Salut, étant conditionné depuis longtemps à accepter le fait frustrant que je suis psychologiquement inapte à toute relation amoureuse, je n'ai aucun désir de te séduire.
A l'origine, je suis passionné de musique classique, mais aussi de philosophie (mes professeurs m'ont toujours incité à suivre cette voie et j'ai eu 19 au bac en littéraire... bien que cette note ne signifie plus rien aujourd'hui). Je suis extrêmement fasciné par l'astronomie qui, pour moi, pose de nombreuses questions métaphysiques auxquelles je serai toujours incapable de répondre.
Concernant ma propre sensibilité, je me considère comme profondément romantique, nostalgique du temps où toute chose était clairement définie par des critères précis et objectifs. Je vomis la modernité en ce qu'elle concentre tout ce qu'il y a de plus mauvais chez l'être humain : l'avidité, la gourmandise, l'arrogance, l'hypersexualité et l'exhibitionnisme moral.
Etant schizophrène, j'entends des voix. Lorsqu'elles ne me demandent pas de mettre fin à mes jours, elles me poussent à entrer dans des délires mégalomaniaques de contrôle de la planète. Je suis profondément hostile à la démocratie et aux sociétés de libertés, que je considère être, de TRES LOIN, la pire évolution philosophique jamais engendrée par notre société, bien que je reconnaisse son énorme potentiel d'innovation économique.
Je suis consterné (réellement) par la bassesse de la masse, et je n'arrive toujours pas à croire, que, parmis les 7 milliards d'êtres humains que la Terre supporte... pas un seul ne semble avoir le génie qu'a pu avoir un Albert Einstein, pour parler des plus connus. Cela signifie, que, statistiquement, notre espèce est d'une médiocrité tendant vers l'infinie. C'est là un fait très difficile à admettre pour moi, qui suis particulièrement sensible aux arts anciens et en particulier à la musique.
Dernièrement, mes délires me conduisent à imaginer constamment ce que devrait être la société pour assurer à la fois notre survie mais aussi le progrès génétique de notre espèce, car je suis persuadé que notre espèce vit un déclin génétique (dysgénisme) d'une gravité extrême en raison de :
- l'absence de sélection sexuelle constructive (selon moi, aggravée par l'émancipation de la femme)
- l'absence de réflexion et de calcul liée à la technologisation abusive de notre société.
Bien que je pense être légèrement plus brillant que la moyenne des humains actuels, je suis persuadé que mon cerveau est bien moins performant que ne l'était le cerveau moyen de l'individu au XVIIIe siècle, même au sein de la paysannerie la plus crasse et la moins éduquée.
J'ai de très nombreuses idées pour sauver l'humanité, dont la plus importante consiste en un contrôle mondial des naissances et des décès (où est l'utilité de vivre plus de 70 ans, lorsqu'on est rien de plus qu'un poids énorme pour l'humanité et les générations futures ?).
Cela m'obsède, car la question environnementale suscite, depuis quelques années, chez moi, une inquiétude grandissante et même envahissante. Je ne comprends pas pourquoi aucun homme n'a le courage et la volonté de proposer des solutions réelles qui pourraient, non seulement, empêcher notre funeste destin, mais également permettre à notre espèce de s'améliorer sur le long terme via un eugénisme sain et équilibré.
Je me sens démuni, impuissant, je n'ai jamais été charismatique et je n'ai jamais eu de désir de volonté de puissance, mais j'ai l'impression que personne n'est à la hauteur des défis immenses auxquels nous sommes confrontés.
Je me sens comme si je vivais dans une fourmilière enfermée dans un petit vivarium aux ressources de plus en plus rares.
Je ne sais pas quoi faire de ma vie, je pense que je vais finir par me suicider. C'est sans doute parce que ma petite cervelle est incapable de trouver une solution que j'entends cet appel.
Je me demande quel est le sens biologique de l'acte suicidaire... les animaux se suicident-ils ?