Je viens de me manger la redpill des voyages

AnthonyFrilin
2022-10-05 17:30:27

genre toute mon enfance je partais au club med avec mes parents, on allait au quatres coins du monde.

Finalement j'ai rien découvert de spécial parce qu'on restait dans le club a boire des cocktails :(

A part une ou deux excursions mais bon c'est tellement encadré que..

UnMecStiley
2022-10-05 17:30:29

Perso je suis depuis 7 mois au brésil pour un échange et je kiffe trop. En restant longtemps tu commence vraiment à percevoir les différences.
Bon après c'est ma première fois hors d'europe donc je suis pas encore blasé haha

nomonkeynomoney
2022-10-05 17:30:48

Le 05 octobre 2022 à 17:27:18 Inzolll234 a écrit :
Complétement d'accord avec toi.
J'ai même fait l'Asie du sud est, et même si les paysages diffèrent, les gens sont pareils, recherchent les même choses superficielles ou que tu ailles.
La mondialisation est passée par la, et le plus drole c'est que même les pays qui rejettent l'ordre établi ( Russie / Chine / Pays Arabes ) sont exactement pareil tu remarques à peine une différence.

Totalement d'accord la dessus, maintenant je cherche plus l'exotisme ou quoi, je vais aller me poser 1 mois sur une ile paradisiaque en Asie ou Amérique à faire la fête et siroter des cocktails en bord de mer et basta c'est fini pour moi de faire le traveler des temps modernes

Cafey_allongey4
2022-10-05 17:30:54

Vu les destinations que t'as essayées c'est assez normal que tu dois pas dépaysé...
Faut changer de milieu social surtout, en fait tu seras davantage dépaysé à passer 2 semaines dans la campagne profonde française à 300 km de chez toi que à Londres ou Amsterdam si t'habites proche de Paris

CaVaOuiEtToi
2022-10-05 17:31:04

De toute façon c'est pas spécifique aux voyages mais a beaucoup de domaines dans la vie.

On nous dit grosso modo ce qui va être bien, donc voyager par exemple, et quand on le fait de manière classique certains n'y trouvent pas leur compte

Ça oblige donc à repenser son rapport au voyage mais faut pas s'en vouloir non plus d'avoir écouté ce qui se disait a propos du tourisme qui est énormément érotisé sur internet et chez la génération X et Y

nomonkeynomoney
2022-10-05 17:31:50

Le 05 octobre 2022 à 17:28:22 HarryPfizer28 a écrit :
Essaie peut-être le trek plutôt que le tourisme ?

Pas sur de kiffer honnêtement :( comme je l'ai dis plus haut j'en ai mare de parcourir le monde à chercher la nouvelle destination à la mode, je vais juste me poser dans un endroit qui me plait et kiffer sans prise de tête désormais

SetoKheyba
2022-10-05 17:32:46

"Le Voyage", Charles Baudelaire :

I

Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’Homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l’œil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !

Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.

Ô le pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son œil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.

Dites, qu’avez-vous vu ?

IV

« Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus beaux paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »

V

Et puis, et puis encore ?

VI

« Ô cerveaux enfantins !

Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché :

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
« Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! »

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
- Tel est du globe entier l’éternel bulletin. »

VII

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le cœur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ! »

À l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
« Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

MONSIEURPOUVOIR
2022-10-05 17:35:02

L'auteur ce golem qui va dans les régions touristiques centralisés et se plaint que ce soit uniformisé alors que ça répond à la demande de ce même golemhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

changez rien les golemshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

CaVaOuiEtToi
2022-10-05 17:35:57

Le 05 octobre 2022 à 17:32:46 :
"Le Voyage", Charles Baudelaire :

I

Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’Homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l’œil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !

Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.

Ô le pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son œil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.

Dites, qu’avez-vous vu ?

IV

« Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus beaux paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »

V

Et puis, et puis encore ?

VI

« Ô cerveaux enfantins !

Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché :

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
« Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! »

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
- Tel est du globe entier l’éternel bulletin. »

VII

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le cœur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ! »

À l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
« Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

La balise spoil c'est en option ? T'es le genre de mecs qui en a rien à foutre du confort de ses lecteurs ? T'étonnes pas que personne te lise alors

cpp-nul-bordel
2022-10-05 17:36:22

Pars a l'arrache sans rien prévoir, et fait n'importe quoi
Prends même pas d'hotel, achète juste le billet et prend un train au hasard quand t'arrives

nomonkeynomoney
2022-10-05 17:36:54

Le 05 octobre 2022 à 17:30:54 Cafey_allongey4 a écrit :
Vu les destinations que t'as essayées c'est assez normal que tu dois pas dépaysé...
Faut changer de milieu social surtout, en fait tu seras davantage dépaysé à passer 2 semaines dans la campagne profonde française à 300 km de chez toi que à Londres ou Amsterdam si t'habites proche de Paris

SI justement j'ai été dépaysé, crois moi qu'au fin fond de la Thailande ça à rien à voir avec Londres ou Marbella, mais juste je me rend compte qu'en fait malgré le nombre énorme d'endroits à visiter sur terre ba en fait tout se resemble plus ou moins et tu peux tout regrouper dans une poignée de catégories différentes (grosses villes européennes, grosses capitales mondiales, stations balnéaires, iles paradisiaque et campagnes de tiers monde)

nomonkeynomoney
2022-10-05 17:38:16

Le 05 octobre 2022 à 17:35:02 MONSIEURPOUVOIR a écrit :
L'auteur ce golem qui va dans les régions touristiques centralisés et se plaint que ce soit uniformisé alors que ça répond à la demande de ce même golemhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

changez rien les golemshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

La campagne Thailandaise, la Colombie et des iles aux Philippines ou tu mettras jamais les pieds c'est centralisé pour toi ça ?

nomonkeynomoney
2022-10-05 17:41:37

Le problème c'est que de 1 tout se ressemble et qu'on peut tout regrouper dans des grosses cases

Et de 2 même quand tu t'éloignes des endroits touristiques qui sont des repères de dreamers venus des 4 coins du monde, tu te rends compte qu'en fait même là y'a rien d'incroyable et que tu serais limite mieux dans un endroit pour touristes

Mister-shadow
2022-10-05 17:43:11

Tente un voyage sur mars, après ça pourrait être un copier/coller on sait jamais mais bon tente quand-mêmehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/27/6/1593818861-ht0hwmqi.png

Glendouar
2022-10-05 17:44:24

On se lasse de tout à la longue, c'est peut-être ton cas avec les voyages.
Mais on ne peut pas dire non plus que tout se ressemble.
La Mongolie, Israël, ou le Kenya n'ont rien à voir. Les trois sont des pays totalement différents du nôtre avec beaucoup de choses à voir.

MONSIEURPOUVOIR
2022-10-05 17:46:21

Le 05 octobre 2022 à 17:41:37 :
Le problème c'est que de 1 tout se ressemble et qu'on peut tout regrouper dans des grosses cases

Et de 2 même quand tu t'éloignes des endroits touristiques qui sont des repères de dreamers venus des 4 coins du monde, tu te rends compte qu'en fait même là y'a rien d'incroyable et que tu serais limite mieux dans un endroit pour touristes

T'as lair tellement chiant en soiréehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

T'as juste rencontrer des golems, et vu la façon dont tu t'exprimes, tu as du attirer les golemshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

J'ai voyager plein de fois, jamais vécu ce que tu dis, tu sais juste pas apprécier la viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

Faire du cheval dans les prairies mongoliennes reste + master race que n'importe quelle train de vie moderne

Rgt_AZOV
2022-10-05 17:47:46

Le pire quand tu voyages c'est quand tu te rends compte que les pays étrangers c'est plein d'étrangers :malade:

Mister-shadow
2022-10-05 17:47:54

Le 05 octobre 2022 à 17:46:21 :

Le 05 octobre 2022 à 17:41:37 :
Le problème c'est que de 1 tout se ressemble et qu'on peut tout regrouper dans des grosses cases

Et de 2 même quand tu t'éloignes des endroits touristiques qui sont des repères de dreamers venus des 4 coins du monde, tu te rends compte qu'en fait même là y'a rien d'incroyable et que tu serais limite mieux dans un endroit pour touristes

T'as lair tellement chiant en soiréehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

T'as juste rencontrer des golems, et vu la façon dont tu t'exprimes, tu as du attirer les golemshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

J'ai voyager plein de fois, jamais vécu ce que tu dis, tu sais juste pas apprécier la viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

Faire du cheval dans les prairies mongoliennes reste + master race que n'importe quelle train de vie moderne

C'est bien ce que je me disaishttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/06/5/1644571915-frodonrayban.png

nomonkeynomoney
2022-10-05 17:51:32

Le 05 octobre 2022 à 17:46:21 MONSIEURPOUVOIR a écrit :

Le 05 octobre 2022 à 17:41:37 :
Le problème c'est que de 1 tout se ressemble et qu'on peut tout regrouper dans des grosses cases

Et de 2 même quand tu t'éloignes des endroits touristiques qui sont des repères de dreamers venus des 4 coins du monde, tu te rends compte qu'en fait même là y'a rien d'incroyable et que tu serais limite mieux dans un endroit pour touristes

T'as lair tellement chiant en soiréehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

T'as juste rencontrer des golems, et vu la façon dont tu t'exprimes, tu as du attirer les golemshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

J'ai voyager plein de fois, jamais vécu ce que tu dis, tu sais juste pas apprécier la viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/01/3/1641409119-bogdanofmiroir.png

Faire du cheval dans les prairies mongoliennes reste + master race que n'importe quelle train de vie moderne

T'es un cliché sur pattes mon grand avec tes steppes en Mongolie :rire: Si tu savais le nombre de fois ou je l'ai entendu celle là

Et on en reparle quand t'auras autant voyager que moi

J'ai pas dis que j'ai pas aimé mes voyages, loin de là, juste que je trouve que ça sert plus à rien d'essayer de trouver la nouvelle destination exotique parce que, à part si tu vas au fin fond de l'Afrique ou de la jungle amazonienne, tu vas rien trouver de nouveau et qu'il vaut mieux se contenter d'un endroit qui nous plait et dans lequel on se sent bien plutôt que de continuer à chercher toujours mieux

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