x-CYBER-GOKU-x
2021-10-02 15:05:44
Le 29 septembre 2021 à 20:55:42 :
Le plus marrant sur ce topic c'est les trois religieux paumés qui valident, en se pensant vertueux, qu'un type endure ce type de souffrance pour simplement avoir eux un accident de voiture qui a tué des gens ayant choisi de leur plein gré de monter avec l'opax.
L'enfer ne fait aucun sens, et personne ne mérite ce type de souffrance, absolument personne, même le pire enculé des tueurs en série sadique ne mérite pas une éternité continue de souffrance ininterrompue.
Quant au libre arbitre évoqué vers le milieu du topic c'est vraiment ignorer le fonctionnement de la psyché humaine, faudrait songer à lâcher vos livres de contes pour ouvrir des livres de philo, on ne fait quasiment aucun choix conscient et éclairé, on est le produit de notre éducation et de notre environnement. Prenez cinq clones de vous même dans cinq environnements socio-culturels différents et vous obtiendrez cinq personnes physiologiquement identique mais radicalement différente, partant de là, à quel moment il est pertinent de "punir" (ce n'est clairement pas de la punition mais de la cruauté) quelqu'un pour des choses dont il n'a pas vraiment le contrôle ?
Le récit de l'opax est vraiment sympa nonobstant même s'il tire vraiment en longueur et manque de développement, normal dira t-on puisqu'il se fait désintégrer à chaque chapitre et réapparaît a des endroits différents, va faire un récit coherent avec des personnages développé partant de là... Pour ton prochain récit l'op, pense à bien développer l'épisode de l'accident c'est clairement là où faut que ça fasse réaliste, t'as un peu trop pris par dessus la jambe la mort de tes amis et pas assez généré de pathos, le côté "found footage" littéraire est vraiment pas mal par contre avec le flou de savoir si ça s'est vraiment passé ou pas (bon rien que la stylisation du récit indique que c'est un roman).
Après bon le côté "on souffre atrocement sur les cailloux ardant en enfer" c'est stricto censu du religieux, je préfère personnellement les enfers plus psychologique ou le personnage est torturé très personnellement en rapport avec son acte et pas nécessairement physiquement mais c'est vraiment sympa.
Bon topic.
Prenez cinq clones de vous même dans cinq environnements socio-culturels différents et vous obtiendrez cinq personnes physiologiquement identique mais radicalement différente, partant de là, à quel moment il est pertinent de "punir" (ce n'est clairement pas de la punition mais de la cruauté) quelqu'un pour des choses dont il n'a pas vraiment le contrôle ?
Tu poses cette question comme si elle coulait de source On est bien INCAPABLE de déterminer si l'on serait une personne différente ou similaire dans des contexte différents ... Tu ne peux faire QUE des hypothèses. Les prédispositions génétiques ont plus ou moins d'importances qu'on ne le croit, de même pour l'influence de l'environnement.
Et si l'on suit ta logique, on ne peut plus punir un violeur d'enfant, car finalement, il ne se contrôle pas
Punir est essentiel, cela a un effet dissuasif, répresseur, indispensable au bon fonctionnement d'une société.
RoiCouille
2021-10-05 01:06:31
SUITE
Je courais vers cet homme, qui trainait d'une main le corps et tenais son os de l'autre. Plus rien ne comptait, si ce n’était de le rattraper. Dans ma course, j’eu la présence d’esprit de ramasser une pierre qui trainait, assez grosse pour tenir de justesse dans ma main suppliciée par l’acide. Alors que j’étais à ce que j’estimerais être une dizaine de mètres de lui, il s’est retourné, et, en me voyant, s’est arrêté net. il a lâché le cadavre, dégagé son espèce de parapluie monstrueux par terre, s’est mis en position d’attaque et m’a foncé dessus, sans rien dire. Il tenta de m’embrocher.
J’avais beau être en enfer, mon agilité, elle, était toujours là, pour l’instant. D’un mouvement sec vers le côté, je l’ai évité de justesse, et j’ai hurlé.
-STOP ! STOP NOW !
Sans aucun effet. Il est directement revenu à la charge, essayant à nouveau de me toucher. Il fit cette fois-ci un grand mouvement circulaire, et son os termina droit contre mon avant-bras, que j’eu a peine de temps de lever en protection. Il cogna une seconde fois, et atteignit mon flanc. Comparée à l’acide, la douleur liée aux coups paraissait presque agréable. Il m’assena un troisième coup à l’épaule, avant que je ne réagisse enfin.
Bien que tout ne se soit passé extrêmement rapidement, je m’en souviens nettement, c’était la première fois que je me battais réellement. Sur terre, à part un pauvre coup de poing balancé dans la face d’un mec qui le méritait au collège, je ne m’étais jamais retrouvé dans une telle situation. Faut croire qu’avant l’enfer, j’étais quelqu’un de pacifique. Bref, j’ai rassemblé toutes mes forces et balancé la main avec laquelle je tenais mon caillou contre sa tempe. Ça ne devait pas être un professionnel de la bagarre non plus, je l’ai touché en plein dans le mille, ce qui provoqua sa chute. Ce fut rapide.
Je ne sais pas si, ici-bas, c’est toujours l’adrénaline qui nous dirige en de telles circonstances, mais je lui ai sauté dessus sans attendre. Ses yeux étaient fermés, probablement à cause de l’acide, quand je lui ai pulvérisé la mâchoire, toujours avec ma pierre. Ça fit un bruit terrible. Alors que je relevais mon bras, Sa bouche horriblement déformée laissa échapper dans un faible sanglot :
-stop, ok, ok, please
Au coin de sa bouche, l’acide venait se mêler au filet continu de sang.
-stop, please, ok
Il répétait ces 3 mots en boucle. J’ai jeté ma pierre, pris son os de ses mains et me suis relevé.
-SO YOU HELP ME, NOW !
J’ai été mettre sa peau dépecée sur ma tête avant que l’action de l’acide ne m’empêche définitivement de me mouvoir, et je suis revenu à côté de lui. Je l’ai aidé à se relever et l’ai poussé vers le cadavre qu’il trainait alors. Ses yeux étaient mi-clos, sa bouche grande-ouverte.
Après s’être péniblement baissé, il reprit la femme par le pied, et se remis à la tirer. Je devais absolument connaître sa destination. Il trébucha et tomba. Enfin, c’est ce que, beaucoup trop naïvement, j’ai pensé. Alors que je m’approchais pour le relever une seconde fois, il me cogna le genou droit avec un caillou dont il venait de se saisir. Par je ne sais quel miracle, malgré une douleur cette fois-ci bien plus conséquente, je ne suis pas tombé.
Je lui ai alors planté l’os aiguisé en plein milieu du dos. Je l’ai ressorti, et replanté. Une petite dizaine de fois, je pense. Je débordais de haine, depuis que j’étais ici. La haine de subir un abominable martyr sans jamais pouvoir m’en prendre à personne d’autre qu’à moi-même ou à des pauvres gens qui agonisaient comme moi. Cet homme qui venait d’essayer de buter pour la deuxième fois apparaissait être un exutoire idéal. Au travers de cette boucherie, j’extériorisais pour la première fois ce que je ressentais depuis que j’avais atterri là. Et ce n’était pas beau à voir.
Après en avoir fini avec son dos, qui laissait apparaître des blessures extrêmement profondes, dans lesquelles se glissaient les gouttes d’acide, je me suis déchainé sur sa tête. Putain, c’est vraiment pas avec fierté que j’écris ça. Mais que voulez-vous, en enfer, par la force des choses, vous n’êtes plus vous-même. En tenant l’os de l’autre bout, je lui ai explosé le crâne en le frappant une bonne vingtaine de fois. A chaque coup, je hurlais, je l’insultais. Alors qu’il n’était plus qu’une masse inerte, j’ai arrêté et repris mon chemin en boitant dans notre direction initiale, os à la main. Je me suis retourné une dernière fois.
-BONNE RECONSTITUTION DE SOUVENIRS, GROS CONNARD DE MERDE !
Quelques minutes et grosses brûlures aux pieds plus tard, J’ai aperçu une sorte de petit rocher, qui se démarquait des pierres par sa taille. Arrivé à son niveau, je l’ai poussé, pour découvrir ce qu’il y avait en dessous : un trou assez large pour laisser passer 2 ou 3 humains. Environ 1 mètres plus bas, la cavité partait en angle droit. J’ai sauté, et ai pris soin de reboucher l’entrée. Le coude débouchait sur un tunnel horizontal très étroit et, même allongé, j’allais avoir du mal à avancer.