CitoyenCalmos
2023-07-29 05:35:19
Tout passe surtout par le cerveau et le mental, si tu fais comme tous les dechets tu vas juste te lobomiser devant quelque chose d’inutile, gacher ton temps, te frustrer, accuser un evenement passé depuis des lustres et te rendormir.
Les douches froides c’est excellent pour se discipliner et la discipline à quelque de sain c’est ce qui manque à un depressif, le sport c’est plus qu’une obligation tellement le fait de se defouler lors d’un effort à un impact incroyable pour relacher la pression, le reste de la liste ça n’a aucun rapport.
Muscu si tu veux forger ton apparence differement, Marathon/course c’est simple, le skate si tu veux remplacer une addiction aux jeux videos par exemple (ludique, social) etc
Nofap ca sert pas a guerir du maletre que tu t’infliges ça aide juste à arreter la boucle du cerveau qui stagne chez les gosses avec 13ans et demi d’age mental à 25ans, interesses des gens, baise et branle toi de temps en temps mais evite la surconso de porn
Le jeune et ces conneries = inutile, comprends deja qu’avoir une bonne alimentation jouera tous les jours et sur le long terme, commences à te nourir de vitamines dans des bons aliments ou jauge une diet si tu veux perdre du poids
La lecture, la meditation et tout les moyens qui te font lacher du lest et te reposent ça depend que de ce que tu vise mais faire le vide fait pas partir la depression
+ le stress et l’etat de stress c’est litteralement toi qui reagit de façon nefaste à des choses que tu aurais du faire/accomplir mais n’agit pas, y’a aucun plus gros secret dans la vie que l’action.
Fais pas comme tous les dechets, les cas sociaux, les merdes et compagnies à rester dans l’inaction et accuser tous plein de causes absurdes, reveilles toi, pose toi les bonnes questions, disciplines toi, agis.
genokalliste
2023-07-29 09:42:55
Le 29 juillet 2023 à 05:22:23 :
Le 29 juillet 2023 à 05:22:03 :
Une femme sonne à ta porte ou un truc comme ça
Comme dans Welcome to NHK
Quelqu’un qui a cette ref. Incroyable. Merci.
J’avais moi-même vu cet anime durant ma dépression. Il m’avait foutu un coup bien sévère.
Le 29 juillet 2023 à 05:26:53 :
Aucune, tu apprends juste à vivre avec.
C’est vrais aussi. En partie.
En réalité tu peux réellement t’en sortir, mais le spectre néfaste qui t’avais enveloppé durant ta dépression restera jamais très loin de ton esprit.
C’est pas comme si on pouvais oublier un truc pareil en même temps.
Le 29 juillet 2023 à 05:32:20 :
Comme le dit son nom, la dé-pression est une chute de pression. Contrairement aux apparences, la pression n'est pas le résultat des circonstances extérieures, mais bien le reflet d'une attitude mentale. Cette attitude est composée de projection et d'anticipation. La projection est le pouvoir du mental de créer des formes, qui sont ensuite confondues avec la réalité. L'anticipation est cette habitude de projeter un futur inexistant et de le vivre comme s'il était réel. Tous ces subterfuges inventés par le moi servent à maintenir son existence, et à éloigner le spectre de l'instant présent, ouverture non limitée en laquelle le moi perd sa consistance pour se dissoudre dans la conscience silencieuse. Une pression ne peut chuter que si elle est élevée. Essayez de sauter par une fenêtre située au rez-de-chaussée, et vous comprendrez que la différence de niveau induit le choc, alors que l'absence de différence n'entraîne pas de choc. L'attente est une pression inventée par le moi. Elle consiste à fixer le mental sur un but. Si ce but est atteint, le moi se réjouit. Si le but n'est pas atteint, le moi est déçu. La déception peut être intense, et peut conduire à la décision, encore créée par le moi, de détruire ce corps qui semble en être le responsable. Le suicide devient ainsi un objet de désir comme un autre, nouveau subterfuge destiné à fuir l'insaisissable présent. Le moi, en effet, ne supporte pas de ne pas avoir une pâture à se mettre sous la dent. Le passé et le futur sont sa nourriture. Ils le maintiennent et le font fleurir, comme une bonne terre le fait avec une fleur. Ils sont tous deux son enfant. Sans lui, que deviendraient-ils ? Imaginez un passé-futur sans moi à qui se rapporter. Ne serait-ce pas comme un bonbon vide et sans sucre ? Le moi est donc le personnage central à l'origine des attentes, des déceptions et des dé-pressions qui s'ensuivent. Comment pourrait-on soigner la dé-pression sans s'occuper de ce moi qui en constitue l'axe ? Ce serait comme vouloir opérer un abdomen pour guérir d'une migraine. Nous en arrivons donc à l'évidence que pour soigner une dé-pression, il convient de prendre en considération le moi qui l'a créée. Or ce moi est un personnage volatil. Quand on veut l'attraper, il se défile. Il est aussi inconsistant qu'un nuage dans le ciel. Pour la bonne raison, qu'il n'est qu'une pensée. Une pensée, cela ne semble pas grand-chose, mais pourtant une pensée qui revient sans cesse est une obsession. Le moi est ainsi une obsession. Toutes les pensées s'égrènent autour de lui. Il est comme un roi omnipotent, qui asservit ses sujets sans guère s'occuper de leur devenir. Le seul ennemi que redoute le moi est le regard. Comment une chose aussi impalpable que le regard pourrait-elle effrayer le roi ? Pour la bonne raison, que lorsqu'une pensée est observée, celle-ci disparaît. Faites en l'essai une fois, et vous le saurez pour toujours. L'observation de la pensée moi amène sa disparition. Vous nous direz : "Mais n'est-ce pas le moi qui observe la pensée moi ?". Comment une pensée pourrait-elle observer une autre pensée ? Est-ce qu'un miroir peut observer un autre miroir qui se reflète en lui ? Ce qui observe la pensée ne peut être qu'en dehors d'elle. Le regard est ainsi hors de portée de la pensée moi, puisqu'il la perçoit. Le regard est ce qu'on nomme parfois la conscience. La conscience n'est pas une personne, puisqu'elle est capable de l'observer. La conscience est donc libre de la personne. Pour cette raison, on la qualifie d'impersonnelle. Étant impersonnelle, elle ne peut qu'être libre de la souffrance qui, elle, est bien personnelle. Peut-on souffrir de l'ulcère de jambe du voisin ? La souffrance se réfère ainsi à ce moi, encore lui. A ne pas la confondre avec la douleur qui, elle, appartient au corps. Pour guérir de la dépression, il convient donc de se libérer de l'emprise du moi. Une des voies de libération est celle de l'accueil; l'accueil des perceptions, des sensations, des émotions, des pensées. L'accueil n'appartient pas à la personne. La personne elle-même, en tant que perception, est contenue en lui. Ce qui contient ne peut être contenu. La bouteille de coca-cola est libre de son contenu. Versez le breuvage sur le sol. La bouteille n'en est pas affectée. L'inverse de l'accueil est le refus. Ce dernier est un des magistrats au service du roi. Par le refus, le roi affirme son autorité. Un roi qui dirait toujours oui ne serait plus un roi ! Le moi et le refus sont donc les deux alliés du roi qui les manie avec dextérité, pour transformer toute situation en un problème. Sans refus et sans moi, où est donc passé le problème ? Le problème disparaît en même temps que celui qui l'a créé. Le chagrin et la tristesse sont un des artifices créés par le moi pour éviter sa propre disparition. Ils se réfèrent tous deux au passé-futur, dont la mélopée est souvent d'actualité. Sans passé et sans futur, que restent-ils de ces deux compères ? La dé-pression est ainsi soignée par la disparition; non pas celle du corps, comme le croient les amateurs d'émotions fortes, mais celle de la pensée moi. Et cette disparition ne se fait pas d'un tour de baguette magique. C'est pour l'inviter que l'ermite se retire quarante années dans sa grotte. L'agitation est en effet peu propice à sa disparition. Le recueillement et la tranquillité sont les sédiments qui préparent sa fin. Un mental tranquille devient transparent, comme le brouillard qui cesse dès lors que les particules qui le composent ne sont plus agitées. Dans un mental tranquille, le sens du moi s'atténue, comme l'aiguille affolée d'une boussole qui trouve un point de stabilité. En prolongeant cette expérience du silence sans pensée, le sens du moi finit par perdre de sa prééminence. Le monde peut alors être perçu tel qu'il est, sans le filtre déformant des interprétations personnelles. Un monde tel qu'il est n'est ni beau, ni laid, ni agréable, ni désagréable. Il n'est qu'une perception qui émerge dans le regard qui la contient. Le monde n'est ainsi pas plus consistant que l'image de l'oiseau qui se reflète dans la fenêtre ouverte. L'inconsistance du monde contraste avec la consistance du regard qui le perçoit. Le regard est lui-même la consistance, la densité, qui donne vie au spectacle perçu. Sans regard, pas de spectacle. Nous arrivons ainsi au terme de cette promenade, qui nous a amenés du plus loin au plus près. Qu'y a-t-il donc de plus près que le regard lui-même ? Même les lunettes sont pour lui un objet d'observation. La guérison de la pression et de la dé-pression ne peut donc se faire qu'à travers une compréhension, qui libère de l'habitude de prendre pour réel ce qui ne l'est pas, et qui clarifie le monde opaque des projections mentales et des conséquences qu'elles entraînent. Rendons ainsi hommage à la joie qui se cache derrière le chagrin, et qui rayonne dès lors que ce dernier s'éteint, comme le soleil qui brille dès que les nuages s'effacent
Beaucoup trop d’emphases. La forme est inutilement pompeuse je trouve.
Nonobstant le fond est très pertinent. J’ai apprécié la lecture.
En ce qui me concerne ma « réponse » pour sortir de la dépression c’est la prise de conscience.
C’est ce qui m’est arrivé.
Burnout suivi de Dépression + 2 tds par arme à feu.
J’me suis retrouvé en HP. Là j’ai vu des types quo erraient dans les couloirs depuis des années. Ils s’essayaient dans un coin tôt le matin et restaient là le regard dans le vide jusqu’au soir.
Ni vivant ni mort. Des zombies dans la vraie vie.
J’ai vite compris que ni les médocs ni les psychiatres complètement débordés me serait d’aucune aide.
Du coup prise de conscience :
Soit cette fois j’me raté pas. Je faisais les choses bien et définitive.
Soit je faisais un baroud d’honneur. Je me forcé « à aller mieux », reprendre ma vie en main, aussi loin et longtemps que je le pourrais en faisant toutes les concession possible hormis celle de continuer à avancer. Et si j’allais pas mieux après ça, je pourrais en finir sans plus avoir de regrets.
Bref ce qui m’a poussé vers la « guérison », loin des médocs, des médecins, des hôpitaux, des programmes sportif, de la religion et autres gouroux, c’est mon caractère orgueilleux et têtu.
J’acceptais de finir ainsi sans me battre une dernière fois.
Quand j’ai eu cette prise de conscience, j’me suis battue pour mettre chaque jours un pied devant l’autre. À marche forcé. Je le voulais pas mais je m’obligeais quand même. C’était le contrat passé avec moi-même. Si je rompais le contrat et arrêté d’avancer, alors je pouvais me flinguer directement.
Et j’ai donc avancer.
18 mois comme ça.
Ma personnalité de départ à pas mal changé durant ces mois là.
Quand j’ai pensé en avoir la force, j’me suis forcé à être sociable aussi.
Puis un pote à moi qui été aussi pathétique que je l’ai été finalement trouver une femme et m’a annoncé qu’il allait être père.
L’information m’a foudroyé. Comment mon double de médiocrité pouvais s’en sortir alors que je galérais encore à juste prendre soin de moi ?
Mon orgueil à encore jouer. C’était impossible que je le laisse prendre de la distance.
Donc j’me suis encore forcé. Devenir plus sociable. Le pote en question m’a fait rencontré des filles.
Et puis ce qui me demander avant de me forcer à fini par se faire naturellement et sans plus d’efforts.
Et finalement à force de me bouger le c*l à constamment sortir de ma zone de confort, j’ai fini par rencontrer *la* fille. Puis à la marier.
Aujourd’hui on essaye d’avoir un enfant.
Donc voilà ma réponse pour sortir de la dépression.
Une prise de conscience :
Celle où tu es seul et que personne ne peux t’aider.
Donc que si tu veux pas crever tout de suite, alors bouge toi, force toi, avance un pas par un pas. Chacun d’eux est une victoire.
Mais si tu te sens pas capable de te forcer à aller mieux. Alors met fin à tes souffrance tout de suite. Car la seule alternative qu’il existe c’est une vie de zombies.
Et à mon sens cet entre-deux est un sort bien pire que l’une ou l’autre voie.