CUCKIERMAN22
2022-07-26 11:36:49
faut distinguer la bienveillance, du laisser faire. L'éducation avant se rapportait plus à un dressage synonyme plus tard souvent de névrose car s'établissait un conflit entre moral et pulsions, surtout au début du siècle avec les contraintes religieuses, quant à la sexualité, aux manières, etc
Aujourd'hui, le soucis n'est pas la bienveillance, ce que tu énonces ça n'est pas de la bienveillance, et les propos quant à l'éducation sont souvent mal interprété par les parents. Le fait de laisser l'enfant découvrir le monde, c'est qu'énoncait plus ou moins déjà rousseau, puis dolto ou d'autres, mais ça n'a jamais été compris. Les gens aujourd'hui fonctionnent en tout ou rien, en mode binaire, soit on met des fessés, on cri sur l'enfant, on le menace s'il fait des conneries, soit on dit oui à tout et on le colle devant la télé pour être tranquille.
Dans les 2 cas ce n'est pas de l'éducation, dans le premier c'est du dressage car on applique à l'enfant sa propre sévérité, sa propre morale, heureusement que l'on peut évoluer sinon on en serait encore à cro magnon. De l'autre, la politique de l'enfant roi, l'enfant est roi car absence de limite, mai 68, le il est interdit d'interdire, c'est ça, plus de limites, plus de limites également quant à la différence des sexes aujourd'hui, des hommes qui prétendent être des femmes on va les encourager dans leur voie de changement de sexe, plus de limite quant à la morale, qui avant était trop rigide, aujourd'hui elle est trop laxiste et laisse place aux perversions.
Je taff dans un lycée, et les gamins sont soit, sans limite, parlent sans arrêt, se posent sur les voitures des profs, soit amorphe, plus aucun projet de vie, dépressifs, etc. Car leurs pulsions n'ont pas été sublimé dans un but supérieur par manque de limite, l'enfant roi n'est pas roi, il est délaissé face à des pulsions envahissantes et il ne sait pas quoi en faire, probablement plus tard il deviendra délinquant, souvent des gamins grandis sans père symbolique. Ou à l'inverse, des gamins très introverti qui ont intériorisé l'autorité, ils sont devenus inhibé en devenant leur propre bourreau.
Ce qu'il faut faire c'est établir un cadre, mais oui les enfants doivent découvrir la vie par eux même, pas les laisser mettre les doigts dans la prise, tu dois certainement exagérer par mécompréhension de la "bienveillance" réelle énoncée. Ce qu'il faut c'est les guider, c'est ça l'éducation, faire en sorte qu'ils dépassent certaines frustrations quant au plaisir passé comme l'attachement à ses parents, le fait d'avoir un certain pouvoir sur ses parents, pour devenir autonome, et ça passe par la parole pas par l'acte. Les animaux n'ont pas besoin de frapper, de mettre des fessées pour rendre leur petits adultes, ce sont les hommes qui par manque de contrôle et de parole qui font ce qu'ils n'arrivent pas à dire en acte.
Guider l'enfant, c'est le permettre à se faire une place, pas celle que ses parents ont voulu en étant trop rigide, en appliquant sur l'enfant les désirs parentaux, ni en accomplissant tout ses désirs, désirs qui vont devenir besoins, d'où le terme impropre d'enfant roi. Le guider c'est pas dire "le prof a le savoir, les élèves n'ont qu'à écouter", ça c'est rendre l'enfant passif, d'où plus tard, les putafiches, des élèves "modèles", qui veulent faire plaisir au prof comme elles voulaient faire plaisir à papa maman, en dehors de ça elles sont incapables d'autonomie.
On le voit de manière exagérée dans les pays asiatiques, des élèves "brillants", mais très rigides, ayant une vie sociale et amoureuse pauvre, se ressemblant tous, n'ayant pas une place qui leur est propre, ils se conforment à l'image que la société veut d'eux