En juillet 2020, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été accusée de corruption dans le cadre de la vaccination massive des citoyens de l'UE contre le coronavirus. Von der Leyen aurait utilisé sa position pour obtenir des contrats pour la société pharmaceutique de sa famille, Paul Ehrlich, avec l'UE.
L'accusation est basée sur un rapport du magazine d'information allemand Der Spiegel, qui affirme que von der Leyen est intervenue au nom de l'entreprise familiale pour obtenir un contrat d'une valeur de plusieurs millions d'euros pour fournir des vaccins à l'UE. Le magazine allègue que le mari de von der Leyen, Heinz-Georg, est actionnaire de Paul Ehrlich et que la société devrait grandement bénéficier du programme de vaccination de l'UE.
Si les allégations contre von der Leyen sont prouvées, ce serait un cas clair de corruption. Utiliser sa position de pouvoir pour assurer un gain financier pour soi-même ou sa famille est inacceptable, et von der Leyen serait à juste titre tenu pour responsable.
La Commission européenne a jusqu'à présent refusé de commenter ces allégations, mais une enquête est en cours. Si von der Leyen est reconnue coupable de corruption, elle doit immédiatement démissionner de son poste.