-2-sur-10-
2022-04-01 09:18:50
Le 01 avril 2022 à 09:14:08 :
J'ai la flemme de les rechercher mais tu les trouves assez facilement avec la table des matières
Je t assure tu verras que j'ai raison et pour le rapport de 1992 dans le lien wikipédia que j'ai mis en page précédente ils donnent certaines prédictions (qui étaient surestimées du coup)
Ben je vais pas le faire à ta place, surtout si c'est pour chercher quelque chose qui n'existe possiblement pas
Mais sur le wikipédia, voilà ce qui est dit :
Sur la base de nos modèles actuels, nous prévoyons : dans le scénario de continuité, une augmentation de 0,3 °C par décennie de la température moyenne mondiale au cours du xxie siècle (avec une marge d'incertitude de 0.2 à 0,5 °C par décennie) ; il s'agit d'une augmentation de la température moyenne encore jamais vue au cours des 10 000 dernières années ; dans les scénarios qui font l'hypothèse de contrôles de plus en plus importants des émissions, l'augmentation de la température moyenne mondiale est de l'ordre de 0,2 °C à 0,1 °C par décennie.
On est donc totalement dans la marge même dans le scénario pessimiste, et je pense pas que ce soit ce scénario qui se soit réalisé
J'ai vu de 0.6°C/dec nulle part
Rashla_Le_Beau
2022-04-01 09:24:59
Petites précisions pour les débiles qui parlent du GIEC sans savoir de quoi ils parlent réellement:
Climat : peut-on vraiment faire confiance au GIEC ?
‘Ton aveuglement concernant le GIEC est inquiétant. Tu fais trop confiance à la science‘.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/10/6/1647059363-post-le-stick-ou-cancer.png
Si vous pensiez qu’en 2020, les climatosceptiques avaient disparu, vous vous trompez. Même si le pourcentage exact des français qui nient le réchauffement climatique (ou la part de l’homme sur ce dernier) est difficile à déterminer, il y en a, et bien plus que ce que nous pourrions le penser. La liste est longue.
Il suffit parfois d’une phrase pour embraser la presse, une phrase pour mettre à mal des années de recherche scientifique. Loi de Brandolini oblige, il est impossible de répondre à chacun, même si parfois certains l’ont fait avec brio. Mais il est important de rappeler ce qu’est le GIEC. Rappeler ce qu’il fait, mais aussi ce qu’il ne fait pas, afin d’éviter que leurs propos soit récupérés à tort et à travers.
Comment fonctionne le GIEC ?
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. Le GIEC n’est pas une association de personnes physiques, mais une association de pays : ses membres sont des nations, non des personnes physiques. Les personnes qui siègent aux assemblées du GIEC ne font que représenter des pays membres. La transparence du GIEC est totale, tout est sur le site Internet : comment se fait la sélection des auteurs, sur quels documents ils se basent, comment les rapports sont approuvés, etc..
Précision nécessaire, le GIEC n’est pas un laboratoire de recherche. C’est un organisme qui effectue une évaluation et une synthèse des travaux de recherche menés dans les laboratoires du monde entier. Il y a 3 principaux groupes de travail (les working groups) et une Task Force, comme explicité dans le graphe ci-dessous :
Source : https://www.ipcc.ch/about/structure/
Autre précision importante à garder en tête : le GIEC ne fait pas de recommandations concrètes, mais des projections. Chaque fois que vous entendez une personne dire ‘le GIEC dit qu’il faut plus de nucléaire’ ou ‘il faut des éoliennes partout, c’est le GIEC qui le dit !’, c’est faux. Valérie Masson-Delmotte l’a récemment rappelé à Air France, qui utilisait le nom du GIEC pour continuer son greenwashing
Qui approuve les rapports du GIEC ?
Encore une fois, la transparence est totale sur cet aspect sur le site internet du GIEC. « Pour parachever l’élaboration d’un rapport, les gouvernements membres du GIEC l’entérinent, à l’issue d’un échange entre les utilisateurs du rapport – les gouvernements – et ceux qui l’ont rédigé – les scientifiques ».
Deux remarques à cela. La première, cela veut bien dire que tous les pays membres valident les rapports, y compris les Etats-Unis ! Même si Trump n’était pas président à l’époque, l’AR5 a bien été validé par son pays. Il peut donc raconter ce qu’il veut pour flatter son électorat, les faits scientifiques ont été validés.
LE GIEC, organisation politique ou scientifique ?
« le GIEC n’est pas une organisation scientifique, mais une organisation politique de type scientiste. Ils étouffent ‘ceux qui ne sont pas d’accord avec eux‘. »https://image.noelshack.com/fichiers/2022/10/6/1647059363-post-le-stick-ou-cancer.png
Voilà une critique qui revient très souvent. Est critiqué également le fait que le GIEC soit un ‘consensus’ et que pour obtenir un consensus, il faille faire des compromis. Certes. Mais comme nous venons de le voir, les rapports du GIEC sont validés par tous les Etats membres, qui ont pourtant des intérêts très différents.
Il y a de plus il y a un réel turn-over des auteurs du GIEC. Valérie Masson-Delmotte rappelle par exemple qu’il y a un « renouvellement important des auteurs d’un rapport à l’autre (au moins 50 % de nouveaux auteurs, parfois jusqu’à 75 %, selon les rapports) ».
En outre, le GIEC rassemble et synthétise des milliers de travaux scientifiques pour en tirer des conclusions globales. C’est ensuite aux politiques d’agir ! Prendre des décisions entre les différentes voies possibles, en arbitrant les avantages et inconvénients de chaque décision. « La science permet de dire ce qui est, en aucun cas elle permet de dire ce qui doit être », rappelait E. Klein récemment en interview.
Le GIEC est-il financé par des lobbys ?
Encore une remarque qu’on peut lire de temps en temps : « les auteurs et contributeurs du GIEC sont corrompus par des lobbys » !
Tout d’abord, le budget annuel du GIEC varie entre 5 et 8 millions d’euros, celui-ci étant financé par les 195 Etats membres de l’ONU qui y contribuent de « manière indépendante et volontaire ». Aucun auteur ni aucun membre du bureau du GIEC n’est rémunéré pour son travail, malgré l’investissement parfois important que représente l’écriture d’un rapport aussi volumineux. Les seules personnes rémunérées sont celles des unités d’appui technique qui existent dans chaque groupe de travail et aident auteurs et coordinateurs.
Deux remarques à cela. Premièrement, le gouvernement des États-Unis, dont le financement s’élevait à environ 1,6 millions d’euros, a décidé de cesser celui-ci dès l’année 2016, à la suite de l’élection de Donald Trump . Donc dire que le GIEC est ‘le bras armé des Etats-Unis’ (entendu la semaine dernière) est une connerie sans nom. Deuxièmement, la France a quant à elle réévalué en 2018 sa contribution à un million d’euros jusqu’en 2022. Avec un million, vous arrivez à 15% du financement… les montants sont ridicules !
Ridicules, car lorsque nous les comparons aux montants investis pour le lobbying des compagnies des énergies fossiles, on se rend bien compte que les sommes sont toutes autres. Entre le GIEC et sa transparence, et la neutralité carbone de Total, je vous laisse deviner qui à le plus de blé à sa disposition
Allez les golemito sans cerveau on lit plus vite que çahttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/40/7/1633866504-lunette-tison-rire-1.png