Bon je fais traduire l'article par ChatGPT comme l'auteur croit que nous sommes tous norvégienshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/21/1495840104-ghjghj.png
- Concentrer les efforts sur les parents défaillants**
Commentaires reflétant l'opinion de l'auteur.
Après des années à suivre des procès contre de jeunes accusés de violences, de menaces, de tentatives de meurtre et de port d’armes, une chose est devenue de plus en plus évidente. Les noms norvégiens sont rarement mentionnés.
Le rapport Salto de 2022 le confirme : 86 % des jeunes multirécidivistes très actifs à Oslo sont d'origine immigrée.
Que faire de cette information ?
Certains s'en servent pour argumenter en faveur de l'arrêt de l'immigration, ce qui peut avoir de bons motifs, notamment à Oslo et dans d'autres zones urbaines. Mais ce n'est une solution qu'à long terme. La majorité des jeunes criminels violents sont de la deuxième ou troisième génération. Ils sont nés et ont grandi ici et y resteront.
Ils font partie de notre voisinage, qu’on le veuille ou non.
Je me concentre donc sur la manière d’enrayer la criminalité parmi eux. L’immigration étant largement représentée parmi ces jeunes, une question se pose : qu'est-ce qui les différencie pour qu'autant d'entre eux prennent une mauvaise voie ?
J’ai parlé avec plusieurs personnes qui connaissent bien ces milieux et partagent mes inquiétudes.
Une chose ressort de ces échanges : on n’a pas saisi l’importance de l'absence de responsabilité parentale. La plupart des immigrés assument leur rôle de parents et suivent leurs enfants. Mais quand certains ne le font pas, les conséquences peuvent être graves. Ghulam Abbas, ancien leader du gang B, a écrit dans son livre que « des parents absents constituent un risque plus grand que la pauvreté. »
Le problème est aggravé lorsque certains parents défendent leurs enfants en cas de violence ou de criminalité au lieu de réagir fermement. C’est souvent le cas pour ceux ayant une carrière de violence depuis l’âge de 13 ou 14 ans.
Principalement des garçons sont concernés, et ils ont besoin d’un père présent. Dans la poignante série Netflix *I dine hender* (« Entre tes mains »), on voit comment le petit frère du protagoniste impliqué dans un gang criminel et tué interroge leur père sur ses allées et venues. Celui-ci ne fait qu'une brève apparition, puis repart. Dans le livre *Ett ord for blod* (« Un mot pour le sang ») de Faysa Idle, l'auteur évoque également un père qui considère la maison comme une simple étape de son propre voyage, avec sa femme et ses enfants dans un autre pays.
Où sont ces pères qui disparaissent de la vie de leurs enfants ? Certains cumulent plusieurs emplois pour subvenir aux besoins de leur famille ici et envoyer de l’argent aux proches restés au pays. Ils accomplissent leur devoir mais, parfois, leur propre famille en pâtit.
- Quatre foyers négligés en même temps**
On entend également parler d’une problématique encore plus complexe, dont on connaît mal l’ampleur : des hommes se divorcent selon la loi norvégienne, mais restent mariés religieusement selon les règles de l’Islam, qui permet jusqu'à quatre épouses. Lorsqu'un homme doit gérer quatre foyers, parfois en Norvège et à l’étranger, il risque de négliger ses responsabilités envers tous ses foyers.
Chaque foyer peut inclure plusieurs garçons, privés de père et de modèle masculin. Cela coïncide avec le constat du rapport Salto, indiquant que de nombreux jeunes délinquants vivent avec une mère célibataire. Dans des cultures patriarcales d’origine immigrée, ces garçons peuvent alors chercher l’influence de chefs de gangs pour trouver une figure masculine.
Non seulement ces pères sont souvent absents, mais certains peuvent eux-mêmes avoir des antécédents criminels depuis leur jeunesse, n'ayant aucun problème à ce que leurs fils suivent leur exemple. La situation diffère pour les filles, souvent mieux protégées par leurs familles et réussissant plus souvent dans l’éducation et l’emploi.
Aborder la question des parents et de leur rôle est un tabou pour les jeunes criminels. Cependant, certaines affaires révèlent que des garçons cachent des armes, des couteaux illégaux, de grosses sommes d’argent ou de la drogue chez eux. Certains possèdent des vêtements de luxe coûteux sans que les parents ne questionnent leur origine. Il semblerait même que des revenus illicites soient rapportés à la maison, sans qu’aucun cas de condamnation à cet égard ne soit relevé.
La police enquête rarement sur le rôle des parents.
Il faut remonter à 2008, lors de l'opération Némésis contre le gang B, où les parents de six fils furent inculpés pour recel et blanchiment d'argent. À cette époque, le gang B exprima son mécontentement envers la police. Le père fut condamné pour recel et à une amende de 800 000 couronnes, tandis que la mère fut acquittée car elle était analphabète, et le tribunal estima qu’elle n’avait pas conscience de la situation.
- Des mesures nécessaires**
Pour intervenir à temps contre la criminalité chez les jeunes, il est essentiel de concentrer davantage d'efforts sur les parents. Leur rôle a été trop négligé. Voici les mesures que je propose :
1. Une initiation complète pour les nouveaux réfugiés et immigrants sur les responsabilités parentales en Norvège, à aborder aussi lors des entretiens parentaux dans les centres de santé, écoles et crèches. La présence des deux parents devrait être exigée.
2. Enquêter et sanctionner les parents qui auraient dû savoir, ou qui savaient, que des armes, drogues ou argent criminel étaient conservés chez eux. Les sanctions doivent être renforcées en cas de réception de ces fonds illégaux.
3. Intensifier les contrôles sur les personnes qui divorcent civilement mais restent mariées religieusement, percevant ainsi des aides comme parents isolés. Il est facile de taxer cela d’« intrusion », mais il faut combattre ce type d’abus.
4. De nouvelles règles et sanctions contre les parents, de toutes origines, qui auraient dû savoir ce qui se passe chez eux, et qui manquent systématiquement aux réunions parentales et à l’encadrement de leurs enfants. Il est grand temps de clarifier les responsabilités parentales.