En sachant que la pedophilie ne date pas d’hier, et qu’elle était même banalisée pendant l’empire romain par exemple, connue de tous.
Est ce que c’est le sens que l’on donne à cet acte de nos jours qui construisent ensuite les adultes que deviennent ces enfants ?
Ou est-ce que de tout temps, ces mêmes adultes ont été traumatisés à des niveaux comparables ?
Pour être plus clair. La culture, la religion, les valeurs d’un groupe fondent les interdits d’une société.
Cet interdit tacite, bien que malheureusement fort répandu, en témoigne les histoires que je suis amené à entendre dans le cadre de mon travail en psychiatrie, prend notamment racine dans nos sociétés occidentales par l’arrivée du christianisme et de son cadre éthique (cadre volontiers outrepassé par les personnes qui l’ont crées..).
Je ne suis pas en train de dire qu’un enfant violé au moyen âge a mieux vécu cette situation qu’un enfant contemporain.
La loi régit l’âge pour avoir des rapports sexuels.
La nature régit l’âge pour être en capacité de procréer (début des règles, début de la production de sperme).
Mais dans tout ça, il y a aussi
Mais je ne saurais répondre à ta question, qui est :
Est ce qu’un enfant vivant au fin fond de la forêt amazonienne depuis toujours, avec des principes archaïques et primaires aura les mêmes séquelles qu’un enfant français ayant vécu la même situation, des années plus tard ?
Très compliqué d’y répondre.
C'est parce ce que l'enfant est totalement vulnérable pas seulement sur le plan physique mais aussi sur l'aspect mental, subir ce genre d'acte est incompréhensible pour un enfant
Le 19 juin 2022 à 23:40:57 :
Le 19 juin 2022 à 23:40:30 :
Le 19 juin 2022 à 23:38:45 :
Le 19 juin 2022 à 23:28:56 :
Car c'est mal selon la société.Si sa serai bien vu par la société il aurait aucun traumatisme chez l'enfant
Hop, ddb
Hop premier touched
Non
vous êtes tarés ou quoi ? + ddb
C’est quand même fou le nombre de dégénérés qui a
Parce que un enfant ne se représente pas la sexualité adulte. C'est abstrait, et il perçoit la sexualité adulte comme violente psychologiquement. Un cerveau en construction doit faire les choses pas à pas et ne pas griller les étapes.
De plus, le mec (la meuf) qui abuse d'un enfant en à rien à battre de son consentement, et l'enfant se sentira utilisé comme un simple objet, une destruction à ce moment de tout ce qu'il y a d'humain en lui.
Si vous sentez que vous pouvez être ce mec ou cette meuf, il y a un numéro pour ça : https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-numero-d-ecoute-a-destination-des-pedophiles-devient-national-6607448
Je te copie ce que je t'ai répondu là-bas :
Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.
Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.
Cette angoisse qui te bouffe le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.
Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.
Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Le 19 juin 2022 à 23:40:20 :
Pour la même raison que tous les gens dangereux dans ce monde ont eu une enfance terrifiante
Je suis pas sûr de comprendre
Le 19 juin 2022 à 23:44:38 :
C'est parce ce que l'enfant est totalement vulnérable pas seulement sur le plan physique mais aussi sur l'aspect mental, subir ce genre d'acte est incompréhensible pour un enfant
Donc y a l'aspect sidération du passage à l'acte ? L'incapacité à comprendre
Le 19 juin 2022 à 23:48:13 :
Je te copie ce que je t'ai répondu là-bas :Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.
Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.Cette angoisse qui te bouffe le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.
Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Merci pour ta réponse, je développerai plutôt mon avis sur l'autre topic du coup. Comme ça ça polluera pas ce topic où le but est de débattre.
Le 19 juin 2022 à 23:44:42 :
Parce que un enfant ne se représente pas la sexualité adulte. C'est abstrait, et il perçoit la sexualité adulte comme violente psychologiquement. Un cerveau en construction doit faire les choses pas à pas et ne pas griller les étapes.De plus, le mec (la meuf) qui abuse d'un enfant en à rien à battre de son consentement, et l'enfant se sentira utilisé comme un simple objet, une destruction à ce moment de tout ce qu'il y a d'humain en lui.
Si vous sentez que vous pouvez être ce mec ou cette meuf, il y a un numéro pour ça : https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-numero-d-ecoute-a-destination-des-pedophiles-devient-national-6607448
C'est dégueulasse que ce genre de truc existe mais si ça peut éviter des victimes...
Le 19 juin 2022 à 23:28:56 :
Car c'est mal selon la société.Si sa serai bien vu par la société il aurait aucun traumatisme chez l'enfant
J'ai pensé comme toi juste avant de lire ton post
C'est le fait que ca soit occulté par la société qui crée un tel traumatisme
Le 19 juin 2022 à 23:50:41 :
Le 19 juin 2022 à 23:48:13 :
Je te copie ce que je t'ai répondu là-bas :Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.
Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.Cette angoisse qui te bouffe le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.
Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Merci pour ta réponse, je développerai plutôt mon avis sur l'autre topic du coup. Comme ça ça polluera pas ce topic où le but est de débattre.
Tu voulais une réponse à ta question ou "débattre" ? C'est déjà ultra-documenté scientifiquement comme sujet, y'a quoi à débattre ?
Le 19 juin 2022 à 23:52:23 :
Le 19 juin 2022 à 23:50:41 :
Le 19 juin 2022 à 23:48:13 :
Je te copie ce que je t'ai répondu là-bas :Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.
Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.Cette angoisse qui te bouffe le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.
Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Merci pour ta réponse, je développerai plutôt mon avis sur l'autre topic du coup. Comme ça ça polluera pas ce topic où le but est de débattre.
Tu voulais une réponse à ta question ou "débattre" ? C'est déjà ultra-documenté scientifiquement comme sujet, y'a quoi à débattre ?
Bin je veux bien la documentation du coup
J'aimerais juste comprendre si c'est culturel, physiologique, psychologique...
Le 19 juin 2022 à 23:51:57 :
Le 19 juin 2022 à 23:28:56 :
Car c'est mal selon la société.Si sa serai bien vu par la société il aurait aucun traumatisme chez l'enfant
J'ai pensé comme toi juste avant de lire ton post
C'est le fait que ca soit occulté par la société qui crée un tel traumatisme
Je comprends pas du coup. Occulté, c'est à dire ? Que ce soit tabou ?
Le 19 juin 2022 à 23:48:47 :
Le 19 juin 2022 à 23:40:20 :
Pour la même raison que tous les gens dangereux dans ce monde ont eu une enfance terrifianteJe suis pas sûr de comprendre
L'enfance conditionne ta vie, ton éducation, tes chocs émotionnels donc t'imagines bien qu'une personne qui débarque dans sa vie avec le bagage abus sexuel ne part pas du meilleur pied.
Le 19 juin 2022 à 23:36:11 :
Le 19 juin 2022 à 23:28:56 :
Car c'est mal selon la société.Si sa serai bien vu par la société il aurait aucun traumatisme chez l'enfant
C'était pas mal dans les années 80' où tout le monde s'en foutait. D'ailleurs à la grèce antique c'était très courant. Enfin mal - bien des concepts subjectifs et personnels
Exa exa aujourd'hui on préfère la vulgarité a la mignonnerie
Le 19 juin 2022 à 23:53:10 :
Le 19 juin 2022 à 23:52:23 :
Le 19 juin 2022 à 23:50:41 :
Le 19 juin 2022 à 23:48:13 :
Je te copie ce que je t'ai répondu là-bas :Parce que c’est injuste, l’abus sexuel.
Craindre le sommeil au point d’être bouffé d’insomnies.
Être cet enfant qui se cogne la tête contre les murs pour réussir à trouver le sommeil.
Ou cet autre qui ne sait plus qui il peut croire et qui trahira son corps et sa confiance… c’est injuste.Cette angoisse qui te bouffe le bide et te colle la diarrhée n’a aucun sens. Le silence qui bourre tes tripes de béton non plus. Pas plus que cette sensation empoisonnée d’être coincé dans un corps étranger, qui ne t’appartient plus vraiment puisqu’on t’a fait comprendre que ça n’était qu’un bout de viande à la disposition de quelqu’un de plus fort.
C’est encaisser trop tôt que l’autre peut être un monstre fringué comme un homme, et que le monde des « grands » réserve des trucs imprévisibles, destructeurs, qui peuvent te bousiller en quelques instants.
T’es qu’un enfant, tu demandes qu’à rire, rêver ou pleurer avec l’insouciance que te doit ton âge. En tout cas, tu mérites pas de haïr ton reflet dans le miroir ou les sensations que te souffle ta propre peau quand les souvenirs dégueulasses te possèdent. Tu mérites pas de pleurer au moment de te doucher, de paniquer au moment de t’endormir seul ou d’être assailli par des images qui foutraient la gerbe à un adulte. Tu ne mérites pas non plus que l’abus passé remonte en toi en une vague que tu ne maîtrises pas, et puisse t’arracher n’importe quand à ce que tu es en train de faire.Parce que c’est immonde de savoir qu’à un instant, dans ta vie, quelque chose s’est fracturé sans un bruit. Ça peut être ta confiance en toi, ta confiance en l’autre, le simple confort que t’as à exister dans tes basques et dans tes chairs, ou le plaisir de sourire sans effort. Tu sais que ça, ça se ressoudera pas. Que t’y penseras peut-être chaque jour de ta vie jusqu’au cercueil, parfois par flashs que tu époussetteras comme si de rien était, parfois par pensées désespérées qui se batailleront ton cœur comme des vautours.
Parce que quand t’es un gamin effracté, aussi, tu es témoin de l’impuissance des proches censés te protéger. Et – si tu as la chance d’avoir grandi dans une famille aimante – tu ne profites plus avec la même innocence des bras de ta mère ou de la présence de ton père. Parce que tu sais que tu leur caches quelque chose, une chose qu’ils auraient aimé que tu leur confies mais que t’es incapable de prononcer, parce que ça dépasse ce que ta petite âme peut formuler.
Quand la famille est à l’origine du trauma, c’est encore pire.
Dans tous les cas, c’est terrible parce que ça te force à un combat intérieur que tu n’es pas assez mûr pour mener. Ça ébranle tes valeurs, ça bousille tes repères de ce qui est bon ou mauvais, ça injecte en toi une violence que tu ne maîtrises pas toujours. Certains la retournent contre eux, cette violence là où d’autres la dirigent contre les autres.
Y a cette dimension immonde, aussi, à l’idée de partager quelque chose avec l’agresseur. A l’idée que lui et toi ayez quelque chose en commun, qu’un morceau hideux de ta vie lui appartient sans que tu puisses y faire quoi que ce soit.
Et ça te fait passer à côté d’une enfance que tu regretteras toute ta vie. Le simple fait de vivre et jouer sans avoir la boule au ventre ou la crainte que ton secret éclate.
Y a aussi le fait que dans beaucoup de cas, ça ravage ta sexualité et t’empêche de t’y épanouir sereinement. Que ça remette en perspective ta capacité à élever toi-même des enfants.
Mais le pire, je pense, c’est que cet abus fera à jamais partie de ton identité. Tu ne l’oublieras jamais, et ta vie ne sera jamais celle qu’elle aurait été sans trauma. Tu te construis là-dessus comme sur une fondation foireuse, et il faut accepter les séquelles infligées par un taré dans une gratuité totale et une perversion nauséabonde. Cette réalité morbide, elle est dure à accepter : ton agresseur a, dans une mesure peut être moindre mais réelle, fait de toi ce que tu es.
Merci pour ta réponse, je développerai plutôt mon avis sur l'autre topic du coup. Comme ça ça polluera pas ce topic où le but est de débattre.
Tu voulais une réponse à ta question ou "débattre" ? C'est déjà ultra-documenté scientifiquement comme sujet, y'a quoi à débattre ?
Bin je veux bien la documentation du coup
J'aimerais juste comprendre si c'est culturel, physiologique, psychologique...
Si tu la veux vraiment tu la chercheras aisément.
Je vais pas faire une recherche des études scientifiques à ta place. Tu trouveras des réponses et des sources sur le site de la FF-CRIAVS, notamment.
Parce que un enfant ne peut pas consentir.
Et quand on fait l'amour à quelqu'un qui ne peut pas consentir, ça s'appelle un viol.
Parce que le cerveau des enfants est encore en développement, tu peux tout déregler, flinguer toutes les bonnes connections de neurones et lui developper des traits de personnalités incompatible avec le bon fonctionnellement d'un humain "normal", tu l'handicapes en quelque sorte, de manière durable
Le 19 juin 2022 à 23:54:14 :
Le 19 juin 2022 à 23:51:57 :
Le 19 juin 2022 à 23:28:56 :
Car c'est mal selon la société.Si sa serai bien vu par la société il aurait aucun traumatisme chez l'enfant
J'ai pensé comme toi juste avant de lire ton post
C'est le fait que ca soit occulté par la société qui crée un tel traumatisme
Je comprends pas du coup. Occulté, c'est à dire ? Que ce soit tabou ?
Oui le fait qu'on crée un gros tabou dessus et qu'on le fait passer pour plus choquant qu'un génocide aux yeux des gens
Décris un viol a l'oral puis un génocide a un groupe de personnes et ces gens seront plus choqués par le viol que le génocide
On a fait croire que le viol était la chose la plus inhumaine et horrible au monde au point ou les gens flippent des qu'on parle de ca
Le 19 juin 2022 à 23:56:21 :
Le 19 juin 2022 à 23:54:14 :
Le 19 juin 2022 à 23:51:57 :
Le 19 juin 2022 à 23:28:56 :
Car c'est mal selon la société.Si sa serai bien vu par la société il aurait aucun traumatisme chez l'enfant
J'ai pensé comme toi juste avant de lire ton post
C'est le fait que ca soit occulté par la société qui crée un tel traumatisme
Je comprends pas du coup. Occulté, c'est à dire ? Que ce soit tabou ?
Oui le fait qu'on crée un gros tabou dessus et qu'on le fait passer pour plus choquant qu'un génocide aux yeux des gens
Décris un viol a l'oral puis un génocide a un groupe de personnes et ces gens seront plus choqués par le viol que le génocide
On a fait croire que le viol était la chose la plus inhumaine et horrible au monde au point ou les gens flippent des qu'on parle de ca
Pourquoi tu veux comparer ces deux trucs ?
Ça a rien à voir