Le 28 juillet 2024 à 22:14:28 :
ça a l'air faux ce que dit le gars, j'ai demandé à chatgpt et ça a pas l'air négatif
Le document est une étude intitulée "The Employment Effects of a Guaranteed Income: Experimental Evidence from Two U.S. States", rédigée par Eva Vivalt, Elizabeth Rhodes, Alexander W. Bartik, David E. Broockman et Sarah Miller. Cette étude examine les effets d'un revenu garanti sur l'emploi et d'autres résultats liés à l'emploi, en utilisant une expérience où 1 000 personnes à faible revenu ont reçu 1 000 $ par mois pendant trois ans, tandis qu'un groupe de contrôle de 2 000 participants recevait 50 $ par mois.
Résumé de l'étude :
Objectifs de l'étude :
Analyser les impacts causals du revenu sur divers résultats liés à l'emploi.
Comprendre comment les transferts de revenu affectent l'offre de travail et d'autres aspects importants du marché du travail, comme la recherche d'emploi, la qualité de l'emploi, les activités entrepreneuriales, les barrières à l'emploi, la formation en capital humain, et la mobilité du marché du travail.
Évaluer l'utilisation du temps par les bénéficiaires lorsqu'ils travaillent moins, notamment en termes de loisirs et d'autres activités productives.
Méthodologie :
L'étude repose sur un essai contrôlé randomisé (RCT) où 1 000 individus à faible revenu ont reçu 1 000 $ par mois sans condition pendant trois ans, et 2 000 individus ont reçu 50 $ par mois comme groupe de contrôle.
Les données ont été collectées via des enquêtes détaillées, des registres administratifs et une application mobile personnalisée.
Principaux résultats :
Le revenu total des individus, excluant les transferts, a diminué d'environ 1 500 $ par an par rapport au groupe de contrôle.
La participation au marché du travail a diminué de 2 points de pourcentage pour les participants, avec une réduction de 1,3 à 1,4 heures par semaine des heures de travail.
Les partenaires des participants ont également réduit leurs heures de travail de manière comparable.
L'augmentation la plus significative a été observée dans le temps consacré aux loisirs, ainsi que des augmentations plus modestes du temps passé en transport et en gestion des finances.
Aucun impact significatif n'a été observé sur la qualité de l'emploi, bien que les jeunes participants puissent poursuivre davantage d'éducation formelle.
Les transferts ont conduit à une augmentation de la durée du chômage, les bénéficiaires cherchant plus longtemps un emploi mais postulant à moins de postes en moyenne.
Conclusions :
Les transferts de revenu inconditionnels ont des effets modérés sur l'offre de travail sans être compensés par d'autres activités productives significatives.
Les résultats suggèrent que les bénéficiaires apprécient le temps libre supplémentaire, bien que cela puisse augmenter les coûts fiscaux des programmes publics.
Les transferts peuvent aider les bénéficiaires à surmonter les contraintes de crédit ou de liquidité, permettant une recherche d'emploi plus longue ou des investissements dans le capital humain, mais cela ne se traduit pas par des améliorations notables de la qualité de l'emploi ou des réductions des barrières à l'emploi.
L'étude fournit des informations cruciales pour les décideurs sur les effets des transferts de revenu inconditionnels sur les bénéficiaires, notamment en termes de comportement sur le marché du travail et d'utilisation du temps.