Irrepressible
2024-04-12 07:23:13
Contrairement aux mythes répandus par Big Pharma et qui finiront par aboutir à une épidémie d’opioïdes dévastatrice en Amérique du Nord, la dépression n’est pas causée par un « dérèglement chimique ». Pourtant, on continue de prescrire des antidépresseurs dont les effets sont marginalement supérieurs à ceux d’un placebo.
https://www.psychiatrictimes.com/view/debunking-two-chemical-imbalance-myths-again
Bref. Vous êtes prisonniers de vos propres façons de voir les choses. Vous êtes enserrés au sein de vos propres subjectivités. Vous souffrez, ça influe sur la vision que vous avez du monde et la vision que vous avez de vous-mêmes. Cette façon de concevoir le monde et de concevoir vos propres individualités influent de manière néfaste sur vos choix. Vous êtes prisonniers d’un cycle infernal de perceptions biaisées et toxiques.
Je conçois très bien que c’est difficile de se défaire d’une vision du monde structurée par des expériences douloureuses mais c’est là, pour vous, l’occasion de renforcer vos cœurs et vos âmes.
Si vous vous persuadez d’être des merdes, vous ne ferez pas les bons choix. Vous resterez chez vous, repliés dans une bulle solipsiste, jusqu’à annihiler la moindre once de motivation. Vous devez lutter contre ces pensées qui vous répètent que vous ne valez rien. Vous devez le faire même si cette voix vous dit « ça n’en vaut pas la peine, tu es inutile ». Il faut se battre contre soi-même.
Il faut donc agir, être en mouvement, mener vos existences. Vous n’êtes pas juste ceci ou juste cela. Vos existences ne sont pas passées de ceci à cela. Vous vous racontez une histoire et celle-ci est en train de définir les modalités de vos existences. Cette histoire, c’est une cage solipsiste si elle nie la multiplicité des possibilités de l’existence. Vous devez sortir de vos propres perspectives. Vous réinventer à chaque instant. Jusqu’à présent, vous n’avez pas été maîtres de vos décisions, vous vous êtes barricadés derrière des représentations limitées et malsaines. De ce fait, vous avez été déterminés par ces représentations. Mais celles-ci sont malléables, elles peuvent être reconstruites, elles sont changeantes au gré des expériences et de la manière dont vous forgez vos perspectives. D’où la nécessité d’agir. Agir pour comprendre que la fin n’est pas là, que le mouvement de l’existence se perpétue, que la conscience poursuit son développement. Quiconque n’est pas maître de soi-même est un esclave.
La dépression est un système de représentation. C’est une image mentale de vos identités et du monde, donc quelque chose qui n’est pas vous et qui n’est pas le monde. Vous réifiez vos expériences et vous vous aliénez vous-mêmes, persuadés que les choses sont telles que vous les voyez, persuadés que l’histoire que vous vous narrez est conforme aux événements. Vous l’aimez, cette cage solipsiste parce qu’elle vous donne l’illusion que vous n’êtes pas dépourvus de pouvoir : en croyant que vous voyez le monde tel qu’il est, vous croyez que vos subjectivités ont une lucidité qui échappe aux autres.
Il est également important que vous ouvriez les yeux sur le monde. Que vous voyiez la véritable tragédie, la véritable souffrance, le véritable désespoir. Mais aussi, la véritable bonté, la véritable gloire, la véritable beauté. Regardez bien les passants, les sans-abris, le ciel, les enfants qui jouent, les couples qui marchent l’un à côté de l’autre sans dire un mot, les amis qui rient aux éclats, les animaux qui se jaugent, les fleurs qui fanent… Regardez le monde, celui qui dépasse vos mondes.
Le vent se lève, il faut tenter de vivre.
Fistofruits
2024-04-12 07:27:30
Le 12 avril 2024 à 07:23:13 :
Contrairement aux mythes répandus par Big Pharma et qui finiront par aboutir à une épidémie d’opioïdes dévastatrice en Amérique du Nord, la dépression n’est pas causée par un « dérèglement chimique ». Pourtant, on continue de prescrire des antidépresseurs dont les effets sont marginalement supérieurs à ceux d’un placebo.
https://www.psychiatrictimes.com/view/debunking-two-chemical-imbalance-myths-again
Bref. Vous êtes prisonniers de vos propres façons de voir les choses. Vous êtes enserrés au sein de vos propres subjectivités. Vous souffrez, ça influe sur la vision que vous avez du monde et la vision que vous avez de vous-mêmes. Cette façon de concevoir le monde et de concevoir vos propres individualités influent de manière néfaste sur vos choix. Vous êtes prisonniers d’un cycle infernal de perceptions biaisées et toxiques.
Je conçois très bien que c’est difficile de se défaire d’une vision du monde structurée par des expériences douloureuses mais c’est là, pour vous, l’occasion de renforcer vos cœurs et vos âmes.
Si vous vous persuadez d’être des merdes, vous ne ferez pas les bons choix. Vous resterez chez vous, repliés dans une bulle solipsiste, jusqu’à annihiler la moindre once de motivation. Vous devez lutter contre ces pensées qui vous répètent que vous ne valez rien. Vous devez le faire même si cette voix vous dit « ça n’en vaut pas la peine, tu es inutile ». Il faut se battre contre soi-même.
Il faut donc agir, être en mouvement, mener vos existences. Vous n’êtes pas juste ceci ou juste cela. Vos existences ne sont pas passées de ceci à cela. Vous vous racontez une histoire et celle-ci est en train de définir les modalités de vos existences. Cette histoire, c’est une cage solipsiste si elle nie la multiplicité des possibilités de l’existence. Vous devez sortir de vos propres perspectives. Vous réinventer à chaque instant. Jusqu’à présent, vous n’avez pas été maîtres de vos décisions, vous vous êtes barricadés derrière des représentations limitées et malsaines. De ce fait, vous avez été déterminés par ces représentations. Mais celles-ci sont malléables, elles peuvent être reconstruites, elles sont changeantes au gré des expériences et de la manière dont vous forgez vos perspectives. D’où la nécessité d’agir. Agir pour comprendre que la fin n’est pas là, que le mouvement de l’existence se perpétue, que la conscience poursuit son développement. Quiconque n’est pas maître de soi-même est un esclave.
La dépression est un système de représentation. C’est une image mentale de vos identités et du monde, donc quelque chose qui n’est pas vous et qui n’est pas le monde. Vous réifiez vos expériences et vous vous aliénez vous-mêmes, persuadés que les choses sont telles que vous les voyez, persuadés que l’histoire que vous vous narrez est conforme aux événements. Vous l’aimez, cette cage solipsiste parce qu’elle vous donne l’illusion que vous n’êtes pas dépourvus de pouvoir : en croyant que vous voyez le monde tel qu’il est, vous croyez que vos subjectivités ont une lucidité qui échappe aux autres.
Il est également important que vous ouvriez les yeux sur le monde. Que vous voyiez la véritable tragédie, la véritable souffrance, le véritable désespoir. Mais aussi, la véritable bonté, la véritable gloire, la véritable beauté. Regardez bien les passants, les sans-abris, le ciel, les enfants qui jouent, les couples qui marchent l’un à côté de l’autre sans dire un mot, les amis qui rient aux éclats, les animaux qui se jaugent, les fleurs qui fanent… Regardez le monde, celui qui dépasse vos mondes.
Le vent se lève, il faut tenter de vivre.
Je me suis arrêtée de lire à partir de "solipsiste"
Ripourriblika1
2024-04-12 08:42:32
Perso 8..Depression severe ,démotivation.plus envie de rien ..Les causes : 1/ Misère affective et sexuelle ..
.2/ Le fait qu en France ,il y ait au moins 95% de femmes égoïstes .. vénales,, hypergames ,manipulatrices ,,perverses , narcissiques ..prolophobes, pauvrophobes,smallophobes.