Le suicide est un égoïsme
Patibulair_
2022-11-09 14:26:26
C'est plutôt pertinent je trouve
Dystopisme
2022-11-09 17:24:40
Pour l'instant des refus catégoriques qui frôle le dénis et quelques kheyous curieux.
Mais franchement vu les bides que font souvent les topics de qualité ça donne pas envie de s'embêter
Dystopisme
2022-11-09 17:29:34
11 - Le principe de propriété romain du ius abutendi (droit d'abuser) est erroné en soi car il contrevient au bien. D'autant plus s'il est appliqué à l'homme :
"Le principe du droit absolu de la propriété privée est d’ailleurs un principe erroné. La conception romaine du droit de propriété n’est pas une conception chrétienne. La formule classique de la conception romaine du droit de la propriété privée stipule : dominium est jus utendi, fruendi, abutendi re sua quatenus juris ratio patitur, ce qui signifie que la propriété est non seulement le droit d’user d’un objet, mais aussi d’en abuser, d’en faire ce que bon nous semble. Mais le droit absolu de propriété n’existe pas sur les choses, sur les objets inanimés appartenant à la personne."
Dystopisme
2022-11-09 17:44:36
12 - Le suicide vu comme un raffinement par les Romains mais in fine n'était qu'un pis aller contre la souffrance, c'est-à-dire qu'ils faisaient preuve d'un manque de courage que les chrétiens sont appelés à garder :
"Dans le monde païen, antérieur au christianisme, la relation au suicide était différente. Le suicide était plus répandu parmi les sauvages qu’il est d’usage de le penser. Les Romains soit se montraient indifférents à la question du suicide, soit approuvaient celui-ci. Pour Sénèque, représentant de la philosophie stoïcienne que l’on considère être le sommet de la conscience morale romaine et être proche du christianisme, le suicide était possible. Les Romains idéalisaient et anoblissaient celui-ci. À l’époque de l’empire, il devint une preuve de raffinement. Mais cela signifie que le sens positif de la vie s’était perdu ou n’avait pas été trouvé. Épicuriens comme stoïciens avaient lutté avec les souffrances de la vie et essayé d’élaborer une autodéfense intérieure, l’absence de passions. Mais le stoïcisme, une morale naturelle très élevée selon son point de vue, craint les souffrances et s’y dérobe. La possibilité du suicide est une consolation quand toutes les autres consolations ont été employées. Les âmes délicates, souffrant de la rudesse de la vie, ayant perdu la foi en un sens objectif de la vie, sont parfois enclines à idéaliser le suicide comme un acte noble, comme une sortie noble du monde. Mais cela n’est pas un état religieux et chrétien de l’âme.
13 - La conséquence du triomphe de la psychologie du suicide est l'annihilation de la vie :
"Au xixe siècle déjà, le pessimisme de Schopenhauer mène au suicide universel, à l’extinction de la volonté universelle de vivre, qui engendre tourment et souffrance. Il invite au non-être, au nirvana. Mais la question individuelle du suicide s’y émousse et y perd de son tranchant. Schopenhauer, qui était proche du bouddhisme, craint lui aussi les souffrances et souhaite y échapper. Seul le christianisme affirme le courage face aux souffrances et le sens de la souffrance, la signification de la Croix. C’est pourquoi le christianisme est la religion la plus courageuse."
Dystopisme
2022-11-09 17:46:45
14 - La souffrance est vu comme étant pire que le meurtre. Réponse de l'Eglise : étant donné qu'il y a un sens à l'existence et donc à la souffrance, elle est supportable. Tandis que le meutre est en particulier le suicide détruit tout. Et il est une double peine que de souffrir en se révoltant :
" L’idéologie du suicide affirme que la souffrance est plus terrible que le meurtre.
Le christianisme se différencie profondément à la fois du stoïcisme, du bouddhisme et de toutes les doctrines religieuses et philosophiques sur la question du sens des souffrances. Seul le christianisme enseigne aussi que la souffrance est supportable et a un sens. La souffrance serait insupportable si elle n’avait pas de sens. Mais le sens de la souffrance réside en cela qu’elle est le chemin de croix auquel nous invite le Sauveur du monde. Prends ta croix et suis-Moi. C’est précisément la conscience du chemin de la croix qu’est la vie qui rend la souffrance supportable. La révolte contre la souffrance rend la souffrance double : la personne ne souffre pas seulement des épreuves qui lui sont envoyées, mais aussi de sa révolte contre la souffrance. Car la croix est l’unique défense contre le suicide et la seule force qui peut lui être opposée. Chaque personne inclinant au suicide doit se signer d’un signe de croix, accepter la croix à l’intérieur de soi."
Fan2Maman
2022-11-09 17:49:32
Moi j'ai des idées s parce que je suis puceau et que j'ai un complexe d'Œdipe qui me fait voir un enfer chaque jour. Je poste jamais sur les postes ou Cancer''
Dystopisme
2022-11-09 17:51:00
C'est quand même sacrément fou cette question du suicide...
Un acte si "fort", si malheur, qui enferme l'individu dans un instant éternel.
Je dois être le seul intimidé face à ce paradoxe
Fan2Maman
2022-11-09 17:52:11
Pour moi la vie est une malédiction. J'en veux à ma mère de m'avoir donné la vie sans mon consentement.
Hasardux
2022-11-09 17:52:49
Sinon l'auteur au lieu de copier/coller des textes que tu as lu, pourquoi ne pas te faire ton propre avis et l'exprimer ?