Le 25 janvier 2023 à 06:29:36 : Le nombre d’ahuris qui pensent que la drogue est le thème de ce film...
C'est quoi dans ce cas ? L'addiction ?
Il veut juste faire son kékou cinéphile du genre "vous avez rien compris au film et moi si, d'ailleurs je connais un film obscur du même réalisateur et pas vous"
Le 25 janvier 2023 à 06:29:36 : Le nombre d’ahuris qui pensent que la drogue est le thème de ce film...
C'est quoi dans ce cas ? L'addiction ?
Le mythe d’Icare.
Il y a ça dans à peu près tous les films d’Aronofsky.
La recherche obsessionnelle d’un absolu, un dépassement du commun, qui est évidemment destructeur, mais qui est vital pour les protagonistes, de leur point de vue, au sens où ils n’ont aucune autre énergie vitale (ils sont blasés du commun). C’est ainsi que la fille de Black Swan meurt sur scène en disant « I was perfect ».
Tous les personnages d’Aronofsky meurent ou se détruisent en ayant voulu sentir la « grandeur », l’intensité, en ayant préféré ce sentiment à tout autre. La vie pour eux n’a aucun sens s’il s’agit d’une poursuite répétitive du commun.
D’ailleurs même dans Requiem, vous faites complètement l’impasse sur la vieille (ou bien sans doute que vous croyez qu’elle prend des amphets pour le plaisir ?). Comme tous les autres, elle fuit le commun par un rêve de grandeur ou d'intensité, c’est ce rêve lui-même qui est le sujet du film. Le titre du film est pourtant explicite !
La drogue n’est qu’une des multiples façon d’y parvenir et en montrant parallèlement les drogués et la vieille, le film l'affirme explicitement. L’addiction n’est qu’un effet de bord. C’est davantage l’illustration de l’obsession. C’est l’obsession, le thème du film. L’obsession pour un dépassement qui résulte de la lassitude du commun.
Pi est le film d’Aronosky le plus parlant à ce sujet, déjà par ses répliques qui évoquent clairement Icare ( « When I was a little kid my mother told me not to stare into the sun, so once when I was six, I did. » ), puis ensuite par sa fin, qui oppose clairement l’absolu destructeur et la passivité heureuse (mais qui implique elle aussi une destruction ciblée, sous-entendant presque qu’il faille régresser au plan humain pour y parvenir ; les humains, tous des Icares en puissance ? ).
Au passage, tous les tricks de montage et mise en scène que tout le monde adore dans Requiem sont déjà utilisés dans Pi. Requiem n’a absolument rien d’innovant.
Le 25 janvier 2023 à 06:37:36 : Scène 1 du film : un déchet toxico vole une TV pour la vendre pour se payer une dose : "olol le film aucun rapport avec la drogue"
Je n’y peux rien si tu as 90 de QI et si tu es incapable de t’intéresser à la psychologie et à la volonté d’un réalisateur ainsi que d’aborder son oeuvre comme un corpus cohérent.
« olol on voit de la drogue c’est un film sur la drogue »https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494151894-risimix.png
Le 25 janvier 2023 à 06:29:36 : Le nombre d’ahuris qui pensent que la drogue est le thème de ce film...
C'est quoi dans ce cas ? L'addiction ?
Le mythe d’Icare.
Il y a ça dans à peu près tous les films d’Aronofsky.
La recherche obsessionnelle d’un absolu, un dépassement du commun, qui est évidemment destructeur, mais qui est vital pour les protagonistes, de leur point de vue, au sens où ils n’ont aucune autre énergie vitale (ils sont blasés du commun). C’est ainsi que la fille de Black Swan meurt sur scène en disant « I was perfect ».
Tous les personnages d’Aronofsky meurent ou se détruisent en ayant voulu sentir la « grandeur », l’intensité, en ayant préféré ce sentiment à tout autre. La vie pour eux n’a aucun sens s’il s’agit d’une poursuite répétitive du commun.
D’ailleurs même dans Requiem, vous faites complètement l’impasse sur la vieille (ou bien sans doute que vous croyez qu’elle prend des amphets pour le plaisir ?). Comme tous les autres, elle fuit le commun par un rêve de grandeur ou d'intensité, c’est ce rêve lui-même qui est le sujet du film. Le titre du film est pourtant explicite !
La drogue n’est qu’une des multiples façon d’y parvenir et en montrant parallèlement les drogués et la vieille, le film l'affirme explicitement. L’addiction n’est qu’un effet de bord. C’est davantage l’illustration de l’obsession. C’est l’obsession, le thème du film. L’obsession pour un dépassement qui résulte de la lassitude du commun.
Pi est le film d’Aronosky le plus parlant à ce sujet, déjà par ses répliques qui évoquent clairement Icare ( « When I was a little kid my mother told me not to stare into the sun, so once when I was six, I did. » ), puis ensuite par sa fin, qui oppose clairement l’absolu destructeur et la passivité heureuse (mais qui implique elle aussi une destruction ciblée, sous-entendant presque qu’il faille régresser au plan humain pour y parvenir ; les humains, tous des Icares en puissance ? ).
Au passage, tous les tricks de montage et mise en scène que tout le monde adore dans Requiem sont déjà utilisés dans Pi. Requiem n’a absolument rien d’innovant.
La branlette intellectuelle dans toute sa splendeur
il me fou mal a l'aise ce film, je connais que trop bien ce mood quand t'es trop bien que tout marche bien et te parait trop facile puis celui de la galère totale ou tu fais n'importe quoi
vraiment un film culte, a égalité avec Trainspotting
Le 25 janvier 2023 à 06:29:36 : Le nombre d’ahuris qui pensent que la drogue est le thème de ce film...
C'est quoi dans ce cas ? L'addiction ?
Le mythe d’Icare.
Il y a ça dans à peu près tous les films d’Aronofsky.
La recherche obsessionnelle d’un absolu, un dépassement du commun, qui est évidemment destructeur, mais qui est vital pour les protagonistes, de leur point de vue, au sens où ils n’ont aucune autre énergie vitale (ils sont blasés du commun). C’est ainsi que la fille de Black Swan meurt sur scène en disant « I was perfect ».
Tous les personnages d’Aronofsky meurent ou se détruisent en ayant voulu sentir la « grandeur », l’intensité, en ayant préféré ce sentiment à tout autre. La vie pour eux n’a aucun sens s’il s’agit d’une poursuite répétitive du commun.
D’ailleurs même dans Requiem, vous faites complètement l’impasse sur la vieille (ou bien sans doute que vous croyez qu’elle prend des amphets pour le plaisir ?). Comme tous les autres, elle fuit le commun par un rêve de grandeur ou d'intensité, c’est ce rêve lui-même qui est le sujet du film. Le titre du film est pourtant explicite !
La drogue n’est qu’une des multiples façon d’y parvenir et en montrant parallèlement les drogués et la vieille, le film l'affirme explicitement. L’addiction n’est qu’un effet de bord. C’est davantage l’illustration de l’obsession. C’est l’obsession, le thème du film. L’obsession pour un dépassement qui résulte de la lassitude du commun.
Pi est le film d’Aronosky le plus parlant à ce sujet, déjà par ses répliques qui évoquent clairement Icare ( « When I was a little kid my mother told me not to stare into the sun, so once when I was six, I did. » ), puis ensuite par sa fin, qui oppose clairement l’absolu destructeur et la passivité heureuse (mais qui implique elle aussi une destruction ciblée, sous-entendant presque qu’il faille régresser au plan humain pour y parvenir ; les humains, tous des Icares en puissance ? ).
Au passage, tous les tricks de montage et mise en scène que tout le monde adore dans Requiem sont déjà utilisés dans Pi. Requiem n’a absolument rien d’innovant.
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