moteur mais d…
- Attends-moi là, d'accord ?
Impossible ! Cette soirée n'allait pas s’arrêter maintenant ! Poussant de toutes tes forces la voiture, tu arrivais à la faire avancer de quelques centimètres mais dès que tu arrêtais d'exercer cette pression le véhicule restait au poing mort. Tu essayas une fois, deux fois mais rien n'y faisait, tous ses efforts étaient une nouvelle fois inutile. Qu'est-ce que t’étais nul ! Tu tapas rageusement sur l'un des phares manquant de le casser.
- Viens Silvain.
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
____________________ https://youtu.be/9y14JfgGPmY ____________________
- Te voilà de retour chez toi, Tania.
- Merci Memphis, qu'est-ce que c'est bien rangé !
- Oui ça nous tenait à cœur que tu sois dans un environnement ordonné où tout est à sa place. Comme ça… tu sais où sont les choses.
La petite famille était enfin de retour chez elle après de longs jours à l’hôpital. Tania était heureuse de retrouver son petit nid où elle se sentait tellement plus en sécurité qu'avec tous ces médecins qui passaient encore et encore la voir comme si elle était un rat de laboratoire.
- Bon sang !
- Qui y a-t-il Memphis ?
- Il y a une inondation au restaurant. L'ensemble de la salle est touchée, il faut absolument que je règle tout ça avant que les dégâts ne s'aggravent. Mais je ne veux pas te laisser ici toute seule.
- Je ne suis pas une enfant, Memphis. Je peux très bien me débrouiller toute seule. Allez, vas-y avant que vous n'inventiez le concept de resto-piscine.
Memphis craignait que sa femme ne tombe une nouvelle fois en syncope mais Tania savait trouver les mots pour le rassurer. Il l'embrassa alors sa compagne avant de filer.
- Silvain, qu'est-ce que tu veux manger ?
- Tu m'avais dit que tu ferais des beignets quand on rentrerait mais c'est toi qui choisis.
- Non non, on va faire ça. Des gros beignets pleins de fève pour mon oiseau. Tu n'as toujours pas ouvert le cadeau que je t'ai offert ?
- J'attendais que tu ailles mieux pour le faire. Je l’ouvrirai plus tard.
- D'accord.
Dring* https://youtu.be/0Wjuz09S6U4
La sonnerie du téléphone coupa la discussion, Tania demanda alors à son fils d'aller jouer dans la salon. Avec ses toupies Beyblade, il en avait pour au moins une bonne heure.
- Allô ?
- La meilleure de tous !
- Salut Roowney, je suis contente d'entendre ta voix.
- Mes jeans léopards moulants ne doivent plus faire grand effet sur toi ! Je suis venue te voir hier à l'hosto ! D'ailleurs ton beau médecin t’a-t-il parlé de moi ?
- Il est marié Roowney…
- Et alors ?
Roowney avait le don pour faire évader en un rien de temps Tania de tous ses problèmes. Même si elle s’efforçait de garder le sourire, tout avait changé avec l'annonce de cette maladie que ce soit ses souvenirs, son présent et la vision qu'elle avait de l'avenir. Mais avec Roowney elle oubliait tout ça.
- T'es sortie de l’hôpital là ?
- Oui ils m'ont enfin relâché en me prescrivant quelques médicaments pour calmer ma douleur à la tête.
- Fais attention à ces conneries, ça bousille plus le cerveau qu'autre chose. Le meilleur remède c'est le repos… et la levrette.
- T'es folle, Roowney. Tu diras à Luc que je suis désolée de n'avoir pas pu être présente au répétition durant ces dernières jours.
- Je… je lui dirais
Tania entendit une sorte de gêne dans les mots qu'énonçait Roowney loin de son habituelle désinvolture.
- Ça va Roowney ? Ou tu me caches quelque chose ?
- Tu connais Luc, il est parfois assez sec dans ses propos…
- Où veux-tu en venir ?
Roowney inspira longuement avant de reprendre.
- Hier, je lui ai expliqué que tu étais toujours à l'hôpital et dans l'impossibilité de venir au repet'. Il a commencé à monter sur ses grands chevaux, comme d'habitude. Et… il a décidé de prendre une nouvelle doublure pour le rôle de Phèdre.
- Tu me fais une blague ! Hein Roowney, c’est encore une de tes vannes !?
- J'ai essayé de lui expliquer que tu reviendrais très vite, j’en suis limite venue aux mains avec lui mais il n’a rien voulu entendre. Mais même pour moi c’était difficile d’être pertinente, tu m'as même pas dit ce que t'avais.
Tania ne voulait pas parler à Roowney du mal dont elle souffrait. Elle avait tellement peur que ses rapports avec son amie soit faussée. Si même les yeux d'une fille aussi pétillante que Roowney affichait une once de pitié pour elle, ça voulait dire qu'elle ne s'appartenait déjà plus et que l’ancienne Tania était partie. Elle voulait donc à tout prix éviter cela.
Mais la vérité semblait malheureusement tout autre, tous ses repères, tout ce qu'elle s’était battue pour avoir s'effondraient peu à peu autour d'elle et son rêve de remonter enfin sur scène ne représentait plus qu'un mirage brumeux de ses espoirs passés. Elle accusait le coup, comment Luc avait pu lui faire ça ? Roowney lui avait pourtant tout dit. À moins qu’elle ait fomenté tout ça. Oui, c’était peut-être ça.
- Tu m'as vraiment pas aidé sur ce coup…
- Attends, où veux-tu en venir là ? Tu vas quand même pas remettre la décision qu’a prise Xabonatski sur moi !
- Roowney, c'est pas ce que je veux dire mais je… je viens de perdre un des rôles qui me tenait le plus à cœur juste parce que t'expliques pas bien les choses. Rends-toi compte.
- T'es sérieuse là ? Je m'engueule avec toute la troupe pour te défendre et toi tu…
Tania ricana
- Qu’est-ce qui te fait rire ?
- Arrête de jouer à la pauvre persécutée qui me défend. Ça t’arrange bien que je ne sois plus là pour te faire de l'ombre, hein. Maintenant Roowney est au centre de la scène comme elle en a toujours rêvé.
- Tu t’entends parler ?
- T'as sûrement tout organisé avec Uma pour m'évincer. Dis-le maintenant que t'as que réussi ton coup. Dis-le !
- Je te reconnais pas, Tania.
- T'as toujours eu une rancœur contre moi à partir du moment où Luc m’a donné le rôle principal de Phèdre. Ça se voit, tu sais très bien de quoi je parle et de ta façon d’être avec moi.
- Va te faire foutre
Roowney raccrocha devant les humeurs accusatrices de sa collègue, homologue mais surtout confidente qui ne représentait désormais plus grand-chose pour elle.
Tania était sur les nerfs. Elle en voulait au monde entier, à Luc mais surtout à elle-même d’avoir apporté cette maladie dans sa vie. Mal qui était en train de tout détruire. Tout à coup, un grand fracas résonna dans le salon, Silvain venait de briser un des vases dressé sur la table basse. Incident qui n’arrangeait pas la colère de Tania qui se rua vers lui
- Mais bon sang ! Qu’est-ce que tu fais, Silvain ! Tu peux pas faire attention !
- Je..je..
- Il faut toujours que quelque chose aille mal avec toi !
Elle appuyait sur la clavicule de Silvain qui tentait de sortir de sa douloureuse emprise
- Tu me fais mal, Maman !
Voyant les larmes de son fils se dessiner sur les creux de ses yeux, Tania le lâcha, heurtée par les pleurs qu'elle avait provoqué sur l'amour de sa vie. Que s’était-il passé ? Venait elle de faire du mal à sa prunelle de ses yeux ? La jeune femme éprouvée psychologiquement, blottissait son petit contre elle.
- Je suis désolée de te faire subir ça, mon oiseau. Je suis vraiment désolée.
CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE
- Viens Silvain.
_____________________ https://youtu.be/f43ODtOUmBw _____________________
Lola était sortie du véhicule, allongée sur le capot de la petite citadine. Tu t'allongeas près d'elle, observant le paysage enchanté des Champs-Elysées.
- Ne t'inquiète pas pour la voiture, un autre petit coup et ça repart. La soirée est loin d’être finie, tu peux en être sûr.
Lola soufflait du nez, amusée par la fausse sérénité que tu voulais afficher devant une réalité qui compromettait pourtant la suite de votre expédition nocturne. Elle pointa du doigt le ciel.
- Regarde, on peut voir les étoiles ce soir.
- T'aimes l’astronomie ?
- J’aime contempler l'espace Quand j’étais petite ma mère me disait de manger des légumes pour être très grande et pouvoir toucher les étoiles. À chaque repas je réclamais des carottes ou des choux fleurs même au petit-déjeuner.
- À quel moment tu t'es rendu compte de la supercherie ?
- Très vite… l’année dernière.
- ..
- C’est bête mais tu sais pas à quel point j’aimerais voler au moins une fois dans ma vie. Juste quelques secondes pour me sentir un peu plus proche des étoiles et voguer sous le souffle du vent.
Aussi peinée qu'émerveillée, elle contemplait son rêve inaccessible, plongée dans cet océan astral si proche mais si loin. Tu te levas alors du capot du véhicule.
- Lola, tu vas réaliser ton rêve !
- Qu'est-ce que tu vas faire encore…
Tu te plaças dos devant elle.
- Allez accroche-toi à mon dos !
- Silvain…
- Allez monte !
Chancelante, Lola s’exécuta finalement mettant ses mains autour de ton cou et enveloppant mollement ses pieds autour de ta taille.
- Bienvenue dans Air Silvain, à départ des champs Elysées et à destination des étoiles. J'espère que vous êtes bien accrochée mademoiselle, nous partons… tout de suite !
Tu courus à toute vitesse dans l’avenue parisienne avec à ton bord Lola qui te prenait sûrement pour un fou ou un gros gamin mais tu l’amusais avec tes commentaires et tes imitations du vent.
- Vous pouvez voir à votre droite la magnifique muraille de Chine visible depuis l'espace, hein. Faut le savoir. Oh mais regardez, des passants qui nous prennent en photo d'en bas, faites coucou mademoiselle Lola.
- Hello les gens
Bientôt tu sautais en l'air, t'appuyai sur les murs ou encore montais des petits édifices surélevés faisant gigoter une Lola enjouée, les cheveux aux vents. Elle se prenait progressivement au jeu t'indiquant quelle direction prendre.
- Non, monte pas sur la voiture !
- Youhou !
Jamais tu n'avais entendu Lola rire autant aux éclats. Elle avait désormais les bras écartés voguant sur les flots parisiens. Dans une ultime folie tu tournas sur toi-même maximisant le flux d'air glissant sur vos corps à chaque instant. Vous étiez bêtes, vous étiez immatures mais vous étiez libres.
- Je vole !
La vision spatiale totalement déréglée tu t'écroulas sur le bitume de la capitale provoquant par la même occasion la chute de Lola. Étalés au sol, vous repreniez, amusés, votre souffle.
- Mission accomplie ?
- Mission accomplie. À moi de réaliser ton rêve.
- Mon rêve ? Je veux juste que cette satanée voiture redémarre.
- C'est comme si c’était fait, Pilote.
D'un pas assuré, Lola retourna à la citadine et ouvrit le capot arrière où elle prit un bidon d'essence vide et une sorte de longs tuyaux qu’elle enroula autour de sa main droite. Elle choisit alors l'une des voitures stationnée à proximité.
- Qu’est-ce que tu comptes faire ?
Lola ne te répondit pas, trop concentrée à préparer la tâche qu'elle s’apprêtait à effectuer. Elle s'accroupissait derrière la voiture, rapprochant le bidon et le tuyau d'elle. Elle enfonça ensuite le tuyau dans le réservoir d'essence assez profondément pour entendre qu'il était trempé dans le combustible.
- Tu vas pas le siphonner !?
- Écoute, j'ai besoin de toi. Pince très légèrement le tuyau au niveau du réservoir. Au moment où tu sens l'essence arriver, préviens-moi.
- Hein ?
D'un mouvement de tête, Lola mit ses cheveux sur le côté puis se pencha rapprochant ses pulpeuses lèvres de l'embout libre du tuyau. Après avoir pris précautionneusement soin d'attraper le conduit, elle goba son entrée à pleine bouche. Tu vis alors ses joues se creuser témoignant de l'aspiration qu'elle était en train de pratiquer. Putain, qu'est-ce qu'elle était bandante dans cette position. Tu sentais tellement l'excitation monter dans tes veines que tu retenais difficilement l'envie de lui sauter dessus. C'est alors qu’elle leva, la langue toujours sous le tuyau, les yeux vers toi et d'un regard quasi obscène, elle te sourit. Elle était douée. Totalement prisonnier de tes pulsions à son égard tu ne t’aperçus même pas de la venue du liquide dans le conduit. Lola eut à peine le temps de retirer sa bouche que l'essence gicla à profusion. Elle la recueillit finalement dans le bidon.
- Toi t'aimes venir par surprise.
- ...
Lola transvasait le contenu du bidon dans votre citadine pendant que tu n'avais toujours pas rejoint la voiture toujours perturbé -comme en témoignait la bosse sur ton jean – par cette scène si tendancieuse. Dans ton état second, tu te cognas même contre un type. Il portait de la tête au pied une sorte de combinaison grise rappelant celle de décontamination qu’on pouvait voir dans les centrales.
- Excusez-moi, monsieur. Je suis vraiment désolé
- Ce n'est rien, elfe de sang. Tenez, vous avez fait tomber ça. Je le mets dans votre poche. Bonne soirée et longue vie au NRA !
- Ouais ouais.. on continue le combat... (C'est qui ce taré…)
Tu te faufilas enfin à l'intérieur du véhicule. Évitant de parler à Lola de cet étrange personnage.
- Où t'as appris à faire ça ? Je veux dire à siphonner une voiture ?
- Disons que j'ai eu plusieurs petits copains.
Lola remit la clé de contact, prête à reprendre route.
- Tu vas pouvoir me remercier d'avoir réalisé ton rêve dans 3-2-1…
Le véhicule restait toujours au point mort après avoir émis un drôle de bruit comparable à une sorte de grognement de grizzli. Nan mais un petit grizzli, hein.
- T'as bien mis l'essence au bond endroit hein ?
- Oui, j'ai tout fait comme il faut.
- C’était bien la même essence que celle de départ ?
- Merde … idiote Lola !
- Bon je crois que c’est vraiment mort là...
Vous aviez mis la mauvaise essence dans votre voiture bousillant par la même occasion le moteur de votre moyen de locomotion. À l'image du sifflement horrible que continuait à faire ce tas de ferraille en fin de vie, le triste dénouement de cette soirée se profilait à l’horizon.
- Je suis vraiment désolée, Silvain. J’aurais tellement du faire davantage attention. Je sais que cette soirée te tenait à cœur.
- Non c'est pas ta faute, on va pas en faire toute une histoire.
Même si tu voulais garder la face devant Lola, t’étais dégouté par ce nouveau coup du sort. Le destin s'acharnait toujours plus sur toi. Levant les yeux aux cieux tu te disais que les dieux ne voulaient pas que tu es ta chance avec elle. Ou peut-être l'avais-tu déjà laissé filer..
- Je crois que votre voiture crame. Il y a une grosse fumée qui s'en échappe.
C'est alors que 3 personnes, la musique en fond dans leur véhicule s’arrêta à votre hauteur. Ils donnaient l'impression d'avoir chanté, dansé, bu durant des jours et nuits mais une véritable bonne humeur et joie de vivre se dégageait d'eux.
- Ouais on a vu. Disons qu’on ait pas vraiment doué avec les boîtes de vitesses et autres réservoirs d'essence. Par contre, vous m'avez l'air complètement défoncé, qu'est-ce que vous fêtez ?
Dans son habituelle sociabilité, Lola sympathisa avec eux. Tu la laissais faire, observant passif, leur conversation.
- On profite de la vie, c'est tout, c'est ce que tout le monde devrait faire, non ?
- Je suis carrément d'accord avec ta façon de penser.
- Là on va rejoindre des copains sur les quais, y a du son, y a de l'alcool, bref tout pour tenir jusqu’au petit matin.
- Pour traduire les propos de Lucille, on vous invite à nous rejoindre ! Vous êtes chaud ?
- Grave. Ce serait top.
Lola se retourna vers toi et te chuchota
- Cette soirée est loin d’être terminée
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À quelques rues de Lola et Silvain, un homme appelle son correspondant au téléphone
- Cerbère au Minotaure, Cerbère au Minotaure,
- Je t'ai déjà dit de m'appeler Dragon Noir à la queue de feu, c'est pas compliqué !
- le micro a été mis sur la cible. Je répète, le micro a été mis sur la cible.
- ..Bien la deuxième partie du plan peut enfin commencé.
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★ Ces 3 fêtards te laissent la possibilité de réaliser la promesse que tu t'étais faite au réfectoire. Tout allait désormais se jouer maintenant, plus aucune erreur ne serait permise. QUE VAS-TU FAIRE ? ★
Content de te revoir !
Bon c'est sûrement le chapitre où j'ai mis le plus de temps à l'écrire rien à voir avec une qualité plus accrue juste que c'était galère avec la motivation, etc. D'ailleurs j'ai même pas fini de l'écrire mais au programme :