Le 30 mars 2021 à 01:13:12 Henovi a écrit :
Le 30 mars 2021 à 00:43:26 Fberger33-03 a écrit :
Le 30 mars 2021 à 00:30:44 Henovi a écrit :
Le 30 mars 2021 à 00:21:10 Fberger33-03 a écrit :
On va pouvoir observer la gauche se tortiller dans la douleur, se déformer, tout tenter par désespoir... comme le T-1000 dans Terminator 2 qui essaye toutes les formes et tous les visages au moment de sa mort, pour essayer de survivre.
Le clivage principal oppose les partisans de l'adaptation efficace à la mondialisation à ceux qui veulent se fermer à la mondialisation.
LREM et ses partis satellites (LR et PS en perdition sauf lors des élections locales, UDI, Modem) contre le RN et les autres populistes (DLF, LFI, PC).
EELV est au milieu, entre libéraux mondialistes et populistes souverainistes.
La vieille gauche n'existe plus dans ce contexte, c'est ce qui cause son désespoir et sa douleur, elle se voit mourir et ne peut rien faire pour l'empêcher.
Tu m'as l'air d'être un soutien indéfectible au macronisme, donc au-delà de l'idéologie néolibérale mondialiste qu'elle implique, tu n'es pas sans savoir que c'est avant tout une masse diffuse, difforme, servant avant tous les intérêts des jeunes macronistes aux dents longues et des oligarques qui leur permettent de jouir de ces avantages en cooptant complètement l'espace démocratique, médiatique notamment
Il n'y a, au bout du bout, pas d'idéologie, pas de colonne vertébrale, mais un seul désir carriériste et de pouvoir. Les Macron, Griveaux, Attal, Houlié, Berger et bien d'autres en sont les incarnations les plus paroxystiques et ridicules. Tant qu'il permet de faire perdurer le système, il restera au pouvoir, s'il n'est plus capable de maintenir l'ordre et le faire perdurer, le RN asseptisé et soumis ira au pouvoir.
Dans les deux cas, en quoi ces deux partis (ou juste LREM si tu veux) qui n'ont d'yeux que pour le pouvoir et absolument pas pour les idées, peuvent sauver la France ?
Tu vois les choses de manière trop subjective. LREM porte une idéologie, comme la plupart des partis. Derrière les discours, c'est le libéralisme orléaniste classique + l'ouverture à la mondialisation.
Il y a des carriéristes partout, des compromis partout, mais au fond LREM a une base sociologique claire (les CSP+ et les retraités) et une idéologie cohérente (libéralisme mondialiste). C'est ce qui explique que ce parti est fixé autour de 25 % à toutes les élections nationales depuis 2017 et dans tous les sondages.
En face, le RN est un parti bonapartiste, souverainiste et populiste, de plus en plus modéré.
Le problème des autres partis c'est qu'ils n'ont plus de base sociologique (le PS et LFI ont fait fuir leur électorat à cause de leurs trahisons successives) ou pas vraiment de cohérence idéologique (LR essaye de naviguer entre libéralisme et bonapartisme, entre mondialisme et résistance à la mondialisation). Ils sont logiquement les perdants de la recomposition politique qui attendait depuis les années 90 et qui s'est accélérée depuis 2016.
Tu ne me parles que de parti je te parle d'idées, et tu ne peux pas éluder le scandale démocratique qu'est LREM au motif qu'il y a des carriéristes dans tous les partis. A LREM, il n'y a que ça, tous les autres se sont depuis barrés. Et c'est ce qui est mis en avant d'ailleurs, pas d'idéologie, juste celle de la caste élitiste qui permettra de pérenniser leur système, leur microcosme de pouvoir et de privilèges, et ce bien entendu au détriment de la France et des français. Donc en quoi cette "idéologie", dont le fil continu depuis 40 est le néolibéralisme mondialiste économico-financier de connivence, va permettre dans sa forme la plus caricaturale de redresser la France ?!
Bien que cette idéologique dure depuis quarante ans, et que la souveraineté de la France se soit progressivement dilué dans l'UE et dans la finance dérégulée, il y avait au moins avant deux grands types de réseaux (au sein desquels existaient d'autres réseaux, type Chirac/Sarkozy), PS et RPR/UMP, dont les idées variaient plus sensiblement qu'aujourd'hui. Et surtout, dont les motivations n'étaient pas purement carriéristes
Le mondialisme néolibéral dogmatique, avant 2008, je veux bien que l'on pense que c'est LE modèle à défendre, malgré la multitude de signaux montrant sa non viabilité et sa non efficacité sur le long terme (mais le temps long n'existant plus en politique, le comble des démocraties...), je ne vois pas dans quel monde il peut être sérieusement défendu aujourd'hui en France
Economiquement, identitairement, et en terme de résilience écologique, le mondialisme néolibéral n'apporte que chaos.
J'aime l'image de la vieille voiture dont les portes s'envolent sur l'autoroute, que l'on essaye de rafistoler tant bien que mal, en accélérant toujours plus.
Seulement l'explosion finale étant inévitable à moins de passer sur un modèle totalitaire mou (y sommes-nous en fait déjà?) absolu, on ne fait que retarder notre chute, en augmentant les dégâts de cette chute future
Le souverainisme ne dit pas qu'on s'en sortira, il dit juste qu'on tombera de moins haut si on s'y prend suffisamment tôt. Et surtout, il remettra autant que faire ce peut du sens dans la vie des gens, par le communalisme, le localisme, etc...
Alors que la mondialisation entraîne elle atomisation, individualisation, et malheur puisque reniement complet de la nature grégaire animale de l'humain, ce qui in fine, rend les gens dépendant de l'état, permettant dès lors toutes les dérives possibles et imaginables en cas de chute
C'est comme ça, il y a environ la moitié des Français qui sont, à des degrés divers, pour la mondialisation ou qui considèrent en tout cas que le système actuel est le moins mauvais.
Ne pas être d'accord avec toi ça n'est pas forcément ne croire en rien et être uniquement carriériste.
La Démocratie libérale, le libéralisme politique et économique, sont estimables et l'histoire leur a donné raison.