Napolissou012
2022-05-23 20:10:09
Alban de Villeneuve Bargemont précisait également dans un de ses discours :
« Ces pauvres enfants, dit l’enquête, sont soumis à un travail de 8 à 10 heures de suite, qui reprend après un repos au plus de 2 ou 3 heures, et se continue ainsi pendant toute la semaine. L’insuffisance du temps accordé au repos fait du sommeil un besoin tellement impérieux qu’il surprend les malheureux enfants au milieu de leurs occupations. Pour les tenir éveillés, on les frappe avec des cordes, avec des fouets, avec des bâtons, sur le dos, sur la tête même. Plusieurs ont été amenés devant les commissaires de l’enquête, avec des yeux crevés, des membres brisés par les mauvais traitements qui leur avaient été infligés. »
La souffrance des enfants au travail
Afin de mieux faire sentir combien est trop longue la journée des enfants dans les ateliers, rappelerai-je
ici que l’usage et les règlements fixent pour tous les travaux, même pour ceux des forçats , la journée de
présence à douze heures, réduite à dix par le temps des repas ; tandis que pour les ouvriers qui nous
occupent, sa durée est de quinze à quinze heures et demie , sur lesquelles il y en a treize à treize et demie de travail effectif.