Comment s'en foutre ?

Ayamlumi4
2024-04-26 00:57:46

Le 26 avril 2024 à 00:37:28 :

Le 26 avril 2024 à 00:32:39 :
S'en foutre c'est pas une quête qui se fait sur l'instant mais sur la durée.

Quand un truc vient de t'arriver, à moins que ça soit pas la première fois et que tu sois très résilient avec les choses négatives, ça va forcément t'impacter et te travailler, ne serait-ce que pendant la journée où ça s'est produit.

Si l'estomac a un processus de digestion, le cerveau aussi... Le tout c'est d'apprendre à gérer ses émotions face aux autres sur l'instant T, car c'est ça qu'ils vont retenir de toi, et non pas quand tu auras digéré l'info le lendemain ou quelques jours plus tard et que tu auras trouvé une réponse adaptée...

Ca peut paraître assez bateau, mais c'est ma méthode pour au moins MONTRER que je ne suis pas facilement atteignable... Parfois je déroge par oubli ou parce que je pense que je peux me montrer vulnérable face à la personne.

Dans le monde pro, t'as toujours ce rappel que tu peux pas être toi-même même quand quelqu'un est ouvertement désagréable, on ne jugera jamais le fond mais la forme. Tu t'énerves, tu as tort...

J'espère que ça t'aidera un peu...

Je trouve ça hyper intéressant, c'est clairement une bonne manière de gérer les choses sur le moment.
Après dans le cas que j'évoque, je me demande surtout comment "s'en foutre" d'échéances à venir.
Par ex, comment relativiser sur le fait que tu peux échouer sur cette présentation que tu dois montrer à ton boss; arrêter d'apporter trop d'importance à ce rdv que t'as décroché avec cette nana que tu veux deouis un moment, etc...

L'échec est inévitable, et même souhaitable. C'est en échouant qu'on apprend. Donc quoi qu'il arrive tu apprends et tu progresses. Du moins si tu ne t'auto flagelle pas d'avoir échoué.

VoyageurTemps_0
2024-04-26 01:02:04

Le 26 avril 2024 à 00:52:55 :

Le 26 avril 2024 à 00:48:48 :

Je trouve ça hyper intéressant, c'est clairement une bonne manière de gérer les choses sur le moment.
Après dans le cas que j'évoque, je me demande surtout comment "s'en foutre" d'échéances à venir.
Par ex, comment relativiser sur le fait que tu peux échouer sur cette présentation que tu dois montrer à ton boss; arrêter d'apporter trop d'importance à ce rdv que t'as décroché avec cette nana que tu veux deouis un moment, etc...

J'ai pleins de galères en ce moment, j'ai pleins de choses qui doivent s'enchaîner...

Là j'en chies grave grave en ce moment, je me retrouve dans des plans foireux à dormir sur un canapé avec des Péruviens fous, on me dit qu'on m'héberge la proprio débarque et me vire le lendemain car elle était pas au courant...

Sur l'instant T j'arrive pas à gérer mes émotions, donc je m'isole, je reste avec mon meilleur ami pour la vie, c'est-à-dire moi-même...

Parce que je suis en très bon termes avec moi-même, j'ai passé la journée à marcher et je me suis tapé de telles barres, juste à déconner, à contempler etc... C'est toujours au contact des autres que les problèmes surviennent... Non pas que je sois associable mais plutôt que ma situation de logement est hyper instable et que donc ça peut toujours péter.

En gros j'ai aucun contrôle et aucune stabilité sur l'instant... Pourtant cette semaine je suis allé à un entretien (la veille de me faire virer sans prévenir), j'ai assuré du mieux que j'ai pu, j'ai gardé la face, j'ai fait le nécessaire...

Parce que l'objectif finalement c'est jamais les autres, je sais qu'un jour je me retrouverai en quiétude dans mon logement avec un boulot... Mais ce rêve il faut continue d'y croire si je veux qu'il se réalise, parce que pour l'instant j'ai ni boulot ni logement et que des galères...

Je suis anxieux pour pleins de trucs, mais finalement j'essaye de régler les problèmes les uns après les autres, sinon je suis face à un mur de problème, alors qu'en réalité un mur est fait de briques ou de pierres (ou même de bétons, mais même les édifices en bétons sur coulés par morceaux)... On peut toujours décomposer un problème, pour que d'une tâche de Sisyphe on se retrouve avec des petites tâches triviales...

J'ai parfois envie de crever, mais ça passe, lorsque je me souviens que l'être que je cultive est formidable et adorable... Je suis en train de devenir la personne que j'ai toujours rêvé de rencontrer et de fréquenter... Parfois je me sape tout seul en étant en colère ou en baissant les bras momentanément, mais la force des choses fait que je me retrouve toujours seul à cogiter, à ruminer, et que je me souviens que la vie est belle, lorsque je regarde les nuages, les vieux immeubles, l'histoire, la beauté de l'ingénierie et de la technicité, les sciences etc...

La beauté est partout, et si on ne se concentre que sur ce qui ne va pas, même quand tu auras la fortune de Jeff Bezos tu ne seras pas heureux...

Si tu as peu, contente-toi du peu et aspire à de jours meilleurs, si tu as beaucoup, rappelles-toi du peu que tu as eu, et considère que le bonheur existe dans tout contexte...

Même un suicidaire sur un pont, sur le point de sauter, peu regarder une dernière fois le soleil et se sentir apaiser (peut-être renoncer ?).

Les moments de grâce sont partout, encore faut-il apprendre à les observer !

T'as une très belle manière de voir les choses. J'admire et j'aspire à avoir cette capacité à voir des belles choses quand rien ne va, d'ailleurs bien passé cet entretien ? En esperant que ce topic t'apporteras aussi d'es réponses à des questions que tu te pose sans doute ou au moins un apaisement khey

Oui je pense que mon entretien s'est bien passé, je suis aussi heureux d'entendre que tu t'en soucis... Je me souviens m'être retrouvé de ton côté de l'écran à souhaiter que des inconnus s'en sortent, malgré le fait qu'on ai échangé quelques messages, c'est ça que j'aime beaucoup avec JVC...

Ce topic m'apporte, parce qu'en t'écrivant j'inscris tout ce qui est enfouit en moi et que j'ai besoin d'évacuer pour mieux le comprendre, comme un rappel qui t'es destiné, mais qui m'est aussi destiné... Rappeler des choses essentielles ne fait jamais de mal...

Et à vrai dire, quand j'écris ça et me relis, je prends du recul sur mes pensées et ton retour positif ne fait que renforcer ce sentiment de puissance et d'indépendance mentale que j'ai vis-à-vis des autres...

Si tu veux travailler ta force d'esprit, essaye de faire des trucs qui vont repousser tes limites, que ce soit physique ou intellectuel...

En ce moment je marche beaucoup, aujourd'hui j'ai marché 17 bornes, et pour moi c'est ça d'être un adulte, quelqu'un de fort et de résistant, affronter les éléments, affronter la bêtise humaine, affronter ses propres limites... J'espère aller plus loin, peut-être 20, 30, 40 km... Mais déjà il faut que je marche tous les jours, c'est le plus important...

J'ai besoin de ce rapport à la nature, au rural, à la ville, j'ai besoin de comprendre en marchant là où les gens ont marché... Ce monde a longtemps été marché, et je ne conçois pas la vie autrement que par la marche, le reste me semble futile et de nature à rendre oisif... (Sauf le vélo et la natation bien sûr). Après bien sûr on peut pas toujours marcher, mais il est important de garder ce rapport à l'histoire de notre race de bipède, on aura peut-être pas toujours la chance d'avoir d'autres moyens de transport, et marcher me fait me rendre compte qu'avec peu on peut aller loin, et que ce que l'on a c'est déjà beaucoup (trop ?).

J'essaye aussi de vivre localement, de m'intéresser aux endroits où je reste, l'histoire du quartier, du village, de la mégalopole... Peu importe l'échelle, peu importe la taille et le milieux, tout m'intéresse, il n'y a que comme ça que je pourrais prétendre à m'ouvrir au plus de personnes possible et à rencontrer des personnes incroyables...

J'espère aussi en écrivant ça que d'autres y trouveront un écho à leurs vies, on est tous des étoiles errantes en quête d'un ciel à magnifier.

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