Le 11 mars 2023 à 04:04:21 :
Le 11 mars 2023 à 03:54:43 :
Le 11 mars 2023 à 03:47:21 :
Le réchauffement climatique est pas seulement dû à la chaleur mais à la stagnation de la chaleur dans l'atmosphère, le soleil n'a aucun moyen de faire stagner la chaleur, il nous en envoie juste. Toutefois le C02 a cet effet de par sa nature chimique
Une plus grande activité solaire - en l'occurrence, les grands maximums solaires - renvoient davantage de chaleur sur la Terre. Plus l'irradiation solaire totale reçue est élevée, plus il fera chaud.
Tu as raison, lorsque tu dis que le CO2 "piège" dans l'atmosphère les rayonnements électromagnétiques renvoyés par la surface terrestre. Mais le CO2 n'absorbe qu'une infime partie de ces rayonnements électromagnétiques (il n'absorbe que les rayonnements dont il est sensible à la longueur d'onde, et laisse passer les autres vers l'espace).
De surcroît, le potentiel de chaleur exercé par la molécule de CO2 n'est pas linéaire, mais suit une loi logarithmique décroissante : à mesure que la concentration de CO2 atmosphérique croît, les CO2 additionnels émis dans l'atmosphère perdent leur potentiel de réchauffement. Seuls les 20 premiers ppm sont significatifs dans l'exercice de cet effet de serre. Passer de 420 ppm (niveau de 2023) à 500 ppm n'aura aucun impact significatif.
https://image.noelshack.com/fichiers/2023/10/6/1678503177-climate080-1-heating-effect-of-co2.jpg
Il y avait 4 500 ppm de CO2 à l'époque du Silurien (soit plus de 10 fois plus), et pourtant la température moyenne y était de 16°C (similaire à la nôtre, actuellement).
Même chose à la fin de l'Ordovicien : le taux de CO2 y était de 10 à 25 fois plus élevé et pourtant, ça n'a pas empêché l'occurrence d'un âge glaciaire.
Je suis d'accord avec toi et tes arguments ne sont en rien impertinents au contraire ton raisonnement tient la route mais il comporte certaines limites: Lorsque nous étudions le réchauffement climatique nous ne nous focalisons pas seulement sur la concentration de CO2 (car comme tu l'as dit elle était très élevée dans le passé à certains moment), mais nous nous focalisons sur un processus global.
Aujourd'hui nos activités tendent à fragiliser des éléments qui participent à l'évolution du CO2 (les oceans, les arbres, la biosphère ect.) Ces éléments dans le passé permettaient un équilibre lorsque la concentration de CO2 était très élevée, par sa recapture dans les mers et les forêts et autres processus permettant d'harmoniser un éventuel surplus. Même si l'effet est décroissant concernant la chaleur, le CO2 n'est pas le seul soucis, le méthane et autres particules fines et/ou industrielles se sont immiscées dans ce processus et l'Homme détruit les éléments qui participaient comme dit plus haut au cycle du CO2.
Ce cumule d'aléas et de facteurs amène un cycle bouleversé qu'il faut voir plutôt comme un tout. Le réchauffement climatique ne résulte pas simplement du CO2 (ceci est la version pour les néophytes) mais résulte davantage d'un cumul de facteurs qui ont bouleversé des cycles essentiels à la régulation thermique.
Les autres gaz à effet de serre ont les mêmes propriétés logarithmiques khey. À partir d'un certain seuil de concentration, tout ajout additionnel de ces gaz n'aura pratiquement plus aucun impact quant à l'absorbation de la chaleur, puisque l'essentiel des rayonnements électromagnétiques auxquels ils sont respectivement sensibles sont déjà absorbés par les 20-30 premiers ppmhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Les puits de carbone naturels (océans, végétation...) contiennent actuellement, en 2023, davantage de carbone qu'elles n'en contenaient il y a des millions et des millions d'années.