AutistOfKiev
2022-03-01 15:53:22
https://youtu.be/jc4LHRotzvU
On estime que Shirō Ishii et son équipe commencèrent leurs expériences sur les humains en début d'année 1932. Les premiers cobayes étaient des prisonniers condamnés à mort et détenus à la prison d'Harbin ou des résistants capturés par la Kenpeitai (la police militaire japonaise). Par la suite, les victimes furent également des soldats chinois, des Russes communistes détenus dans le camp d'Hogoin, des intellectuels, des ouvriers coupables d'agitation, ou simplement des individus soupçonnés de « déloyauté ».
La première unité de recherche de grande envergure, l'unité Tōgō, fut toutefois implantée à Beiyinhe, en banlieue sud d'Harbin en 1932. Son existence devint connue notamment en raison de l'évasion d'une douzaine de prisonniers chinois à l'automne 1934. À compter de 1936, avec la création de l'unité 731 à Pingfang et la destruction du site de Beiyinhe, les expérimentations s'étendirent aux femmes et aux enfants (à qui on distribuait le bacille du charbon mélangé au chocolat) puis, ultérieurement, aux prisonniers de guerre américains détenus au camp de Moukden.
Ces cobayes humains étaient appelés « maruta », ce qui, en japonais, signifie billot, bûche ou bille de bois. En effet, les paysans locaux croyaient que c'était à une gigantesque scierie qu'ils avaient affaire, et donc tous les cobayes amenés à Pingfang étaient, pour lesdits paysans, du bois. À leur arrivée à l'unité 731, on leur attribuait un numéro et ils n'étaient plus considérés comme des êtres humains. La plupart avaient entre vingt et quarante ans.
Dès 1933-1934, Shirō Ishii effectuait des expériences sur le choléra et la peste, en se servant de prisonniers. Déjà en 1935, des films étaient réalisés pour montrer le déroulement de ces expériences aux officiers supérieurs de l'état-major de l'armée du Guandong.
Trois mille personnes furent sacrifiées à Pingfang. Par un judas aménagé dans la porte d'acier de chaque cellule, les gardiens vérifiaient l'état des maruta enchaînés. Ils voyaient des membres pourris, des bouts d'os qui pointaient hors des chairs noires de nécrose. D'autres suaient dans une fièvre atroce, se tordant et gémissant de douleur. D'autres avaient le corps gonflé, d'autres étaient squelettiques. Certains étaient couverts de blessures ouvertes ou de cloques.
Quand un détenu survivait à une expérience, il était soumis à une autre, jusqu'à ce qu'il finisse par mourir.
Deux cents prisonniers peuplaient ces cellules. Deux ou trois mouraient chaque jour. On se livrait à la vivisection de détenus. Certains furent bouillis vifs, d'autres brûlés au lance-flammes, d'autres congelés, d'autres subirent des transfusions de sang de cheval ou même d'eau de mer, d'autres ont été électrocutés, tués dans des centrifugeuses géantes, ou soumis à une exposition prolongée aux rayons X. Des détenus furent complètement déshydratés, c'est-à-dire momifiés vivants. On les desséchait jusqu'à ce qu'ils meurent et ne pèsent plus qu'un cinquième de leur poids normal. On étudiait également sur eux les effets du cyanure d'hydrogène, d'acétone et de potassium. Certains détenus étaient affamés et privés de sommeil, jusqu'à la mort. D'autres furent soumis à des expériences de décompression1.
Selon certaines sources, plus de 10 000 hommes, femmes et enfants seraient morts dans les laboratoires7. Selon les travaux publiés en 2002 par le Symposium International sur les Crimes de la Guerre Bactériologique, le nombre de personnes décédées en Chine à la suite des expérimentations et de l'usage des armes bactériologiques par l'Armée impériale japonaise s'élève à plus de 580 0008.
Il est possible que les méthodes de l'Unité 731 aient été utilisées en Indonésie lors d'un essai raté de mise au point d'un vaccin contre le tétanos : 900 personnes moururent après avoir été vaccinées ; Achmad Mochtar fut exécuté pour ce crime le 3 juillet 1945 par l'armée japonaise d'occupation, mais sa mémoire a été réhabilitée par le gouvernement indonésien sous la présidence de Soeharto. Son assassinat aurait servi à masquer un crime de guerre et les responsabilités du Japon9.
Viols et agressions sexuelles
Les prisonnières détenues dans l'unité 731 subissaient des grossesses forcées à des fins d'expérimentation. Les tortionnaires menaient des expériences sur la transmission de maladies de la mère à l'enfant, notamment la syphilis. Ils examinaient aussi la survie des fœtus et les lésions sur les organes féminins. Même si « de nombreux bébés sont nés en captivité », il n'existe aucun cas documenté de survivants à l'unité 731, y compris des enfants. Il est probable que les enfants des prisonnières étaient assassinés après leur naissance ou faisaient l'objet d'un avortement10.
Si les hommes prisonniers étaient en général victimes d'une expérience précise, pour ne pas risquer d'interférences dans les variables, les femmes prisonnières servaient parfois dans des expériences bactériologiques, physiologiques, sexuelles, et en tant que victime d'agressions sexuelles10.
AutistOfKiev
2022-03-01 15:57:51
O Massacre de Nanjing c'était un épisode de meurtre de masse et de viol par les troupes japonaises contre les habitants de Nanjing, la capitale de la Chine pendant la seconde guerre sino-japonaise (1937–1945). Le massacre a coûté la vie à plus de 300 000 Chinois.
Lors de la prise de la ville, des soldats se sont affrontés pour voir qui a tué le plus de personnes. De nombreuses femmes chinoises ont été enlevées et utilisées comme esclaves sexuelles. Environ 80 000 femmes chinoises ont été violées pendant l'occupation.
Au début, les femmes ont été tuées immédiatement après avoir été violées. Ils étaient souvent tués par mutilation explicite. Les jeunes enfants n'ont pas été exempts de ces atrocités et ont également été capturés pour être violés.
Ces atrocités ont duré plus de 2 mois et ont diminué avec l'ordre (décembre 1937). Les généraux et certains soldats responsables de l'attaque ont été jugés et condamnés à mort par le tribunal japonais lui-même après la Seconde Guerre mondiale.