ongle-nez-trou
2022-04-23 12:28:11
Le 23 avril 2022 à 12:26:25 :
Le 23 avril 2022 à 12:23:54 :
medine est un enorme cassos.
Jamais compris comment ce tocard salafiste peut avoir de l'exposition.
et sinon, il est juste ridicule à se vanter d'hyper mal élever son gosse de merde.
un salafiste en balanciagahttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/20/7/1621766287-screenshotter-youtube-concoursdanecdotesvsleprsidentdelarpublique-12-50-removebg-preview.png
c'est leur taqiya de merde ça
rien que sa barbe donne le ton
Don't Laïk
Dans le titre Don't Laïk, certaines de ses paroles font polémique, comme : « crucifions les laïcards comme à Golgotha », ou encore « je mets des fatwas sur la tête des cons »42. Il qualifie ensuite Nadine Morano, Jean-François Copé et Pierre Cassen de « démons » et ajoute « je vous chasse de ce corps et vous condamne à l'exil pour l'éternité43 ». Dans le contexte de l'attentat contre Charlie Hebdo, cette chanson suscite une « controverse turbulente » reprise sur le plan international44. (Don't Laik compte en 2016 plus d'un million de vues sur YouTube3.)
Le rappeur déclare, quant à lui : « En tant qu’artiste, je dénonce toutes formes de violence, terrorisme et autres apologies immorales. J’ai choisi la voie de la non-violence comme la majorité de mes concitoyens à travers la musique pour exprimer mes désaccords avec ma société45. »
Il compare ses détracteurs avec les frères Kouachi : « En tentant de tuer le caractère caricatural et provoquant de mon morceau, vous ne faites ni plus ni moins la même chose, de façon symbolique, que ces deux bourreaux ont fait aux auteurs de Charlie Hebdo. »
En 2015, l’essayiste Caroline Fourest écrit : « [Médine] s'est spécialisé dans le rap intégriste et réac'. […] Qu'il n'essaie pas de se faire passer pour un homme de progrès… Son rap n'est pas le refuge des rebelles mais des ultra-réactionnaires46. » Le rappeur, dans une interview de la même année, répond : « Madame Fourest fait partie des gens qui prennent en otage la laïcité. Ils l’utilisent pour diaboliser l’Islam. C’est le cas de certains élus comme Robert Ménard qui piste les petits musulmans dans sa ville ou messieurs Estrosi, ou Ciotti, qui souhaitent que le voile soit interdit à l’université… Au nom d’une valeur qui est censée libérer les citoyens de toutes formes de sectarisme et communautarisme, ils créent du communautarisme. Ce sont des pompiers pyromanes qu’il faut absolument dénoncer47. »
Le politologue Gilles Kepel, qui souligne que le look de Médine, « barbe longue et crâne rasé », est une « variation "hipster" sur un thème salafiste », rappelle que le rappeur a non seulement chanté pour les Indigènes de la République mais s'est également affiché avec Dieudonné et le suprématiste noir Kémi Séba. Un livre de ce dernier, Supra-négritude, est d'ailleurs visible dans les images du clip de Don't Laïk48.
Alain Finkielkraut, faisant référence au premier album de Médine intitulé 11 septembre, récit du 11e jour, affirme qu'il « a débuté dans la carrière par une apologie musicale des attentats du 11 septembre et de Ben Laden », ce dont Médine se défend49.
Projet de concerts au Bataclan
En juin 2018, Médine est au centre d'une polémique lancée par la droite et l'extrême droite, suivies par des élus La République en marche50 à la suite de l'annonce de deux concerts prévus au Bataclan les 19 et 20 octobre 2018, salle où il s'était déjà produit début 201551. Ses détracteurs, entre autres Marine Le Pen, Laurent Wauquiez et Aurore Bergé[réf. nécessaire], lui reprochent certaines paroles de ses chansons comme Jihad et Dont Laïk, dans lesquelles il attaque la laïcité, citant notamment : « Crucifions les laïcards comme à Golgotha », le lieu où Jésus a été crucifié. Ils appellent à l'annulation de ses concerts dans cette salle particulière, où ont eu lieu les attentats du 13 novembre 2015. En réponse, Médine accuse l'extrême droite de vouloir « dicter la programmation des salles de concerts » et « plus généralement limiter notre liberté d'expression ». Selon lui, celle-ci cherche « à instrumentaliser la douleur des victimes et de leur famille »52.
L'association de victimes du 13 Novembre Life for Paris s'insurge contre les récupérations politiques53 tandis que l'association 13onze15 Fraternité Vérité estime que la direction de la salle a commis une faute54. Certains rescapés, dénonçant l'instrumentalisation politique de cette affaire par l'extrême droite, affirment par ailleurs être harcelés sur les réseaux sociaux55,56,57. Pour le rescapé Emmanuel Domenach, « chez les victimes du 13 novembre, tous les âges, toutes les opinions politiques sont représentées. Donc appeler à la censure en leur nom n'a aucun sens. Certains se servent de la mémoire des victimes pour légitimer des idées nauséabondes58 », tandis que le père d'une des victimes participe à ces manifestations59.
Valeurs actuelles publie le 11 juin un article selon lequel Médine est ambassadeur de l'association Le Havre de savoir, proche des Frères musulmans60. Le rappeur dément, affirmant ne pas être adhérent de cette association, mais reconnaît avoir prononcé pour elle en 2013 une conférence à propos de ses engagements61. L'association n'a pas répondu aux sollicitations des journalistes de Libération afin de savoir pourquoi leur page Facebook présentait Médine comme leur « ambassadeur » et un « membre actif »61. Le chercheur et consultant sur les questions islamistes Romain Caillet déclare quant à lui que le fait que l'association adhère bien au même courant de pensée que les Frères musulmans « ne fait même pas débat »61. Marianne et Libération relèvent l'existence d'une vidéo publiée sur YouTube, dans laquelle Médine dit être devenu ambassadeur de l'association61,62.
Le 15 juin, Marianne publie, après écoute des albums, un article très critique sur les textes de Médine. Le journal juge que le discours du rappeur, intellectuellement très construit, est empreint d'une logique communautariste et d'attaques contre la laïcité, auxquelles se mêlent également des remarques homophobes. Si Médine prétend ne s'en prendre qu'à une version dévoyée de la laïcité, Marianne estime qu'une analyse de ses textes ne permet pas de percevoir cette nuance. L'article en conclut qu'il est difficile de déterminer ce qui, dans les propos et les textes de Médine, relève de la provocation ou de la subversion ; le magazine prétend relever de nombreuses ambiguïtés chez Médine, notamment lorsque, après s'être prétendu opposé à toutes les radicalités, il tient des propos qualifiés de simplistes « en se clamant uniquement victime des foudres de l'extrême droite et de ses sympathisants »62.
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, estime : « peut-être que [Médine] devrait se poser la question de savoir si sa présence dans ce lieu qui est devenu hautement symbolique ne justifierait pas une prise de distance, [...] qu'il puisse dire ce qu'il avait à dire sur ce qu'il a écrit à ce moment-là parce que je crois comprendre qu'il regrette d'avoir été celui qui a pu prononcer ces mots [...]. Le texte de Don't Laïk est plus que provoquant. C'est un texte qui est insupportable pour la République laïque. Et d'ailleurs depuis il s'en est expliqué, il s'en est excusé63. »
Le 21 septembre, Médine annonce l'annulation de ses concerts prévus au Bataclan et leur reprogrammation au Zénith de Paris début 2019, en commentant : « Certains groupes d’extrême droite ont prévu d’organiser des manifestations dont le but est de diviser, n’hésitant pas à manipuler et à raviver la douleur des familles des victimes. Par respect pour ces mêmes familles et pour garantir la sécurité de mon public, les concerts ne seront pas maintenus64. »
Controverse avec Aurore Bergé
Le 18 février 2021, la députée Aurore Bergé qualifie Médine de « rappeur islamiste ». Ce dernier annonce le 23 février dans Mediapart65 avoir porté plainte pour diffamation. Il attend du procès « une condamnation et des excuses publiques »66.