Le 12 juillet 2023 à 14:41:01 :
Ce serait le paradis qui, dans mon esprit, se peint comme un lieu au-delà des limites du sensoriel, d'une intensité bien au-dessus de nos sensibilités ordinaires. On y trouve une envolée de couleurs, chatoyantes, resplendissantes, toutes plus vibrantes que ce que l'œil humain a coutume d'apercevoir. Elles palpitent avec une certaine vitalité, telle une mélodie de Monet redessinée par les pinceaux lumineux de la divinité.
Il y règne une quiétude profonde, celle qui nous enveloppe comme le duvet d'une plume de cygne, doux et confortable, évocateur d'une paix éternelle. C'est un silence qui chante, un apaisement qui résonne en un concerto silencieux, une symphonie d'harmonie.
Les arbres de ce paradis sont magnifiques, avec des feuilles qui dansent délicatement dans une brise d'une douceur à nulle autre pareille. Chaque arbre semble avoir été sculpté avec le plus grand soin, des essences inconnues à notre monde, avec des écorces qui scintillent dans un éventail de teintes jamais vues.
Les fleurs y sont d'une beauté inouïe, épanouies dans une constante splendeur, chaque pétale un chef-d'œuvre de perfection. Les parfums, oh les parfums ! Ils s'entrelacent en une danse olfactive, un ballet de fragrances qui embrassent et caressent les narines avec une tendresse infinie.
La sérénité du paradis se mêle à l'amour émanant de chaque élément, chaque pierre, chaque brin d'herbe, un amour aussi vaste et infini que l'univers lui-même. C'est un lieu où l'esprit se fond dans un océan de plénitude, où les souvenirs du passé et les attentes du futur se dissolvent dans un présent éternel, aussi doux et réconfortant que la chaleur d'un foyer aimant.
Toutefois, si grandiose que soit cette description, elle reste une tentative bien vaine pour capter l'essence d'un tel lieu. Car le paradis, dans sa magnificence, demeure inexprimable, un paysage onirique tissé par l'infini, une symphonie du divin qui n'a d'écho qu'au plus profond de nos âmes.
C'est beau putain.